Silvretta-Hütte

PREMIER JOUR
↑1'257m - ↓231m - 3.75h - 13.3km

Une chaleur très humide avec risque d'averse nous accompagne dans la première partie de la montée depuis le parking de Monbiel (1'307m), une longue marche sur la partie asphaltée d'un des accès à l'alpe Sardasca (1'646m). On pique-nique le long de la rivière avant d'attaquer la dernière montée, qui s'avérera pour moi bien plus difficile que je ne pensais, la faute à un coup de chaud au début du chemin.

On attend longtemps la cabane (alors qu'elle était visible depuis la vallée), mais les derniers mètres sont vite avalés une fois qu'elle se découvre à nous. Après une courte pause à la Silvretta-Hütte (2'341m) - il n'est que 15h - nous allongeons les sacs pour ne garder que de quoi faire un bel apéro, quelque part sur le Gletscherpfad, avec les 3'000 de la Silvretta et ce qu'il reste des glaciers en panorama.

Malheureusement, le ciel se couvre rapidement et on redescend à la cabane dans un brouillard épais, pour bien finir cette journée.


DEUXIEME JOUR
↑751m - ↓1'778m - 5.75h - 16.8km

Les conditions météo sont beaucoup plus agréables. Le petit-déjeuner à 7h nous met dehors juste après 8h. 10 minutes après avoir quittés la cabane, on se rafraîchit dans un des petits lacs de montagne du parcours (il y en aura d'autres !). On redescend rapidement avant de se décider à suivre le Silvrettabach, qui nous remonte au milieu des pâturages dans un cirque glaciaire. Les derniers mètres du col sont assez pentus, et on profite d'une pause repas au Scharte (2680m), point culminant de notre randonnée.

Une descente dans des éboulis, puis une plongée vers le lac glaciaire en fond de vallée, font souffrir nos genoux. Nous faisons une pause à la Seetalhütte (2'065m), une cabane non-gardée sur le sentier. La chaleur ressentie est importante, heureusement qu'une petite brise vient rendre la descente jusqu'à l'alpe Sardasca un peu plus tenable. Il y a des gens qui montent, on se demande vraiment où ils se rendent, et pourquoi avoir choisi les heures les plus chaudes...

Au retour, nous empruntons la rive droite du torrent, bien ombragée, histoire de varier la balade. On est de retour au parking après avoir beaucoup sué, et des pieds qui chauffent également pas mal.