Lai da Rims
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English version
Nous n’avions pas du tout l’intention d’aller au Lai da Rims, nous voulions monter au Piz Chavalatsch. Mais presque tout de suite, au départ de Santa Maria, nous tombons sur un sentier qui ne semble exister que sur la carte, pas sur le terrain. Nous faisons demi-tour, montons quelques lacets de la route du Pass Umbrail, jusqu’à ce que nous arrivions au virage (1499 mètres) où nous pensons pouvoir récupérer l’itinéraire prévu. Deuxième déception : la piste qui part en forêt vers Döss Cotschen est fermée, suite à un éboulement. Nous avons perdu trop de temps pour chercher d’autres alternatives – la randonnée prévue était déjà très longue sans cette perte de temps supplémentaire – et nous décidons donc de changer de projet et de monter au Lai da Rims.
Nous traversons au-dessus du camping de Santa Maria le long d’un petit bisse, redescendons par Döss de las Levras, puis montons la piste plutôt monotone jusqu’à Pra da Vau avec son arrêt de bus perdu au milieu de nulle part à 1778 mètres. Encore deux ou trois lacets de la piste, puis le sentier du lac bifurque à gauche et la randonnée devient tout de suite plus intéressante. Une jolie montée en forêt débouche sur un amphithéâtre grandiose de cascades, de falaises et de torrents rugissants après la pluie des derniers jours. Nous traversons l’Au da Rims sur une passerelle en bois, puis attaquons une montée nettement plus soutenue, le sentier grimpant en de très nombreux lacets, se rapprochant petit à petit d’un ravin profond, où un autre torrent saute par-dessus d’autres cascades encore. Ce sentier est raide, mais très bien profilé et assez large pour ne jamais être délicat, malgré quelques passages que certains trouveraient peut-être un peu exposés. En tout cas, il n’est pas assez difficile pour décourager les nombreux cyclistes qui descendent en sens inverse : je suppose qu’ils sont montés au Pass Umbrail en bus et descendent par ici après avoir fait le Piz Umbrail.
Le sentier grimpe jusqu’à la base d’une falaise, puis s’enfonce dans le ravin que nous avons vu plus bas, plus raide que jamais. Mais la montée touche à sa fin et, subitement, nous nous trouvons sur du plat à 2420 mètres. Le Lai da Rims n’est pas encore visible, mais il suffit de dix minutes de marche en descente toute douce pour arriver sur la rive du lac, au milieu d’un paysage très minéral et très sauvage. Au-delà du lac, le Piz Umbrail est saupoudré de neige fraîche : il y a eu beaucoup de pluie ces derniers jours, et au-dessus de 2700 mètres elle a dû tomber sous forme de neige.
Nous faisons le tour du lac, admirant les reflets et la couleur de l’eau, qui passe sans arrêt du bleu au gris, puis de nouveau au bleu. A l’extrémité nord du lac, il faut traverser le torrent déversoir sur ce que les Anglais appellent des stepping stones. Nous sommes ici juste au-dessus de la grande cascade que nous avons vue depuis la passerelle en bas.
Nous nous installons sur l’herbe pour manger notre pique-nique au soleil… mais nous avons à peine entamé notre dessert de torta da nusch qu’une giboulée digne des côtes galloises arrive de nulle part. En l’espace de cinq minutes le vent se lève, de gros nuages noirs remplissent le ciel et une grêle forte et glaciale se met à tomber. Nous remballons nos affaires et terminons rapidement notre tour du lac. Je me dis que j’aurais dû emmener des gants… puis c’est fini, le soleil revient et le mois d’août remplace à nouveau celui de mars.
Nous redescendons par le même chemin jusqu’à Pra da Vau. Juste avant l’arrêt de bus, une feuille de papier a été posée sur un rocher, bien en vue. Sur la feuille est écrit : Salut xxx, nous rentrons et ne t’attendons pas. A plus tard. Sympas les copains… Plutôt que de redescendre à Santa Maria par la même piste qu’à la montée, nous suivons l’itinéraire de l’autre côté du Val Vau, en direction de Valchava. Nous croisons l’unique bus de la journée qui, à ma grande surprise, est un vrai car postal de taille adulte, bien que la route ne soit pas goudronnée. Je m’attendais à un minibus !
Cet itinéraire est plus intéressant que celui de la montée. Après un kilomètre de piste horizontale, un petit sentier se détache à droite et descend le long de l’Au da Vau. C’est souvent glissant en raison des racines, mais le sentier finit par nous ramener sur la route de la vallée juste à l’entrée de Santa Maria. Même si ce n’était pas du tout la randonnée prévue, la journée a été bien belle.
Nous n’avions pas du tout l’intention d’aller au Lai da Rims, nous voulions monter au Piz Chavalatsch. Mais presque tout de suite, au départ de Santa Maria, nous tombons sur un sentier qui ne semble exister que sur la carte, pas sur le terrain. Nous faisons demi-tour, montons quelques lacets de la route du Pass Umbrail, jusqu’à ce que nous arrivions au virage (1499 mètres) où nous pensons pouvoir récupérer l’itinéraire prévu. Deuxième déception : la piste qui part en forêt vers Döss Cotschen est fermée, suite à un éboulement. Nous avons perdu trop de temps pour chercher d’autres alternatives – la randonnée prévue était déjà très longue sans cette perte de temps supplémentaire – et nous décidons donc de changer de projet et de monter au Lai da Rims.
Nous traversons au-dessus du camping de Santa Maria le long d’un petit bisse, redescendons par Döss de las Levras, puis montons la piste plutôt monotone jusqu’à Pra da Vau avec son arrêt de bus perdu au milieu de nulle part à 1778 mètres. Encore deux ou trois lacets de la piste, puis le sentier du lac bifurque à gauche et la randonnée devient tout de suite plus intéressante. Une jolie montée en forêt débouche sur un amphithéâtre grandiose de cascades, de falaises et de torrents rugissants après la pluie des derniers jours. Nous traversons l’Au da Rims sur une passerelle en bois, puis attaquons une montée nettement plus soutenue, le sentier grimpant en de très nombreux lacets, se rapprochant petit à petit d’un ravin profond, où un autre torrent saute par-dessus d’autres cascades encore. Ce sentier est raide, mais très bien profilé et assez large pour ne jamais être délicat, malgré quelques passages que certains trouveraient peut-être un peu exposés. En tout cas, il n’est pas assez difficile pour décourager les nombreux cyclistes qui descendent en sens inverse : je suppose qu’ils sont montés au Pass Umbrail en bus et descendent par ici après avoir fait le Piz Umbrail.
Le sentier grimpe jusqu’à la base d’une falaise, puis s’enfonce dans le ravin que nous avons vu plus bas, plus raide que jamais. Mais la montée touche à sa fin et, subitement, nous nous trouvons sur du plat à 2420 mètres. Le Lai da Rims n’est pas encore visible, mais il suffit de dix minutes de marche en descente toute douce pour arriver sur la rive du lac, au milieu d’un paysage très minéral et très sauvage. Au-delà du lac, le Piz Umbrail est saupoudré de neige fraîche : il y a eu beaucoup de pluie ces derniers jours, et au-dessus de 2700 mètres elle a dû tomber sous forme de neige.
Nous faisons le tour du lac, admirant les reflets et la couleur de l’eau, qui passe sans arrêt du bleu au gris, puis de nouveau au bleu. A l’extrémité nord du lac, il faut traverser le torrent déversoir sur ce que les Anglais appellent des stepping stones. Nous sommes ici juste au-dessus de la grande cascade que nous avons vue depuis la passerelle en bas.
Nous nous installons sur l’herbe pour manger notre pique-nique au soleil… mais nous avons à peine entamé notre dessert de torta da nusch qu’une giboulée digne des côtes galloises arrive de nulle part. En l’espace de cinq minutes le vent se lève, de gros nuages noirs remplissent le ciel et une grêle forte et glaciale se met à tomber. Nous remballons nos affaires et terminons rapidement notre tour du lac. Je me dis que j’aurais dû emmener des gants… puis c’est fini, le soleil revient et le mois d’août remplace à nouveau celui de mars.
Nous redescendons par le même chemin jusqu’à Pra da Vau. Juste avant l’arrêt de bus, une feuille de papier a été posée sur un rocher, bien en vue. Sur la feuille est écrit : Salut xxx, nous rentrons et ne t’attendons pas. A plus tard. Sympas les copains… Plutôt que de redescendre à Santa Maria par la même piste qu’à la montée, nous suivons l’itinéraire de l’autre côté du Val Vau, en direction de Valchava. Nous croisons l’unique bus de la journée qui, à ma grande surprise, est un vrai car postal de taille adulte, bien que la route ne soit pas goudronnée. Je m’attendais à un minibus !
Cet itinéraire est plus intéressant que celui de la montée. Après un kilomètre de piste horizontale, un petit sentier se détache à droite et descend le long de l’Au da Vau. C’est souvent glissant en raison des racines, mais le sentier finit par nous ramener sur la route de la vallée juste à l’entrée de Santa Maria. Même si ce n’était pas du tout la randonnée prévue, la journée a été bien belle.
Tourengänger:
stephen

Communities: Randonneur
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