Pointe Ronde... toute ronde
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La Pointe Ronde... cela faisait un bon bout de temps que j'y pensais. Mais parfois, d'autres priorités s'imposent et font que l'on doit reporter le projet. Après une semaine de congé à avoir testé plusieurs sorties dans le secteur, je me suis dit qu'il serait peut-être temps de m'atteler à ce projet.
Concernant la difficulté, j'ai repris ce qui avait été mentionné jusqu'alors (T4). Par contre, pour plus de cohérence avec ce qui est mentionné dans le guide du CAS des Alpes Valaisannes, j'ai rajouté la cotation de F en alpinisme.... ce qui correspond à la cotation du guide... du moins de l'édition des années 1980.
Comme mentionné dans le guide, les grosses difficultés s'évitent en déviant sur le versant ouest (donc par la droite en montant).
Une chose que ne j'avais pas du tout anticipée, c'est le gel nocturne. En effet, par endroits, un givre couvrait le sol et les pierres. Je n'avais pas tout de suite compris pourquoi mes pieds glissaient sur ce gneiss qui normalement est très adhérent. Ce n'est que lorsque j'avais pris à pleines mains une pointe d'un bloc que j'avais réalisé qu'il était couvert de glace.
Au départ de la Forclaz (je n'aime pas dire Col de la Forclaz... car c'est un pléonasme), l'itinéraire est tout à fait évident. On monte le long du raide chemin carrossable passant par le Pro du Si et rejoignant les Prélayes. Le chemin carrossable se mue alors en sentier et traverse vers l'est en direction de la Veudale. Dans la traversée, on comprend mieux pourquoi un chemin a été aménagé. Celui-ci permet certes d'atteindre les chalets des Prélayes. Mais il permet surtout d'atteindre des captages d'eau se trouvant sous la Croix des Prélayes.
Après avoir complètement traversé la pente (à un moment, on pense avoir atteint l'arête, alors qu'il ne s'agit que d'un petit renflement dans la pente), on rejoint l'arête nord-est. Le long de celle-ci court un sentier que l'on ne peut pas vraiment perdre et qui parfois évolue sur le côté Forclaz de la crête.
On ne tarde pas alors à atteindre la Croix des Prélayes, beau belvédère sur la région. On voit aussi par où cela doit continuer. On voit également ce que l'on croit être le sommet, mais qui en réalité n'est que l'antécime 2655m de la Pointe Ronde. Le sommet effectif, un peu insignifiant, se trouve 45m plus haut et quelques centaines de mètres plus au sud.
Au départ de la Croix des Prélayes, il suffit de suivre l'arête le long d'une bonne trace. La première bosse (2435m environ) se contourne par l'ouest à travers des éboulis désagréables.
La suite s'effectue le long de l'arête en exploitant au mieux les faiblesses du terrain. On arrive alors sous l'antécime 2655m. On ne comprend pas vraiment par où l'on doit passer, mais de vagues traces et quelques cairns nous fait remonter dans la facette nord-ouest et permettent de gagner une petite brèche dans l'arête. Le franchissement de la brèche est un peu une surprise car, sur l'autre versant de l'arête, on tombe sur des gazons que l'on peut remonter facilement jusqu'au sommet.
Pour la suite, il faut descendre dans un petit col (mentionné dans le guide du CAS) et suivre au mieux l'arête. Plus loin, un gros bastion rocheux barre la progression pour rejoindre le sommet. J'ai choisi de descendre franchement afin de traverser les pentes d'herbe sous les rochers. Même si ces pentes sont raides, elles se traversent facilement. Ces pentes sont certes impressionnantes, mais je ne pense pas qu'une glissade aurait forcément ici une issue fatale.
Après avoir longé le pied des parois, on atteint des pentes d'herbe raides que l'on peut alors remonter pour aboutir à nouveau sur l'arête à quelques encablures du sommet.
La descente depuis le sommet, le long de l'itinéraire normal, s'effectue sans peine. Il suffit, tout en haut, de bien veiller à suivre la crête herbeuse où une vague trace et quelques cairns montrent le chemin. En effet, une petite barre de rochers se trouve directement sous le sommet.
Après avoir dépassé les barres de rochers, on peut soit suivre l'itinéraire soit naviguer à vue en passant, par exemple, par le Lac de Bovine. L'itinéraire "normal" descend un peu plus au nord.
Depuis le petit col au-dessus de la Giète, on peut facilement descendre directement sur ces chalets. Bien qu'aucun sentier ne soit mentionné sur les cartes (ni celles au 1:25'000, ni celles au 1:10'000 disponibles sur Internet), il existe bel et bien une trace. Cette trace est très visible en haut, près du col, sur les orthophotos. La trace débute juste sous les affleurements rocheux se trouvant au col. La trace est alors bien repérable et un seul endroit, dans les vernes, pourrait faire douter. Mais en regardant bien, on se retrouve bientôt sur le bon chemin. Cette trace ne rejoint pas, comme on pourrait le penser, le chalet de la Giète, mais rejoint le sentier de Bovine un peu au nord-est du chalet, à la limite de la forêt.
Une fois sur le sentier de Bovine, plus aucune surprise ne peut nous arriver... ou peut-être celle de croiser des personnes à vélo ou un mulet.
Concernant la difficulté, j'ai repris ce qui avait été mentionné jusqu'alors (T4). Par contre, pour plus de cohérence avec ce qui est mentionné dans le guide du CAS des Alpes Valaisannes, j'ai rajouté la cotation de F en alpinisme.... ce qui correspond à la cotation du guide... du moins de l'édition des années 1980.
Comme mentionné dans le guide, les grosses difficultés s'évitent en déviant sur le versant ouest (donc par la droite en montant).
Une chose que ne j'avais pas du tout anticipée, c'est le gel nocturne. En effet, par endroits, un givre couvrait le sol et les pierres. Je n'avais pas tout de suite compris pourquoi mes pieds glissaient sur ce gneiss qui normalement est très adhérent. Ce n'est que lorsque j'avais pris à pleines mains une pointe d'un bloc que j'avais réalisé qu'il était couvert de glace.
Au départ de la Forclaz (je n'aime pas dire Col de la Forclaz... car c'est un pléonasme), l'itinéraire est tout à fait évident. On monte le long du raide chemin carrossable passant par le Pro du Si et rejoignant les Prélayes. Le chemin carrossable se mue alors en sentier et traverse vers l'est en direction de la Veudale. Dans la traversée, on comprend mieux pourquoi un chemin a été aménagé. Celui-ci permet certes d'atteindre les chalets des Prélayes. Mais il permet surtout d'atteindre des captages d'eau se trouvant sous la Croix des Prélayes.
Après avoir complètement traversé la pente (à un moment, on pense avoir atteint l'arête, alors qu'il ne s'agit que d'un petit renflement dans la pente), on rejoint l'arête nord-est. Le long de celle-ci court un sentier que l'on ne peut pas vraiment perdre et qui parfois évolue sur le côté Forclaz de la crête.
On ne tarde pas alors à atteindre la Croix des Prélayes, beau belvédère sur la région. On voit aussi par où cela doit continuer. On voit également ce que l'on croit être le sommet, mais qui en réalité n'est que l'antécime 2655m de la Pointe Ronde. Le sommet effectif, un peu insignifiant, se trouve 45m plus haut et quelques centaines de mètres plus au sud.
Au départ de la Croix des Prélayes, il suffit de suivre l'arête le long d'une bonne trace. La première bosse (2435m environ) se contourne par l'ouest à travers des éboulis désagréables.
La suite s'effectue le long de l'arête en exploitant au mieux les faiblesses du terrain. On arrive alors sous l'antécime 2655m. On ne comprend pas vraiment par où l'on doit passer, mais de vagues traces et quelques cairns nous fait remonter dans la facette nord-ouest et permettent de gagner une petite brèche dans l'arête. Le franchissement de la brèche est un peu une surprise car, sur l'autre versant de l'arête, on tombe sur des gazons que l'on peut remonter facilement jusqu'au sommet.
Pour la suite, il faut descendre dans un petit col (mentionné dans le guide du CAS) et suivre au mieux l'arête. Plus loin, un gros bastion rocheux barre la progression pour rejoindre le sommet. J'ai choisi de descendre franchement afin de traverser les pentes d'herbe sous les rochers. Même si ces pentes sont raides, elles se traversent facilement. Ces pentes sont certes impressionnantes, mais je ne pense pas qu'une glissade aurait forcément ici une issue fatale.
Après avoir longé le pied des parois, on atteint des pentes d'herbe raides que l'on peut alors remonter pour aboutir à nouveau sur l'arête à quelques encablures du sommet.
La descente depuis le sommet, le long de l'itinéraire normal, s'effectue sans peine. Il suffit, tout en haut, de bien veiller à suivre la crête herbeuse où une vague trace et quelques cairns montrent le chemin. En effet, une petite barre de rochers se trouve directement sous le sommet.
Après avoir dépassé les barres de rochers, on peut soit suivre l'itinéraire soit naviguer à vue en passant, par exemple, par le Lac de Bovine. L'itinéraire "normal" descend un peu plus au nord.
Depuis le petit col au-dessus de la Giète, on peut facilement descendre directement sur ces chalets. Bien qu'aucun sentier ne soit mentionné sur les cartes (ni celles au 1:25'000, ni celles au 1:10'000 disponibles sur Internet), il existe bel et bien une trace. Cette trace est très visible en haut, près du col, sur les orthophotos. La trace débute juste sous les affleurements rocheux se trouvant au col. La trace est alors bien repérable et un seul endroit, dans les vernes, pourrait faire douter. Mais en regardant bien, on se retrouve bientôt sur le bon chemin. Cette trace ne rejoint pas, comme on pourrait le penser, le chalet de la Giète, mais rejoint le sentier de Bovine un peu au nord-est du chalet, à la limite de la forêt.
Une fois sur le sentier de Bovine, plus aucune surprise ne peut nous arriver... ou peut-être celle de croiser des personnes à vélo ou un mulet.
Tourengänger:
genepi

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