Wätterlatte, traversée de Mülenen à Kiental


Publiziert von stephen , 26. Juni 2012 um 22:10.

Region: Welt » Schweiz » Bern » Frutigland
Tour Datum:24 Juni 2012
Wandern Schwierigkeit: T2 - Bergwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-BE 
Zeitbedarf: 6:00
Aufstieg: 1410 m
Abstieg: 1140 m
Strecke:Mülenen - Faltsche - Fulemattli - Wätterlatte - Engelalp - Kiental
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Mülenen
Zufahrt zum Ankunftspunkt:[Kiental, Dorf]
Kartennummer:1228 Lauterbrunnen

English version here

De retour dans l'Oberland bernois ce week-end, pour une randonnée techniquement sans grande difficulté mais assez longue et physique, avec 1400 mètres de montée entre Mülenen et le sommet de la Wätterlatte au-dessus de l'entrée du Kiental.

La petite gare de Mülenen est plutôt délabrée, mais le village est tout fleuri ; les bleus et rouges des jardins offrent un joli premier plan aux montagnes enneigées du fond de cette belle vallée peu touchée par le tourisme. La montée commence tout de suite, d'abord par des chemins carrossables qui desservent les nombreux hameaux et chalets éparpillées sur  ce versant jusqu'à au-dessus de mille mètres. En face, comme d'habitude, le Niesen ressemblent à une montagne dessinée par un enfant de cinq ans, alors qu'en dessous dans la vallée, le chemin de fer du Lötschberg ressemble à une maquette avec les allers-retours réguliers de ses petits trains jouets.   

A 1115 mètres, après une bonne heure de marche, la route cède enfin sa place à une piste forestière. Ici, à ma grande surprise, je me trouve face à face avec un ancien collègue de travail de Neuchâtel, en vacances dans la région… parfois le monde est vraiment petit ! Le sentier devient alors plus difficile, s'enfonçant dans un vallon étroite et boisée. Le balisage est facile à suivre, mais le sentier lui-même est mauvais : peu utilisé et encombré de ronces dans un terrain rendu pénible par les nombreuses branches et grosses pierres qui ont trouvé refuge dans ce fond de vallée. La végétation luxuriante fait presque tropicale par endroits et le lieu est visiblement apprécié des insectes en tous genres…  24 heures plus tard tout mon corps est couvert de piqûres de moustiques, de taons et je ne sais plus quoi d'autre.

Après une heure de cette montée pénible et assez monotone, nous émergeons enfin au-dessus de la forêt à Fulemattli, où le chalet d'alpage qui occupe le seul morceau de terrain à peu près plat fait aussi office de buvette face au Dreispitz. Au-dessus, le sentier monte dans le pâturage jusqu'à une encoche de l'arête nord de la Wätterlatte : la bifurcation ici permet de descendre directement au Renggpass sans aller au sommet. Nous traversons presque à l'horizontale sous la crête ; à un endroit le sentier devient très étroit et il y a un pas un peu exposé à faire au-dessus d'une petite barre rocheuse (avec de bonnes prises pour les mains grâce aux rhododendrons). Cette traversée aboutit à une selle au pied de la pente sommitale, raide mais sans difficulté. Après tout juste quatre heures de montée, nous arrivons sur l'arête sommitale étroite : ça descend bien des deux côtés mais le sentier est suffisamment large pour ne poser aucun problème à moins de souffrir vraiment du vertige.  La vue depuis le sommet est quelque peu gâchée par une météo qui devient déjà nuageuse en anticipation des pluies de la nuit à venir.

Nous avions prévu de descendre à Kiental par le Renggpass, mais finalement nous choisissons l'itinéraire par Engelalp qui nous évite de revenir sur nos pas. Nous descendons par l'arête sud-ouest, assez raide et étroite par endroits, puis nous contournons la Standflue et faisons une pause dans les grandes pentes herbeuses au-dessus d'Engelalp pour manger. Saucisson d'alpage, terrine au poivre (version Migros plutôt qu'alpage), salade aux tomates, au concombre et au fromage feta.  

Nous poursuivons notre descente par le promontoire d'Engelalp, puis le sentier plonge en forêt vers Kiental, mille mètres plus bas. La forêt a souffert  du poids de la neige hivernale et de la force des vents printaniers, et de nombreux arbres tombés obstruent le chemin, nous obligeant à ramper sous les troncs ou à crapahuter par-dessus, tout dépend de la longueur des jambes…  Sortis de la forêt, nous traversons des prairies où l'herbe longue attend la visite des vaches ou des moutons. Un écureuil noir se rue vers un arbre et grimpe hors de danger, puis nous observe de sa perche sûre. Un quart d'heure plus tard et nous voilà à Kiental, où nous rejoignons les nombreux autres randonneurs qui attendent le car postal pour la gare de Reichenbach dans la vallée.
 

Tourengänger: stephen
Communities: Randonneur


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