Chemin des crêtes du Jura : cinquième étape, de Hauenstein à Balsthal


Publiziert von stephen , 8. Januar 2023 um 16:23.

Region: Welt » Schweiz » Solothurn
Tour Datum:28 Dezember 2022
Wandern Schwierigkeit: T1 - Wandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-SO   CH-BL 
Zeitbedarf: 6:45
Aufstieg: 940 m
Abstieg: 1120 m
Strecke:Hauenstein – Belchenflue – Bärenwil – Schlosshöchi – Roggenflue – Balsthal
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Hauenstein, Löwen
Zufahrt zum Ankunftspunkt:cff logo Balsthal

Décembre est arrivé avec du froid et de la neige sur la Suisse centrale, nous laissant croire à la possibilité de quelques balades en raquettes entre Noël et le Nouvel An. Mais la neige est partie aussi vite qu’elle était arrivée et la douceur s’est installée, nous permettant de reprendre notre parcours du Chemin des crêtes du Jura avec pour seul équipement hivernal quelques couches de vêtements supplémentaires. Le 28 décembre à 9 heures du matin il fait pourtant encore bien frais à Hauenstein : nous aurions aimé traîner une heure de plus au lit après avoir fait 8 heures de voiture la veille, mais l’étape est longue et nous ne voulons pas nous faire prendre par la nuit. J’ai quand même emmené des lampes frontales au cas où. 

Olten dort encore sous une chape de grisaille, mais à Hauenstein (674 m) nous sommes déjà au-dessus du brouillard et le ciel est bleu. Nous remontons une petite route goudronnée, puis bifurquons à gauche sur une piste forestière, rectiligne et plutôt monotone pendant une bonne demi-heure, en montée régulière. Dans le vallon à gauche, quelques trouées dans la forêt laissent entrevoir des villages et une petite chapelle blanche. Nous quittons la forêt à Challhöchi (848 m) : c’est ici que commence la route militaire qui monte en direction de la Belchenflue, avec ses parois rocheuses décorées des blasons des divisions qui ont participé à la construction de la route pendant la Première guerre mondiale. Nous ne faisons pas le détour jusqu’au sommet (1044 m), car nous y sommes déjà passés au Jour de l’an il y a trois ans.

Quittant enfin la piste, nous descendons par un sentier raide (marches en bois très glissants) jusqu’à une selle entre deux vallons (Gwidemhöchi, 998 m), puis remontons à nouveau jusqu’à un carrefour de chemins (Wuesthöchi, 967 m). Une nouvelle descente bien raide nous fait plonger dans une petite gorge, où le sentier longe un ruisseau sous de hautes parois rocheuses avant d’émerger de la forêt près d’une place de barbecue bien aménagée. Un peu plus loin, à Asp (780 m), tout un décor très kitsch a été installé le long du ruisseau, avec des nains de jardin qui font tourner une petite roue à aube, comme un moulin à eau en miniature.

Nous suivons une petite route jusqu’au village de Bärenwil (778 m), où commence la première des deux grosses montées de la journée. Celle-ci n’est pas très longue mais bien raide, nous faisant gagner un plus de 150 mètres d’altitude en à peine un kilomètre. En haut de cette montée, derrière un joli rideau de hauts arbres, nous commençons à deviner le panorama qui ne va pas tarder à se révéler. Dépassant la lisière de la forêt, nous nous trouvons au-dessus d’une vallée qui s’étire en descendant vers l’ouest, bordée par une crête herbeuse sur son autre côté. Au milieu de la vallée en contrebas se dresse la forteresse en ruines d’Alt-Bechburg alors que plus loin, on devine le massif du Weissenstein que nous traverserons d’ici trois jours pour inaugurer la nouvelle année. Nous pique-niquons devant cette vue magnifique, assis sur l’herbe.

Nous repartons le long de la crête du Schlosshöchi, dont le point culminant se situe à 856 mètres, juste au-dessus des ruines de la forteresse sur leur piton rocheux. En descente douce, nous poursuivons jusqu’à Tiefmatt (810 m), où le restaurant est indiqué comme fermé jusqu’à nouvel avis. Au cours de nos randonnées de cette fin d’année, nous avons vu plusieurs auberges de montagne fermées, avec leurs pancartes tristes annonçant Bis auf weiteres geschlossen

C’est ici que commence la seconde grosse montée de l’étape, nettement plus ardue que la première. Il y a seulement 120 mètres de dénivelé entre Tiefmatt et le Roggenschnarz mais, surtout dans la dernière partie de la montée, c’est vraiment très raide. Des escaliers facilitent le passage mais certaines marches sont hautes et, venant en fin d’étape, cette montée est fatigante. Les marches sont bien glissantes, ce qui semble causer quelques problèmes pour le grand groupe de randonneurs que nous croisons, descendant dans l’autre sens. Juste avant la fin de la montée, un court passage où il y a le vide des deux côtés est sécurisée par une main courante.

Il faut maintenant suivre la longue crête qui mène au sommet de la Roggenflue. Toujours en forêt sans vrai panorama, ce parcours de crête est plus long qu’on pourrait croire : du Roggenschnarz à la Roggenflue il y a trois kilomètres, en montée douce et régulière. Le balisage jaune se perd un peu au milieu d’une quantité impressionnante de balisages locaux, c’est un peu anarchique et excessif. Le vent, qui souffle depuis le début de la journée, se renforce au point d’être tempêtueux et les arbres au-dessus de nous se remuent avec un vacarme considérable. Au point culminant (998 m) avec son point de vue et sa table d’orientation, nous devons nous accrocher pour rester droits. 

Il ne reste plus qu’à descendre maintenant. Un sentier raide et étroit zigzague dans le versant nord-ouest de la Roggenflue, au milieu d’une forêt rendue quelque peu angoissante par les rafales de vent qui font grincer les arbres. Quittant la forêt, nous traversons une zone de pâturage où la pluie des derniers jours a rendu le terrain extrêmement boueux et glissant : par je ne sais pas quel miracle nous ne finissons pas sur les fesses, mais l’état de nos chaussures et du bas de nos pantalons témoigne de la gadoue omniprésente. Alors que nous entamons la dernière partie de la descente, un dernier rayon de soleil éclaire le château de Neu-Falkenstein, de l’autre côté de la vallée au-dessus de la ville de Balsthal. Nous arrivons à la gare avec une demi-heure d’avance sur le coucher du soleil : les lampes frontales n’auront finalement pas servi, mais nous avons bien fait de nous lever tôt car, si nous étions partis une heure plus tard, la nuit nous aurait prise dans la descente.
 
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Tourengänger: stephen
Communities: Randonneur


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