Bietschhornhütte
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Même si la jolie montée à la Bietschhornhütte ne comporte pas de difficulté majeure, le sentier est plutôt raide et cette randonnée demande donc un certain effort physique.
Depuis Ried (1486 m), on descend légèrement pour franchir la Lonza, puis la montée commence immédiatement, pour ne plus s’arrêter jusqu’à la cabane. Le sentier monte d’abord en forêt ; en ce lundi du Jeûne (pas si fédéral que ça car, en Suisse romande du moins, il n’est que neuchâtelo-vaudois), les feuilles du Lötschental commencent juste à changer de couleur. Ce n’est pas encore tout à fait l’automne mais ce n’est plus l’été non plus.
A Nestalp, on émerge de la forêt pour continuer la montée à travers des champs de myrtilles sauvages, un vrai tapis de feuilles rouges où broutent quelques moutons noirs et blancs. Le passage à gué du torrent du Nestbach, potentiellement délicat selon le guide Rother, se fait sans problème car on y a installé un pont.
Un peu plus haut, un grand rocher plat permet de souffler un peu, puis la montée reprend, plus raide désormais, dans un terrain de plus en plus minéral. On arrive sur une crête où, soudain, on voit toute la vallée du Lötschental d’un bout à l’autre avec, plus loin, le Lötschenpass, le Balmhorn, le Petersgrat et les sommets enneigés autour de la Lötschenlücke.
La dernière partie de la montée est rocheuse. Quelques petits ressauts se franchissent à l’aide de cordes ou de chaînes ; cette partie met la randonnée, autrement facile, à la limite du T2 et du T3. On arrive alors à la petite cabane en bois, où les gardiens sont en train de faire le ménage de fin de saison. Le sommet du Bietschhorn, malheureusement, reste caché par les nuages.
Nous redescendons par le même itinéraire jusqu’à Nestalp (bien qu’intrigués par une trace balisée bleu-blanc qui semble elle aussi filer vers la vallée mais qui ne figure pas sur la carte au 1 :50,000ème. Quelqu’un connaît ?) A Nestalp, nous faisons une pause de cueillette de myrtilles, puis continuons la descente sur Wiler. Cette descente, assez raide, se déroule essentiellement en forêt, avec un petit passage un peu plus rocheux à mi-chemin. On arrive enfin au joli village de Wiler, qu’il suffît de traverser jusqu’à l’arrêt du car postal à la station du téléphérique de Lauchernalp.
Tourengänger:
stephen

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