Balmhornhütte : depuis Frutigen, trail-running & rando familiale

La canicule invite à prendre de la hauteur, mais à la journée en famille et en TP, difficile d'aller se promener sur les glaciers, d'autant qu'on y pratique plutôt le ski nautique ces temps-ci...Le sentier de la Balmhornhütte est ce qui se fait de plus au nord en termes d'orientation, juin est donc une belle période pour aller le découvrir avec le Balmhorn et Doldenhorn encore bien blancs, le Gasterenatal rempli de fleurs et la Kander charriant un volume d'eau patagonien.

C'est vraiment l'un des chemins de cabane les plus spectaculaires que je connaisse, du bas on imagine assez mal comment passer...l'équipement y est assez incroyable, bravo aux volontaires de la section. Du coup, si on évolue dans un environnement en permanence escarpé voire exposé, aucun endroit n'est véritablement dangereux pour peu d'avoir le pied sûr. On avait emmené les baudriers au cas où, mais Cécile et Arnaud ont suffisamment l'habitude pour s'en passer. Arnaud nous a quand même fait quelques frayeurs en cherchant à trottiner ou à sautiller au bord du vide...ce qui a nécessité une explication, euh, musclée !

Pour ce qui est de muscler la balade, je suis parti un train plus tôt pour attaquer la montée en mode trail-running depuis la gare de Frutigen. Pas la grande forme, parcours laborieux sous une chaleur déjà cognante à 10h du matin, j'ai du coup mis 1h25 jusqu'à la gare de K'steg et presque 2h jusqu'au RV familial au Waldhaus, des temps qui feront rigoler les spécialistes de la communtauté hikr "trail-running". Suite plus tranquille jusqu'à la cabane où l'accueil est adorable et où nous n'étions qu'une dizaine en ce beau dimanche. Nos loustics tiennent désormais presque l'horaire des panneaux jaune.

Descente en partie repassée à l'ombre en attaquant à 15h15, longue pause glace au Waldhaus (également très sympa ! Le paysage du Gasterental semble avoir une influence bénéfique sur l'humeur des locaux...) avant de redescendre pour le dernier Ortsbus de 18h54 au départ du téléphérique. Entre la fonte de l'enneigement d'altitude et la canicule du jour, la cascade de la Kander charriait un volume d'eau presque effrayant. Retour au brecail par le train de 19h20, encore bien rempli, avant de se préparer à affronter stoiquement 3 jours de bureau par 33°.

Météo : grand beau chaud, ido 0° à 4300m, 30° en plaine

Conditions : encore un névé de 30m sous la cabane, sinon tout est sec.

Participants : Agnès, Cécile (12 ans), Arnaud (8 ans)

Dàtails du parcours sur http://connect.garmin.com/activity/329342742