Par le Poteu des Etales


Publiziert von genepi , 30. August 2016 um 20:34.

Region: Welt » Schweiz » Wallis » Mittelwallis
Tour Datum:26 August 2016
Wandern Schwierigkeit: T3+ - anspruchsvolles Bergwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-VS 
Zeitbedarf: 7:00
Aufstieg: 1200 m
Abstieg: 500 m

Remarques préliminaires:
  1. Le Poteu des Etales est indiqué sur la carte nationale comme étant parcouru par un sentier de montagne (donc balisé en blanc-rouge-blanc). Sans contester cette quotation, il faut mentionner que ce passage ne devrait être parcouru que dans de bonnes conditions. En début de saison, je peux imaginer que de la neige verglacée tapisse le fond du couloir. Je peux également m'imaginer qu'en cas d'orage, l'endroit pourrait s'avérer très inconfortable, voir dangereux.
  2. Les Lapis de Miex et de Tsanfleuron n'offrent aucun point de repère proche. La micro-navigation pourrait devenir très problématique en cas de brouillard dense. De plus, ils présentent toutes les caractéristiques karstiques avec des trous impressionnants. En début de saison, ou en fin de saison, lorsqu'une fine couche de neige recouvre l'endroit, la zone pourrait très vite devenir dangereuse.
  3. Un des gros soucis est qu'il est impossible de partir tôt de Derborence, à moins de dormir sur place. Certes l'auberge du Godey est très sympathique, mais cela rajoute une nuitée à toute entreprise d'envergure. En effet, quoi que l'on fasse, le premier car partant de Sion arrive à 10:00 au Godé.. un peu tard pour entamer une longue course.

C'est donc en partant à 10:15 de Godey que j'ai entamé la longue montée. En fait, cela monte raide jusqu'à la Lui d'en Haut. Depuis cet endroit, le sentier traverse de flanc toutes les pentes en montant parfois sur de courtes sections. Il s'approche alors de plus en plus de la Lizerne de la Mare jusqu'à rencontrer le sentier partant de Mombas (il n'y a pas moyen de rater l'endroit, d'immenses blocs de béton troués ont été disposés dans le lit du torrent).
A partir de là, ça ne rigole plus. Le sentier, facilement reconnaissable, monte toute la pente raide sous le Poteu des Etales. Et à mesure que l'on monte, le but devient de plus en plus évident: un profond couloir. Vu de loin, par exemple depuis la Lui, on ne peut s'imaginer que c'est bel et bien par là que l'on va devoir monter.
Arrivé au pied de la paroi de rochers, le sentier part sur la droite en direction du fond de la gorge. On ne peut pas se tromper: les balisages et quelques équipements indiquent la suite du parcours. Cependant, on s'attend à remonter toute cette entaille jusqu'au sommet de la paroi: il n'en est rien. Après avoir gravi le premier tiers, les équipements (cordes fixes) et les balisages nous invitent à partir sur le flanc gauche (donc la rive droite) de l'entaille. Après avoir gravi ce flanc, on arrive au sommet d'une gorge parallèle que l'on remonte pour gagner les pâturages.
Je peux parfaitement imaginer que ce passage ait pu être gravit par des faneurs allant faire du foin sur les vires se situant au-dessus. Je peux également m'imaginer qu'il ait pu être gravi par des bêtes agiles comme les chèvres ou les moutons. Par contre, il n'a certainement pas pu être traversé par des bêtes de somme.
A la sortie des échelles, on traverse encore un petit bout équipé d'un câble, avant de suivre un sentier bien marqué qui, après avoir fait un large lacet, part en direction des chalets de Miex.
A cet endroit, on peut soit prendre directement vers Tsanfleuron, soit, comme je l'avais fait, monter sur les Lapis de Tsanfleuron. En choisissant ce dernier itinéraire, on quitte la partie la plus fréquentée et on rentre dans un petit monde très sauvage et solitaire.
Après être reparti en direction du sommet des Diablerets et remonté les pentes, on ne tarde pas à déboucher sur le large plateau karstique de Tsanfleuron. Tout ici est pratiquement plat, minéral et gris clair. En cas de difficulté de visibilité, la navigation ici ne devrait pas être une chose facile. Il y a certes des balisages, mais ceux-ci donnent une direction. Il ne faut pas tenter de passer d'une balise à l'autre en suivant la ligne la plus directe.
Un peu plus loin, on arrive à la cabane de Prarochet, Celle-ci avait été construite par la commune de Savièse... et est exploitée par le ski club de Savièse... je croyais que c'était celui de Conthey... erreur monumentale dont je m'excuse.
Depuis la cabane, on peut alors monter au pied de la Tour Saint-Martin en une heure. Je n'avais pas choisi cette option, ne sachant pas comment la suite de la journée allait se dérouler.
Pour descendre sur Tsanfleuron, il y a plusieurs possibilités. On peut descendre au Col du Sanetsch (itinéraire le plus fréquenté) ou descendre sur Tsanfleuron. Là, on a pratiquement deux possibilités, même si elles ne sont pas évidentes sur le terrain. On peut soit suivre les indications Tsanfleuron, soit celles pour Derborence. Le deux sentier évoluent sur plus d'un kilomètre en parallèle à plusieurs centaine de mètre de distance. Il serait très facile de passer de l'un à l'autre... au bout d'un certain temps
Plus bas, on arrive sur une grande plaine qui devait, à l'origine, être un lac. On ne tarde pas alors à arriver à l'alpage de Tsanfleuron où l'on y produit encore du fromage et des produits laitiers que l'on peut déguster plus bas à l'hôtel du Sanetsch.
Pour un randonneur, l'hôtel du Sanetsch est un magnifique point de ralliement. Les chambres sont bien, la cuisine magnifique et la vue simplement incomparable.

Tourengänger: genepi


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