Cabane Rambert
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C’est par une grosse chaleur sous un soleil qui tape fort que nous commençons cette randonnée à Jorasse (1930 m), après une montée en télésiège. Le balisage paraît indiquer une fausse direction, car il montre un sentier qui sembre redescendre vers Ovronnaz, mais c’est effectivement cette direction qu’il faut prendre. Le sentier descend jusqu’au départ d’un téléski (c’est la seule évidence que l’on voit du domaine skiable pendant toute la randonnée) puis continue à la lisière de la forêt jusqu’à Saille (1790 m). Jusqu’à ce point on n’a fait que de descendre ; c’est ici que commence la montée.
Montée en pente assez douce pour commencer, le long d’un torrent, vers une cascade. Montée plus raide ensuite, pour gagner le haut de cette cascade. En haut de cette partie raide, on arrive à Plan Coppel, avec le Grand Muveran impressionnant en toile de fond.
Plan Coppel est une jolie vallée avec un ruisseau au milieu. Le sentier longe le fond plat de la vallée, ce qui offre un peu de répit après la montée depuis Saille. Puis c’est un second raidillon qu’il faut monter – plus rocheux cette fois-ci, avec quelques petits névés à passer. En haut de ce nouveau passage raide, on arrive dans la cuvette sauvage de Plan Salentse à 2300 mètres, encore en grande partie couverte de neige en ce mois de juin. Après ce second replat, il reste un peu moins de 300 mètres à monter pour gagner la cabane. Il fait chaud, on transpire… mais la vue depuis la cabane mérite largement l’effort.
Nous profitons de la terrasse de la cabane pendant une heure, puis entamons la descente par le même chemin. Du col sous la cabane, la descente jusqu’à Plan Salentse est rendue beaucoup plus rapide que la montée par la présence d’un long névé que nous prenons tout droit en glissade… rapide, mais dur pour les muscles des cuisses ! Nous avançons vite car la météo est en train de se dégrader assez rapidement, avec de gros nuages noirs qui apparaissent au-dessus de la Frête de Saille. Visiblement un orage se prépare. Nous redescendons à Plan Coppel, puis à Saille, toujours au sec. L’orage nous suit, les coups de tonnerre se rapprochent, les premières gouttes de pluie nous rafraîchissent. En dessous de Saille, c’est une large piste en forêt qui nous ramène en 40 minutes à Ovronnaz… où nous arrivons juste à temps. Un quart d’heure plus tard, alors que nous sommes bien au sec à l’intéreur, c’est un vrai déluge qui s’abat sur la voiture !
Tourengänger:
stephen

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