Brünigpass

Cette randonnée est une approche plutôt intéressante pour démarrer la Brienzergrat : en partant de la gare de Brünig-Hasliberg (1002m) un peu après 10h, on atteint rapidement les 2'000m qu'on ne quittera pas pendant 2 jours, et cela nous permet de viser un hébergement au Brienzer Rothorn.

Mais d'abord, il faut traverser divers alpages de moyenne altitude, curieusement vides de troupeaux. Il commence à faire chaud, et les insectes sont assez agressifs. Au niveau de Wiler Vorsäss (1384m), on découvre enfin le lac de Brienz et la crête qui le domine sur sa rive droite ! C'est alors que je m'aperçois qu'on n'a pas vraiment suivi la route que j'avais préparée : il y a une voie plutôt directe pour le Rothorn, mais je voulais d'abord passer par le Wilerhorn et suivre la crête. Aussi, on se réoriente au niveau du P.1424 et on entreprend la montée vers le sommet.

On atteint le Wilerhorn (2005m) sans avoir croisé beaucoup de monde - mais cela va changer. On aperçoit d'abord des troupeaux de vaches et de moutons sur l'ancien domaine skiable de Lungern-Schönbüel, Puis on commence à rattraper d'autres groupes de randonneurs, en particulier au niveau de Gibel (2040m). Le chemin est ensuite plutôt large et nous emmène tranquillement à un pré-sommet de l'Arnihaaggen (2207m), puis au col de l'Eisee (2025m), avant une dernière montée vers le sommet du Brienzer Rothorn (2348m), qu'on atteint vers 16h.

Il est encore tôt donc on profite de la vue et du faible nombre de personnes sur le sommet et sur la plate-forme du Rothorn Kulm (2258m). L'hôtel nous offre même une upgrade : alors que nous avions réservé dans le dortoir un peu à l'écart, on nous met dans une chambre de 8 lits, ce qui nous fait profiter de la douche et d'un peu plus de confort. Un apéro juste au-dessus de la mini-gare d'arrivée, un dîner au restaurant, et une dernière montée au Schongütsch (2319m), pour le coucher de soleil, concluent cette belle journée et nous aident à prendre des forces pour la longue journée du lendemain.