ViaJacobi : Etape 11a, de Burgdorf à Gümligen
|
||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
English version
Cette étape du chemin national n°4 est particulièrement longue, avec plus de 25 kilomètres à parcourir. A ma grande surprise, c’est aussi l’une des plus exigeantes en termes de dénivelé, alors qu’elle traverse une région que l’on ne peut pas vraiment qualifier de montagneuse.
Je débute devant la gare de Burgdorf (533 m) un peu après dix heures, sous le soleil printanier de ce samedi matin : il fait déjà suffisamment bon pour que je n’aie besoin que d’un t-shirt. Depuis la gare, les panneaux jaunes me font monter doucement à travers un agréable parc jusqu’à la vieille ville, dont l’architecture rappelle fortement celle de Berne, avec les mêmes arcades et la même pierre gris-vert. Une longue rue mi-résidentielle mi-commerçante mène à la sortie de la ville, près de la gare de Steinhof : on pourrait économiser 40 minutes de temps de marche en commençant ici, mais on manquerait alors la vieille ville, ce qui serait dommage.
De l’autre côté de la voie ferrée, une rue résidentielle en forte montée fait vite place à un sentier qui grimpe le long du bord d’un bois dont les arbres commencent à verdir au printemps. Derrière moi, le château du XIe siècle de Burgdorf apparaît sur sa butte rocheuse au-dessus de la ville : depuis le centre-ville, il n’est pas visible. Loin sur la droite, la chaîne du Jura forme une longue ligne de collines bleu-gris, à moitié cachées par la brume.
Le sentier entre dans la forêt et arrive à un carrefour où deux itinéraires sont indiqués vers Krauchthal. La ViaJacobi suit le plus long des deux (2h15 de marche selon le panneau au carrefour). En suivant l’autre itinéraire qui longe le fond de l’Underbärgetal, on pourrait économiser 35 minutes de marche et 200 mètres de montée, mais il faut savoir que cet itinéraire reste proche d’une route assez fréquentée sur une distance de plusieurs kilomètres.
En suivant l’itinéraire officiel de la ViaJacobi (le plus long des deux donc), je descends à travers bois jusqu’à l’Underbärgetal, traversant la route et la rivière à Gänsern (559 m), où commence la première des trois grandes principales de la journée. Une route d’alpage sinueuse monte jusqu’à Schupposen (625 m), où des lamas broutent dans un pré et où se trouvent deux très belles maisons de ferme anciennes, l’une en pierre gris clair, l’autre en bois patiné par le temps et les éléments. Un chemin herbeux continue à monter jusqu’à ce qu’il débouche sur la route menant au village de Zimmerberg (712 m). La pente est assez raide et j’avance lentement : tellement lentement que je me fais dépasser par une femme âgée en fauteuil roulant électrique, qui roule en plein milieu de la route. Des sculptures métalliques décorent les jardins des maisons qui bordent la route, l’œuvre d’un artiste local je suppose. Juste à l’entrée de Zimmerberg, un panneau manuscrit indiquant vers une ruelle sur la droite porte la mention PRIVAT. Typiquement suisse, me dis-je un peu cyniquement, ils aiment bien mettre des panneaux de propriété privée un peu partout. Mais mon cynisme est mal placé : en y regardant de plus près, je vois que le mot écrit sur le panneau est PARTY. Cela dit, c’était probablement une fête privée…
Quelques centaines de mètres après le village, une plaque métallique fixée à un rocher montre une coquille Saint-Jacques et, bizarrement, le mot Lassen. La signification de la coquille est claire, c’est le symbole des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, mais le sens du message reste un mystère : que doit-on laisser ici ? Des fruits de mer qu’on a en trop ? Un peu plus loin, un banc au bord de la route est idéal pour la pause du midi, avec une large vue vers le nord-ouest sur un paysage de champs, de bois et de villages, avec des collines à l’horizon. Il n’y a presque pas de circulation motorisée sur cette petite route, mais de nombreux cyclistes, seuls, en couples ou en petits groupes passent devant moi.
La route continue vers le sud-ouest pendant un moment, puis s’oriente vers le sud et descend à travers la forêt. Un joli panorama s’ouvre sur une vallée très verte qui descend sur la gauche, avec des sillons de terre qui serpentent et attirent l’œil vers l’horizon. Une jeune femme à vélo me dépasse : elle tient une corde dont l’autre bout est attachée à un poney shetland qui galope à ses côtés. Quittant la route sur la droite, je suis un sentier étroit qui commence à descendre vers la vallée que j’ai quittée plus tôt. La forêt mixte est lumineuse, on est loin de l’atmosphère oppressante que peuvent avoir les forêts composées uniquement de conifères : ici, les rayons du soleil éclairent les mousses vertes à la base des arbres d’une lumière vive. Une courte partie de cette descente est très raide et rendue glissante par les feuilles mortes desséchées qui tapissent le sol.
Après un passage assez long en forêt, j’arrive au village pas vraiment joli de Krauchthal (582 m), étiré le long d’une route principale. Sur les collines au-dessus du village, quelques impressionnantes formations rocheuses attirent l’attention, on se croirait en Alsace. Ces formations doivent être connues dans la région, car des panneaux indiquent le Sandsteinpfad : il y a même un visitor centerdédié au grès (mais construit en bois). Mais ce qui attire vraiment l’œil à Krauchthal est le grand bâtiment austère qui domine le village depuis le sommet du Thorberg. Autrefois, c’était un monastère, accueillant des hommes ayant choisi de s’isoler du monde. Aujourd’hui, les temps ont changé : le bâtiment est devenu une prison et ses habitants vivent un isolement nettement moins volontaire ! La ViaJacobi grimpe au Thorberg par une route raide et passe juste devant l’entrée principale de la prison, avant de la laisser vite derrière pour plonger de nouveau en forêt.
C’est la deuxième montée du jour, et aussi la plus longue : de Krauchthal au point culminant à 854 mètres d’altitude il y a 270 mètres de dénivelé, raide au début, plus doux ensuite. Au hameau de Schwändi, les branches d’un arbre en pleine floraison rose enlacent les panneaux de balisage. Plus loin, des bûches empilées au bord du chemin ont été agrémentées d’une fausse fenêtre et de volets rouges. Alors que le sentier entame une nouvelle descente, j’entends des cris d’enfants provenant de la forêt à ma droite. Le sentier rejoint une petite route où de nombreuses voitures sont garées et où des ballons rouges sont accrochés aux arbres : ici aussi on fait la fête.
Malheureusement, à partir de ce point, le reste de l’étape se déroule presque entièrement sur des routes goudronnées. Je passe devant un refuge pour chiens, où les animaux, enfermés dans des enclos derrière de hautes grilles métalliques, aboient furieusement : une autre forme de confinement, après celle de la prison. Sur ma gauche, le Bantiger apparaît, facilement reconnaissable au grand mât de télécommunication qui coiffe son sommet. En regardant la carte, je suis surpris de voir qu’il culmine à 947 mètres : je ne pensais pas que ça montait si haut dans cette région. Devant moi, alors que la forêt fait place à des prés et l’Emmental à la campagne bernoise, d’autres sommets familiers apparaissent : la chaîne du Gantrisch, encore enneigée, et à son extrémité est, le Stockhorn au-dessus de Thoune. Cela me fait penser que j’approche de la fin de cette branche nord de la ViaJacobi : la prochaine étape me mènera à Riggisberg, où elle rejoint la variante sud.
Un long escalier raide descend au village d’Utzigen (690 m), moitié campagnard, moitié village dortoir : Berne n’est qu’à 20 minutes en train. La gare se trouve dans le village voisin de Boll, 150 mètres plus bas, avec une ambiance de banlieue résidentielle plus marquée. Après cinq heures de marche, dont plus de la moitié sur des surfaces dures, j’ai mal aux pieds et je me demande si je ne ferais pas mieux de m’arrêter là. La fin officielle de l’étape se trouve au centre de Berne, mais cela impliquerait encore près de trois heures de marche, ça fait trop. J’opte pour un compromis : la gare de Gümligen est atteignable en un peu plus d’une heure et je pourrai dire en toute légitimité que je ne manquerai pas grand-chose si je ne fais pas les derniers kilomètres urbanisés jusqu’à la Fosse aux ours.
Cela dit, poursuivre jusqu’à Gümligen nécessite de faire la troisième et dernière grande montée de la journée. Je traverse le fond plat de la vallée de la Worbe, regardant passer un train dont la couleur orange vif contraste fortement avec le vert des champs dans la vallée. Depuis ici, je me rends compte que Boll et Utzigen constituent une agglomération bien plus grande que je ne le pensais : tout le versant oriental de la vallée est couvert d’immeubles, dont certains sont vraiment très grands et, soyons honnêtes, très moches.
La montée depuis Boll jusqu’au sommet du Dentenberg, qui sépare les vallées de la Worbe et de l’Aar, ajoute 200 mètres au dénivelé du jour. Cette montée est raide mais agréablement ombragée, alternant sentiers et petites routes goudronnées. En haut de la montée, que je continue vers l’ouest, d’abord sur une route, puis sur une piste de ferme et enfin, après le hameau d’Amselberg, en suivant un sentier qui descend à travers les prés jusqu’au bord de la forêt, avec une très belle vue sur les premiers sommets de l’Oberland bernois. La descente devient plus raide, le sentier plongeant le long d’un ruisseau qu’il franchit à gué quatre fois avant de finalement déboucher en haut de la ville de Gümligen. Il faut encore 15 minutes jusqu’à la gare, où j’arrive avec un timing parfait (et tout à fait accidentel car je n’avais pas regardé l’horaire) trois minutes avant l’arrivée d’un train. Une longue journée donc, et une étape un peu gâchée par le taux élevé de bitume (même si je n’ai presque pas vu de voitures), mais les jolis paysages et autres points d’intérêt en ont fait une journée agréable.
Etape précédente
Cette étape du chemin national n°4 est particulièrement longue, avec plus de 25 kilomètres à parcourir. A ma grande surprise, c’est aussi l’une des plus exigeantes en termes de dénivelé, alors qu’elle traverse une région que l’on ne peut pas vraiment qualifier de montagneuse.
Je débute devant la gare de Burgdorf (533 m) un peu après dix heures, sous le soleil printanier de ce samedi matin : il fait déjà suffisamment bon pour que je n’aie besoin que d’un t-shirt. Depuis la gare, les panneaux jaunes me font monter doucement à travers un agréable parc jusqu’à la vieille ville, dont l’architecture rappelle fortement celle de Berne, avec les mêmes arcades et la même pierre gris-vert. Une longue rue mi-résidentielle mi-commerçante mène à la sortie de la ville, près de la gare de Steinhof : on pourrait économiser 40 minutes de temps de marche en commençant ici, mais on manquerait alors la vieille ville, ce qui serait dommage.
De l’autre côté de la voie ferrée, une rue résidentielle en forte montée fait vite place à un sentier qui grimpe le long du bord d’un bois dont les arbres commencent à verdir au printemps. Derrière moi, le château du XIe siècle de Burgdorf apparaît sur sa butte rocheuse au-dessus de la ville : depuis le centre-ville, il n’est pas visible. Loin sur la droite, la chaîne du Jura forme une longue ligne de collines bleu-gris, à moitié cachées par la brume.
Le sentier entre dans la forêt et arrive à un carrefour où deux itinéraires sont indiqués vers Krauchthal. La ViaJacobi suit le plus long des deux (2h15 de marche selon le panneau au carrefour). En suivant l’autre itinéraire qui longe le fond de l’Underbärgetal, on pourrait économiser 35 minutes de marche et 200 mètres de montée, mais il faut savoir que cet itinéraire reste proche d’une route assez fréquentée sur une distance de plusieurs kilomètres.
En suivant l’itinéraire officiel de la ViaJacobi (le plus long des deux donc), je descends à travers bois jusqu’à l’Underbärgetal, traversant la route et la rivière à Gänsern (559 m), où commence la première des trois grandes principales de la journée. Une route d’alpage sinueuse monte jusqu’à Schupposen (625 m), où des lamas broutent dans un pré et où se trouvent deux très belles maisons de ferme anciennes, l’une en pierre gris clair, l’autre en bois patiné par le temps et les éléments. Un chemin herbeux continue à monter jusqu’à ce qu’il débouche sur la route menant au village de Zimmerberg (712 m). La pente est assez raide et j’avance lentement : tellement lentement que je me fais dépasser par une femme âgée en fauteuil roulant électrique, qui roule en plein milieu de la route. Des sculptures métalliques décorent les jardins des maisons qui bordent la route, l’œuvre d’un artiste local je suppose. Juste à l’entrée de Zimmerberg, un panneau manuscrit indiquant vers une ruelle sur la droite porte la mention PRIVAT. Typiquement suisse, me dis-je un peu cyniquement, ils aiment bien mettre des panneaux de propriété privée un peu partout. Mais mon cynisme est mal placé : en y regardant de plus près, je vois que le mot écrit sur le panneau est PARTY. Cela dit, c’était probablement une fête privée…
Quelques centaines de mètres après le village, une plaque métallique fixée à un rocher montre une coquille Saint-Jacques et, bizarrement, le mot Lassen. La signification de la coquille est claire, c’est le symbole des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, mais le sens du message reste un mystère : que doit-on laisser ici ? Des fruits de mer qu’on a en trop ? Un peu plus loin, un banc au bord de la route est idéal pour la pause du midi, avec une large vue vers le nord-ouest sur un paysage de champs, de bois et de villages, avec des collines à l’horizon. Il n’y a presque pas de circulation motorisée sur cette petite route, mais de nombreux cyclistes, seuls, en couples ou en petits groupes passent devant moi.
La route continue vers le sud-ouest pendant un moment, puis s’oriente vers le sud et descend à travers la forêt. Un joli panorama s’ouvre sur une vallée très verte qui descend sur la gauche, avec des sillons de terre qui serpentent et attirent l’œil vers l’horizon. Une jeune femme à vélo me dépasse : elle tient une corde dont l’autre bout est attachée à un poney shetland qui galope à ses côtés. Quittant la route sur la droite, je suis un sentier étroit qui commence à descendre vers la vallée que j’ai quittée plus tôt. La forêt mixte est lumineuse, on est loin de l’atmosphère oppressante que peuvent avoir les forêts composées uniquement de conifères : ici, les rayons du soleil éclairent les mousses vertes à la base des arbres d’une lumière vive. Une courte partie de cette descente est très raide et rendue glissante par les feuilles mortes desséchées qui tapissent le sol.
Après un passage assez long en forêt, j’arrive au village pas vraiment joli de Krauchthal (582 m), étiré le long d’une route principale. Sur les collines au-dessus du village, quelques impressionnantes formations rocheuses attirent l’attention, on se croirait en Alsace. Ces formations doivent être connues dans la région, car des panneaux indiquent le Sandsteinpfad : il y a même un visitor centerdédié au grès (mais construit en bois). Mais ce qui attire vraiment l’œil à Krauchthal est le grand bâtiment austère qui domine le village depuis le sommet du Thorberg. Autrefois, c’était un monastère, accueillant des hommes ayant choisi de s’isoler du monde. Aujourd’hui, les temps ont changé : le bâtiment est devenu une prison et ses habitants vivent un isolement nettement moins volontaire ! La ViaJacobi grimpe au Thorberg par une route raide et passe juste devant l’entrée principale de la prison, avant de la laisser vite derrière pour plonger de nouveau en forêt.
C’est la deuxième montée du jour, et aussi la plus longue : de Krauchthal au point culminant à 854 mètres d’altitude il y a 270 mètres de dénivelé, raide au début, plus doux ensuite. Au hameau de Schwändi, les branches d’un arbre en pleine floraison rose enlacent les panneaux de balisage. Plus loin, des bûches empilées au bord du chemin ont été agrémentées d’une fausse fenêtre et de volets rouges. Alors que le sentier entame une nouvelle descente, j’entends des cris d’enfants provenant de la forêt à ma droite. Le sentier rejoint une petite route où de nombreuses voitures sont garées et où des ballons rouges sont accrochés aux arbres : ici aussi on fait la fête.
Malheureusement, à partir de ce point, le reste de l’étape se déroule presque entièrement sur des routes goudronnées. Je passe devant un refuge pour chiens, où les animaux, enfermés dans des enclos derrière de hautes grilles métalliques, aboient furieusement : une autre forme de confinement, après celle de la prison. Sur ma gauche, le Bantiger apparaît, facilement reconnaissable au grand mât de télécommunication qui coiffe son sommet. En regardant la carte, je suis surpris de voir qu’il culmine à 947 mètres : je ne pensais pas que ça montait si haut dans cette région. Devant moi, alors que la forêt fait place à des prés et l’Emmental à la campagne bernoise, d’autres sommets familiers apparaissent : la chaîne du Gantrisch, encore enneigée, et à son extrémité est, le Stockhorn au-dessus de Thoune. Cela me fait penser que j’approche de la fin de cette branche nord de la ViaJacobi : la prochaine étape me mènera à Riggisberg, où elle rejoint la variante sud.
Un long escalier raide descend au village d’Utzigen (690 m), moitié campagnard, moitié village dortoir : Berne n’est qu’à 20 minutes en train. La gare se trouve dans le village voisin de Boll, 150 mètres plus bas, avec une ambiance de banlieue résidentielle plus marquée. Après cinq heures de marche, dont plus de la moitié sur des surfaces dures, j’ai mal aux pieds et je me demande si je ne ferais pas mieux de m’arrêter là. La fin officielle de l’étape se trouve au centre de Berne, mais cela impliquerait encore près de trois heures de marche, ça fait trop. J’opte pour un compromis : la gare de Gümligen est atteignable en un peu plus d’une heure et je pourrai dire en toute légitimité que je ne manquerai pas grand-chose si je ne fais pas les derniers kilomètres urbanisés jusqu’à la Fosse aux ours.
Cela dit, poursuivre jusqu’à Gümligen nécessite de faire la troisième et dernière grande montée de la journée. Je traverse le fond plat de la vallée de la Worbe, regardant passer un train dont la couleur orange vif contraste fortement avec le vert des champs dans la vallée. Depuis ici, je me rends compte que Boll et Utzigen constituent une agglomération bien plus grande que je ne le pensais : tout le versant oriental de la vallée est couvert d’immeubles, dont certains sont vraiment très grands et, soyons honnêtes, très moches.
La montée depuis Boll jusqu’au sommet du Dentenberg, qui sépare les vallées de la Worbe et de l’Aar, ajoute 200 mètres au dénivelé du jour. Cette montée est raide mais agréablement ombragée, alternant sentiers et petites routes goudronnées. En haut de la montée, que je continue vers l’ouest, d’abord sur une route, puis sur une piste de ferme et enfin, après le hameau d’Amselberg, en suivant un sentier qui descend à travers les prés jusqu’au bord de la forêt, avec une très belle vue sur les premiers sommets de l’Oberland bernois. La descente devient plus raide, le sentier plongeant le long d’un ruisseau qu’il franchit à gué quatre fois avant de finalement déboucher en haut de la ville de Gümligen. Il faut encore 15 minutes jusqu’à la gare, où j’arrive avec un timing parfait (et tout à fait accidentel car je n’avais pas regardé l’horaire) trois minutes avant l’arrivée d’un train. Une longue journée donc, et une étape un peu gâchée par le taux élevé de bitume (même si je n’ai presque pas vu de voitures), mais les jolis paysages et autres points d’intérêt en ont fait une journée agréable.
Etape précédente
Tourengänger:
stephen

Communities: Randonneur
Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare (1)