Chemin des crêtes du Jura : deuxième étape, de Baden à Brugg
|
||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
English version
Cette courte étape pourrait très bien être faite ensemble avec la précédente ; c’est d’ailleurs ainsi que le site SuisseMobile présente l’itinéraire. Mais je ne voulais marcher près de 7 heures après n’avoir quasiment pas fait de randonnée depuis les vacances d’été et j’ai donc terminé la première étape à Baden. Ce qui m’a laissé ce petit bout de 3 heures que je fais le samedi après avoir accompli les tâches ménagères habituelles et au sujet duquel, il faut l’avouer, il n’y a a pas grand-chose à dire.
Quittant la gare de Baden (385 m) je longe la rue commerçante principale, très animé en cette fin de samedi matin. Juste après la grande tour carrée qui se trouve au bout de la rue, le Chemin des crêtes se faufile entre deux maisons (il faut avoir l’œil ouvert pour ne pas louper le panneau de balisage) et commence tout de suite à grimper par des escaliers interminables, jusqu’aux ruines du château Stein (457 m). Dans la montée, il y a une belle vue vers la vieille ville, sa tour et la dalle impressionnante du Schartenfels de l'autre côté de la Limmat, mais aussi sur la zone industrielle de taille surprenante qui s'étend derrière la gare. A ce point, le travail physique de la journée est déjà presque terminé : les autres petites montées sont plutôt des faux-plats ascendants.
Après un bon kilomètre de goudron à travers un quartier résidentiel, un chemin forestier part à gauche et, en peu de temps, m’amène à Baldegg (567 m, point culminant de l’étape) où il y a une jolie vue vers le sud et une grande aire de jeux pour enfants. Je continue à la lisière des bois, où la crête des Lägeren que j’ai traversée lors de l’étape précédente ressemble presque à un petit volcan.
Le sentier s’engouffre dans la forêt, à plat désormais, puis quitte le couvert des arbres au niveau d’une grande clairière, près de la ferme de Schwabenberg (550 m). Ici, de manière complètement inattendue, on a pour la première fois une vue magnifique vers le « vrai » Jura, une crête bleuâtre qui s’étend à l’horizon, au-delà des bâtiments de la ferme et des arbres qui la flanquent. Je me demande si je serai là-bas lors de la prochaine étape. En attendant, j’ai toujours un peu l’impression d’être dans la banlieue de Zürich : si les avions qui décollent de l’aéroport sont moins envahissants que lors de la première étape, le bruit lointain de la circulation est constant, car la base des collines que je traverse est entourée de villes.
Je continue, toujours en forêt, jusqu’au promontoire rocheux du Gebenstorfer Horn (514 m), depuis lequel il y a une vue plongeante sur la confluence de l’Aare, de la Limmat et de la Reuss, même si je ne parviens pas à déceler cette dernière à travers les arbustes. Réunies, ces trois grandes rivières du nord de la Suisse s’en iront ensemble rejoindre le Rhin un peu plus loin.
Un sentier raide descend depuis le Horn, zigzaguant dans son versant nord avant de rejoindre une piste qui descend jusqu’aux premières maisons de Gebenstorf. Il faut ensuite traverser tout le village jusqu’au bord de la Reuss, que je franchis sur un pont (333 m) juste en aval d’une grande cascade artificielle. L’eau de la rivière est beaucoup moins limpide qu’à Lucerne et, sur la berge, ne sent pas très bon non plus !
Une petite montée entre quelques jolies vieilles maisons est suivie par une courte descente et un passage, pas très agréable mais pas très longue non plus, le long du chemin de fer. Le sentier bifurque ensuite à droite pour rejoindre le bord de l’Aare, nettement plus large et beaucoup moins turbulente que la Reuss : ses eaux semblent à peine bouger. Il ne me reste plus à longer la berge jusqu’à Brugg, dont j’atteins la petite vieille ville par une montée courte mais très raide. Les trois ou quatre rues de la vieille ville de Brugg sont jolies mais complètement dépourvues de vie, un peu comme à Zug. Plus près de la gare c’est plus animé, mais la ville a l’air nettement moins cossue que Baden et c’est sans regret que je m’en échappe par le premier train en direction d’Olten, au bout d’une mini-étape en demi-teinte.
Etape suivante
Etape précédente
Cette courte étape pourrait très bien être faite ensemble avec la précédente ; c’est d’ailleurs ainsi que le site SuisseMobile présente l’itinéraire. Mais je ne voulais marcher près de 7 heures après n’avoir quasiment pas fait de randonnée depuis les vacances d’été et j’ai donc terminé la première étape à Baden. Ce qui m’a laissé ce petit bout de 3 heures que je fais le samedi après avoir accompli les tâches ménagères habituelles et au sujet duquel, il faut l’avouer, il n’y a a pas grand-chose à dire.
Quittant la gare de Baden (385 m) je longe la rue commerçante principale, très animé en cette fin de samedi matin. Juste après la grande tour carrée qui se trouve au bout de la rue, le Chemin des crêtes se faufile entre deux maisons (il faut avoir l’œil ouvert pour ne pas louper le panneau de balisage) et commence tout de suite à grimper par des escaliers interminables, jusqu’aux ruines du château Stein (457 m). Dans la montée, il y a une belle vue vers la vieille ville, sa tour et la dalle impressionnante du Schartenfels de l'autre côté de la Limmat, mais aussi sur la zone industrielle de taille surprenante qui s'étend derrière la gare. A ce point, le travail physique de la journée est déjà presque terminé : les autres petites montées sont plutôt des faux-plats ascendants.
Après un bon kilomètre de goudron à travers un quartier résidentiel, un chemin forestier part à gauche et, en peu de temps, m’amène à Baldegg (567 m, point culminant de l’étape) où il y a une jolie vue vers le sud et une grande aire de jeux pour enfants. Je continue à la lisière des bois, où la crête des Lägeren que j’ai traversée lors de l’étape précédente ressemble presque à un petit volcan.
Le sentier s’engouffre dans la forêt, à plat désormais, puis quitte le couvert des arbres au niveau d’une grande clairière, près de la ferme de Schwabenberg (550 m). Ici, de manière complètement inattendue, on a pour la première fois une vue magnifique vers le « vrai » Jura, une crête bleuâtre qui s’étend à l’horizon, au-delà des bâtiments de la ferme et des arbres qui la flanquent. Je me demande si je serai là-bas lors de la prochaine étape. En attendant, j’ai toujours un peu l’impression d’être dans la banlieue de Zürich : si les avions qui décollent de l’aéroport sont moins envahissants que lors de la première étape, le bruit lointain de la circulation est constant, car la base des collines que je traverse est entourée de villes.
Je continue, toujours en forêt, jusqu’au promontoire rocheux du Gebenstorfer Horn (514 m), depuis lequel il y a une vue plongeante sur la confluence de l’Aare, de la Limmat et de la Reuss, même si je ne parviens pas à déceler cette dernière à travers les arbustes. Réunies, ces trois grandes rivières du nord de la Suisse s’en iront ensemble rejoindre le Rhin un peu plus loin.
Un sentier raide descend depuis le Horn, zigzaguant dans son versant nord avant de rejoindre une piste qui descend jusqu’aux premières maisons de Gebenstorf. Il faut ensuite traverser tout le village jusqu’au bord de la Reuss, que je franchis sur un pont (333 m) juste en aval d’une grande cascade artificielle. L’eau de la rivière est beaucoup moins limpide qu’à Lucerne et, sur la berge, ne sent pas très bon non plus !
Une petite montée entre quelques jolies vieilles maisons est suivie par une courte descente et un passage, pas très agréable mais pas très longue non plus, le long du chemin de fer. Le sentier bifurque ensuite à droite pour rejoindre le bord de l’Aare, nettement plus large et beaucoup moins turbulente que la Reuss : ses eaux semblent à peine bouger. Il ne me reste plus à longer la berge jusqu’à Brugg, dont j’atteins la petite vieille ville par une montée courte mais très raide. Les trois ou quatre rues de la vieille ville de Brugg sont jolies mais complètement dépourvues de vie, un peu comme à Zug. Plus près de la gare c’est plus animé, mais la ville a l’air nettement moins cossue que Baden et c’est sans regret que je m’en échappe par le premier train en direction d’Olten, au bout d’une mini-étape en demi-teinte.
Etape suivante
Etape précédente
Tourengänger:
stephen

Communities: Randonneur
Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare