Säntis depuis Stauberen
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Grosse affluence en montagne ce week-end, et l'Alpstein ne faisait pas exception. Cette situation me conduira d'ailleurs à changer mes plans et à prendre une option risquée. Mon but, cela dit, était de retrouver le Säntis, 12 ans après ma dernière visite, et j'aurai au moins accompli cela. En fait, c'était ma 3e tentative pour le rejoindre via la Lisengrat, car j'étais toujours parti de Hoher Kasten et la longueur de la randonnée m'en a toujours empêché.
Mais cette fois-ci, le départ se fait depuis Stauberen (1746m), donc on gagne quelques heures et kilomètres... C'était aussi l'occasion de découvrir le nouveau téléphérique, tout automatisé et fonctionnant même à l'énergie solaire ! Sans perdre beaucoup de temps, on s'engage sur le chemin en direction de la Saxer Lücke (1649m), que l'on atteint rapidement. Il y a déjà pas mal de monde, dans les deux directions. Ca tombe bien, j'avais planifié de passer par le Saxerfirst, qui n'est pas situé sur un chemin officiel : le début du sentier est au niveau de la barrière sur le col, et il s'élève rapidement (comprendre : il est très raide) le long de la crête, à droite du chemin normal pour rejoindre le Mutschensattel. Mon collègue d'infortune a une condition plus que limite, donc on progresse lentement, mais cela permet de profiter du paysage : j'apprécie énormément cette crête herbeuse, très douce, qui permet d'avoir une vue à la fois sur tout le massif du Säntis ainsi que sur les Kreuzberge.
Le sommet du Saxerfirst (2151m) passé, nous faisons la pause de midi sur le plateau entre le Chreialpsattel (2099m) et le Zwinglipass. Le vent est soutenu mais le soleil brille fort, donc c'est très agréable de profiter du panorama. On se remet en route et on atteint le Zwinglipass (2011m), qui représentait le point le plus éloigné sur ce parcours que j'avais rejoint lors de mes précédentes tentatives. Cette fois-ci, on s'attaque au Rotsteinpass ! La montée est raide mais sans difficultés. En attendant mon compagnon de rando, je vais vite prendre quelques photos à l'Altmannsattel (2367m) - j'y reviendrai certainement pour escalader l'Altmann lui-même :)
Mais on descend ensemble jusqu'au Rotsteinpass (2124m), sur un chemin qui, curieusement, n'est pas indiqué comme dangereux autant que l'est la Lisengrat, alors que les passages exposés sont légions. Ils sont très bien équipés, mais j'avoue que cela méritait un marquage blanc-bleu. Arrivés à la Berggasthaus, on fait une pause et on analyse nos options. Comme mon ami n'est pas en forme, je lui indique le chemin pour rentrer sur Wildhaus. C'est plus long, mais ça ne fait que descendre. De mon côté, je reste très motivé (et toujours très en forme) pour atteindre le Säntis. Je ne voulais pas échouer encore une fois si près du but, donc on décide de se séparer.
Il faut 1h35 pour relier le sommet du Säntis à partir du Rotsteinpass - je mettrai à peine une heure. J'ai bénéficié d'un passage tardif (vers 16h) dans la Lisengrat (2198m) pour éviter le gros des randonneurs (j'ai évité de justesse un groupe d'enfants dans la partie la plus technique...). Au Chalbersäntis (2378m), le vent manque de faire s'envoler ma casquette ; les conditions se détériorent un peu. Je finis par atteindre le sommet du Säntis (2502m) et la foule qui s'y est déplacé. Après 10 minutes, je décide d'aller chercher un ticket... quand je vois la queue immense qui s'est formée pour descendre en téléphérique vers Schwägalp. Il y avait des gens partout ! J'entends des responsables de la station qui se disent qu'il n'est pas sûr que tout ce monde puisse descendre (dernière cabine à 18h30), surtout que le facteur vent est à prendre en compte. Il est 16h30, le dernier bus est à 18h30, je décide de tenter et de continuer à pied.
Le chemin passe de l'autre côté du Säntis, et descend au début en via ferrata. Il est indiqué 2h40 pour Schwägalp - oups... Mais je continue, avec une option de sortie à Wildhaus au cas où (mais c'est beaucoup beaucoup plus loin). Je dévale le Himmelsleiter (2475m), en croisant de nombreux groupes qui galèrent à la montée et n'ont rien d'adapté pour ce terrain. En outre, ils vont avoir du mal à redescendre par la gondole. L'augmentation de la popularité de la montagne entraîne des comportements douteux, manque de préparation, équipement inadapté, animaux de compagnie, etc.
Arrivé à Tierwis (2085m), je dois décider de continuer ou de bifurquer sur Wildhaus, à plus de 3h de là. Il est annoncé encore 1h30 de descente, mais le dernier bus ne m'attendra pas... Je tente quand même, cours tout le long, et me retrouve à l'arrêt du bus de Schwägalp (1352m) avec 10 minutes de battement... J'ai fait les 2h40 et 1200m de dénivellé en 1h30... Le bus est plein, mais il me ramène à bon port. Le lendemain, les genoux souffrent :)
Mais cette fois-ci, le départ se fait depuis Stauberen (1746m), donc on gagne quelques heures et kilomètres... C'était aussi l'occasion de découvrir le nouveau téléphérique, tout automatisé et fonctionnant même à l'énergie solaire ! Sans perdre beaucoup de temps, on s'engage sur le chemin en direction de la Saxer Lücke (1649m), que l'on atteint rapidement. Il y a déjà pas mal de monde, dans les deux directions. Ca tombe bien, j'avais planifié de passer par le Saxerfirst, qui n'est pas situé sur un chemin officiel : le début du sentier est au niveau de la barrière sur le col, et il s'élève rapidement (comprendre : il est très raide) le long de la crête, à droite du chemin normal pour rejoindre le Mutschensattel. Mon collègue d'infortune a une condition plus que limite, donc on progresse lentement, mais cela permet de profiter du paysage : j'apprécie énormément cette crête herbeuse, très douce, qui permet d'avoir une vue à la fois sur tout le massif du Säntis ainsi que sur les Kreuzberge.
Le sommet du Saxerfirst (2151m) passé, nous faisons la pause de midi sur le plateau entre le Chreialpsattel (2099m) et le Zwinglipass. Le vent est soutenu mais le soleil brille fort, donc c'est très agréable de profiter du panorama. On se remet en route et on atteint le Zwinglipass (2011m), qui représentait le point le plus éloigné sur ce parcours que j'avais rejoint lors de mes précédentes tentatives. Cette fois-ci, on s'attaque au Rotsteinpass ! La montée est raide mais sans difficultés. En attendant mon compagnon de rando, je vais vite prendre quelques photos à l'Altmannsattel (2367m) - j'y reviendrai certainement pour escalader l'Altmann lui-même :)
Mais on descend ensemble jusqu'au Rotsteinpass (2124m), sur un chemin qui, curieusement, n'est pas indiqué comme dangereux autant que l'est la Lisengrat, alors que les passages exposés sont légions. Ils sont très bien équipés, mais j'avoue que cela méritait un marquage blanc-bleu. Arrivés à la Berggasthaus, on fait une pause et on analyse nos options. Comme mon ami n'est pas en forme, je lui indique le chemin pour rentrer sur Wildhaus. C'est plus long, mais ça ne fait que descendre. De mon côté, je reste très motivé (et toujours très en forme) pour atteindre le Säntis. Je ne voulais pas échouer encore une fois si près du but, donc on décide de se séparer.
Il faut 1h35 pour relier le sommet du Säntis à partir du Rotsteinpass - je mettrai à peine une heure. J'ai bénéficié d'un passage tardif (vers 16h) dans la Lisengrat (2198m) pour éviter le gros des randonneurs (j'ai évité de justesse un groupe d'enfants dans la partie la plus technique...). Au Chalbersäntis (2378m), le vent manque de faire s'envoler ma casquette ; les conditions se détériorent un peu. Je finis par atteindre le sommet du Säntis (2502m) et la foule qui s'y est déplacé. Après 10 minutes, je décide d'aller chercher un ticket... quand je vois la queue immense qui s'est formée pour descendre en téléphérique vers Schwägalp. Il y avait des gens partout ! J'entends des responsables de la station qui se disent qu'il n'est pas sûr que tout ce monde puisse descendre (dernière cabine à 18h30), surtout que le facteur vent est à prendre en compte. Il est 16h30, le dernier bus est à 18h30, je décide de tenter et de continuer à pied.
Le chemin passe de l'autre côté du Säntis, et descend au début en via ferrata. Il est indiqué 2h40 pour Schwägalp - oups... Mais je continue, avec une option de sortie à Wildhaus au cas où (mais c'est beaucoup beaucoup plus loin). Je dévale le Himmelsleiter (2475m), en croisant de nombreux groupes qui galèrent à la montée et n'ont rien d'adapté pour ce terrain. En outre, ils vont avoir du mal à redescendre par la gondole. L'augmentation de la popularité de la montagne entraîne des comportements douteux, manque de préparation, équipement inadapté, animaux de compagnie, etc.
Arrivé à Tierwis (2085m), je dois décider de continuer ou de bifurquer sur Wildhaus, à plus de 3h de là. Il est annoncé encore 1h30 de descente, mais le dernier bus ne m'attendra pas... Je tente quand même, cours tout le long, et me retrouve à l'arrêt du bus de Schwägalp (1352m) avec 10 minutes de battement... J'ai fait les 2h40 et 1200m de dénivellé en 1h30... Le bus est plein, mais il me ramène à bon port. Le lendemain, les genoux souffrent :)
Tourengänger:
gurgeh

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