D'un canton à l'autre
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Si les mois d'avril et de mai m'ont particulièrement gâté, comme dirait un certain Bernois, celui de juin, avec son instabilité notoire, m'a quelque peu laissé sur ma faim. Pour ma première sortie d'envergure du mois de juillet, je voulais profiter de l'ouverture récente de la télécabine de la Videmanette pour me lancer dans un parcours d'arête fort intéressant, suggéré par l'insatiable Zaza, combinant partiellement sa course réalisée l'automne passé et celle-ci, effectué par Lugges, trop discret contributeur de hikr.
Le fait de pouvoir partir à 2186m est un luxe que n'offrent pas souvent les parcours audacieux imaginés par Zaza dans le Val Grande ou le Tessin. Attention, toutefois car la télécabine n'est ouverte que de 9h00 à 16h45 du jeudi au dimanche, et ce du 30 juin au 25 septembre.
Le début paisible se fait sur un sentier balisé jusqu'au col de la Videman, au pied de la pointe du même nom que l'on peut éviter par l'Ouest ou suivre le long de l'arête, option que j'ai choisi. En restant sur le fil, on atteint ensuite la Pointe de Tso y Bots dont on apprend dans le précieux guide du CAS qu'on ne sait pas précisément si elle signifie Chaux aux crapauds ou Chaux aux boeufs.
Toujours est-il que cette pointe annonce clairement le début des hostilités en terrain T6. D'abord, il faut la descendre pour rejoindre l'échancrure qui donne accès au pied du couloir de la Cheneau rouge, dont la couleur caractéristique, permet de ne pas le manquer. La cheminée que l'on doit monter dans sa partie gazonnée n'est pas de tout repos. Puis, on prend pied sur l'arête NE d'abord très raide, et sur l'arête N, gazonnée et aux pentes plus douces, façon de parler.
Je ne m'attarderai pas sur la vue depuis la Gummfluh, l'un des plus beaux belvédères de la région. Pour la descente, j'ai pensé descendre la cheminée profonde, ou Cheminée à Bornet (itin. 446 du guide du CAS). Malgré la cotation PD, j'ai trouvé que cela passait bien avec un ou deux pas de II toutefois. Après ces passages délicats, on peut suivre plus ou moins l'arête S. de la Gummfluh pour rejoindre le col de Jable.
Depuis ce dernier, le parcours d'arête est de toute beauté. Si l'attention est requise, les difficultés sont peu nombreuses. On peut se référer au topo assez complet de Steve Zufferey jusqu'au Wittenberghorn.
Les passages délicats peuvent souvent se contourner à main gauche. Pour rejoindre le Staldenhorn, depuis le Furggenspitz, on remontera de préférence le couloir gazonné et raide à main droite assez évident ici. Enfin, l'arête W du Staldeflüe constitue la cerise sur le gâteau, présenté ainsi dans le guide du CAS:
"Son parcours est réservé aux habitués des gazons extrêmement raides. Assurage nécessaire". En réalité, un passage de II est particulièrement délicat, avec deux options possibles, peu commodes mais très courts. Quoiqu'il en soit, il s'agit tout de même de la portion de l'itinéraire la plus ardue, mais qui peut être escamotée pour ceux qui ne seraient pas à l'aise avec ce genre de terrain.
Constitué en réalité de trois sommets successifs, le Stadenflüe donne accès à un sommet boisé, qui comme son grand frère, porte aussi le nom de Staldenhorn, et qui ne présente que peu d'intérêt. Pour redescendre à Gstaad, j'ai choisi une option tessinoise, peu recommandable par des aulnes, un peu à l'aveuglette. A vrai dire, on peut sans autre opter pour une descente moins casse-cou vers le chalet de Obere Stalde (1812m).
Les photos suivront quand j'aurai retrouver un câble pour mon nouvel appareil photo.
Pour ceux qui n'en auraient pas eu assez, il serait aussi possible de débuter par l'ascension du Biolet de Brecaca, en se servant des recommandation de Zaza, puis de là accéder au Gummfluh.
Le fait de pouvoir partir à 2186m est un luxe que n'offrent pas souvent les parcours audacieux imaginés par Zaza dans le Val Grande ou le Tessin. Attention, toutefois car la télécabine n'est ouverte que de 9h00 à 16h45 du jeudi au dimanche, et ce du 30 juin au 25 septembre.
Le début paisible se fait sur un sentier balisé jusqu'au col de la Videman, au pied de la pointe du même nom que l'on peut éviter par l'Ouest ou suivre le long de l'arête, option que j'ai choisi. En restant sur le fil, on atteint ensuite la Pointe de Tso y Bots dont on apprend dans le précieux guide du CAS qu'on ne sait pas précisément si elle signifie Chaux aux crapauds ou Chaux aux boeufs.
Toujours est-il que cette pointe annonce clairement le début des hostilités en terrain T6. D'abord, il faut la descendre pour rejoindre l'échancrure qui donne accès au pied du couloir de la Cheneau rouge, dont la couleur caractéristique, permet de ne pas le manquer. La cheminée que l'on doit monter dans sa partie gazonnée n'est pas de tout repos. Puis, on prend pied sur l'arête NE d'abord très raide, et sur l'arête N, gazonnée et aux pentes plus douces, façon de parler.
Je ne m'attarderai pas sur la vue depuis la Gummfluh, l'un des plus beaux belvédères de la région. Pour la descente, j'ai pensé descendre la cheminée profonde, ou Cheminée à Bornet (itin. 446 du guide du CAS). Malgré la cotation PD, j'ai trouvé que cela passait bien avec un ou deux pas de II toutefois. Après ces passages délicats, on peut suivre plus ou moins l'arête S. de la Gummfluh pour rejoindre le col de Jable.
Depuis ce dernier, le parcours d'arête est de toute beauté. Si l'attention est requise, les difficultés sont peu nombreuses. On peut se référer au topo assez complet de Steve Zufferey jusqu'au Wittenberghorn.
Les passages délicats peuvent souvent se contourner à main gauche. Pour rejoindre le Staldenhorn, depuis le Furggenspitz, on remontera de préférence le couloir gazonné et raide à main droite assez évident ici. Enfin, l'arête W du Staldeflüe constitue la cerise sur le gâteau, présenté ainsi dans le guide du CAS:
"Son parcours est réservé aux habitués des gazons extrêmement raides. Assurage nécessaire". En réalité, un passage de II est particulièrement délicat, avec deux options possibles, peu commodes mais très courts. Quoiqu'il en soit, il s'agit tout de même de la portion de l'itinéraire la plus ardue, mais qui peut être escamotée pour ceux qui ne seraient pas à l'aise avec ce genre de terrain.
Constitué en réalité de trois sommets successifs, le Stadenflüe donne accès à un sommet boisé, qui comme son grand frère, porte aussi le nom de Staldenhorn, et qui ne présente que peu d'intérêt. Pour redescendre à Gstaad, j'ai choisi une option tessinoise, peu recommandable par des aulnes, un peu à l'aveuglette. A vrai dire, on peut sans autre opter pour une descente moins casse-cou vers le chalet de Obere Stalde (1812m).
Les photos suivront quand j'aurai retrouver un câble pour mon nouvel appareil photo.
Pour ceux qui n'en auraient pas eu assez, il serait aussi possible de débuter par l'ascension du Biolet de Brecaca, en se servant des recommandation de Zaza, puis de là accéder au Gummfluh.
Tourengänger:
Hurluberlu

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Kommentare (9)