Retour au Jänzi


Publiziert von stephen , 5. Februar 2017 um 18:05.

Region: Welt » Schweiz » Obwalden
Tour Datum:28 Januar 2017
Schneeshuhtouren Schwierigkeit: WT1 - Leichte Schneeschuhwanderung
Wegpunkte:
Geo-Tags: Pilatusgebiet   CH-OW 
Zeitbedarf: 4:30
Aufstieg: 500 m
Abstieg: 500 m
Strecke:Langis – Jänzi – Wolfetsmatt – Langis
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Langis, car postal depuis cff logo Sarnen
Zufahrt zum Ankunftspunkt:idem

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Que le temps passe vite… presque quatre années se sont écoulées depuis ma dernière visite au Jänzi, en février 2013, cela semble à peine croyable. Cette fois-là, j'accompagnais une collègue de travail : quatre ans plus tard, c'est une amie qui est venue passer le week-end en Suisse et qui a envie d'essayer la randonnée à raquettes pour la première fois (après quelques faux départs qui se sont transformés en rando sans raquettes en raison du manque d'enneigement…). Le choix du Jänzi est évident : pas très loin de la maison, pas de difficultés techniques, mais un parcours suffisamment varié pour se faire une idée des plaisirs de la raquette à neige.

Nous prenons le train pour Sarnen à 10 heures du matin, puis un car postal qui quitte rapidement la vallée et sa brume pour les hauteurs ensoleillées au-dessus. Je suis étonné du peu de neige qu'il y a : sur les pentes orientées au sud-est au-dessus du village de Stalden, il y a de grandes étendues d'herbe verte, là où je m'attendais à de la neige profonde. Lucerne a passé les trois dernières semaines dans le brouillard et sous la barre du zéro degré, et la neige tombée début janvier est restée. En altitude, au-dessus de la nappe de brouillard, le soleil a fait son travail malgré des nuits glaciales, et la neige a fondu en grande partie.

Nous restons dans le bus jusqu'à son terminus à Langis, à 1442 mètres d'altitude. Il y a davantage de neige ici – tant mieux - mais cela n'a rien à voir avec ce que j'ai connu en 2013, le lendemain d'une grosse chute de neige fraîche. Le parking est quand même bien rempli ; à côté des voitures, on se prépare pour aller faire un petit tour à ski de fond ou à raquettes.

La randonnée commence de façon assez catastrophique. En serrant la lanière au talon de ma raquette gauche, j'entend un "clac" sec…  et voilà la moitié de la boucle plastique qui permet de serrer la lanière par terre, cassée nette. Sans fixation au talon, mon pied ne va pas tenir en place sur la raquette, je n'irai pas loin comme ça. J'improvise une fixation de fortune en faisant un gros nœud dans la lanière… tiendra, tiendra pas ? Je me dis que le baptême de raquettes de mon amie risque de se terminer au premier bistrot d'alpage, au bout d'un quart d'heure !

Bon, essayons quand même, nous verrons bien. Nous partons en montée toute douce, en choisissant un chemin à travers les bois pour éviter les pistes de ski de fond, qu'il faut néanmoins traverser de temps en temps. J'essaie quelques pas en montée plus raide et une petite glissade en descente pour voir comment ma fixation improvisée va réagir : étonnamment, il semble tenir.

Au-delà de Schwendi Kaltbad (1440 m), nous quittons enfin la zone de ski de fond et commençons à grimper au-dessus du fond plat de la vallée du Schlierental. Il y a une multitude de traces dans tous les sens entre les arbres, chacun ayant choisi son propre cheminement à travers la forêt, en direction du nord-est. A l'ombre de la forêt et à l'abri du soleil, la neige est restée parfaitement poudreuse : pourtant, la dernière chute de neige remonte à deux semaines en arrière. Alors que nous nous arrêtons pour boire, je me retrouve accidentellement sur les fesses dans la neige profonde et dois faire usage des mains pour m'extirper. Et comme j'ai justement enlevé mes gants,  j'ai l'occasion de tester la température de la neige à mains nues. Pas étonnant, elle est froide !

La forêt devient plus dense à présent et la pente se redresse un peu, jusqu'à ce que nous atteignions une petite selle boisée (Egg, 1608 m). Il y a un carrefour de plusieurs sentiers ici et aussi une petite cabane en bois, perdue au milieu de la forêt. Poursuivant notre route vers le nord-est, nous traversons quelques grandes clairières puis, après une dernière montée raide, nous débouchons subitement sur la crête large et plate qui mène à la grande croix sommitale du Jänzi, le point le plus élevé du ce petit tour à 1787 mètres.

La vue depuis la crête du sommet est impressionnante, particulièrement vers sud et l'est où une quantité innombrable de montagnes noires et blanches s'étale devant nous. Le Titlis est très en vue juste en face de nous, tout comme les pointes déchiquetées des Gross et Chli Spannort au fond de la vallée d'Engelberg. Plus au sud, je suis incapable d'identifier les innombrables sommets de ce qui doit être la région du Susten et du Grimsel tandis que vers l'ouest, les hauts sommets de l'Oberland bernois se lèvent derrière le col du Brünig.

Une petite brise fraîche souffle sur la crête, alors nous descendons de quelques mètres sur le versant sud, où nous trouvons quelques mètres carrés d'herbe sèche sous un grand arbre : juste ce qu'il faut pour la pause midi. Comme d'habitude j'ai fait de la soupe ; j'ai aussi amené du jambon de Parme, du salami d'Appenzell (mais comment le salami peut-il être d'Appenzell ??), du pain, du Stilton ramené d'Angleterre et du raisin. Pour sa part, mon amie a eu la bonne idée d'amener du chocolat belge : tout cela est un régal. Nous restons là pendant 45 minutes, nous gavant de bonnes choses et de la vue exceptionnelle.

La descente maintenant… Les premiers 120 mètres de dénivelée sont assez raides, offrant toutes sortes de possibilités pour s'essayer aux techniques de la descente sur raquettes, y compris celle qui consiste à choisir exprès une pente un peu trop raide et à en descendre les deux tiers sur les fesses. Il y a quatre ans, il y avait même trop de neige ici : on s'enfonçait presque jusqu'aux genoux, il fallait vraiment beaucoup d'effort. Aujourd'hui, c'est plus simple : il ne reste qu'une fine couche de neige sur ces pentes orientées au sud, l'herbe dépasse par endroits.

La partie escarpée de la descente se termine aux chalets de Siwellenbrunnen, 1604 m. Nous continuons en descente plus douce, toujours à la recherche de pentes qui nous permettront quelques glissades supplémentaires, mais il devient de plus en plus difficile de repérer l'itinéraire qui permettra d'éviter au maximum les zones dépourvues de neige. Nous passons à côté du chalet de Wolfetsmatt (1454 m), avant d'atteindre la fin de la descente et le point le plus bas de la randonnée, une centaine de mètres en dessous. Depuis ici, nous suivons une piste forestière enneigée pendant environ 45 minutes, en passant devant d'autres chalets isolés. La piste monte doucement mais régulièrement, c'est plutôt fatiguant après l'effort court mais soutenu de la descente que nous venons de terminer.  La piste débouche sur la route à quelques centaines de mètres en dessous de Langis, où nous terminons cette randonnée en boucle vers quatre heures et demie. Ma réparation de fortune au talon gauche a tenu bon, je ne sais pas trop comment, et j'ai pu faire toute la randonnée sans aucun problème. Il y a 40 minutes à attendre avant le bus de 17h 11, que nous passons fort agréablement avec thé chaud et bière fraîche  dans la grande salle conviviale de l'auberge de Langis. Mon amie a enfin eu son baptême de raquette et semble tout à fait ouverte à l'idée de remettre cela une autre fois.

Tourengänger: stephen


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