Walserkamm version d'Est en Ouest
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Le Walserkamm ! Ma première vision de cette belle rando (course ?) aérienne vient des vidéos mises en ligne par l’office du tourisme du Vorarlberg qui permettent de découvrir le Land vu ciel. L’aspect particulièrement esthétique de cette suite d’arête n’a cessé depuis de m’obséder. Fallait tout de même trouver le créneau météo pour éviter de se prendre le mauvais temps pendant cette très longue randonnée. Bref rien de plus idéale qu’une des premières belles journées d’été pour se lancer dans l’aventure.
Départ à 6h00 de la maison on atteint le parking du Furkajoch vers 7h00. Première étape le Pfrondhorn (1949m). C’est peut être la première véritable journée d’été, mais nous décollons du parking dans une brume épaisse et les restes de névés qui traversent le sentier rendent la progression et l’orientation parfois délicate. L’antécime du Pfrondhorn est rapidement atteinte, mais l’épaisse brume et la perspective d’une longue glissade sur une pente herbeuse humide nous font renoncer à cet objectif. Direction alors le Löffelspitze, ascension plus rocheuses et donc moins sujette aux glissades (enfin c’est tout relatif). L’arrivée au sommet nous offre un spectacle magnifique ! La brume se dissipe et nous dévoile un à un tous les sommets de la Silvretta et du Montafon, c’est à couper le souffle et on ne regrette plus d’avoir renoncé au Pfrondhorn et jouir de ce panorama.
Ensuite direction la Mutabellaspitze et déjà les premières difficultés qui se présentent. Un passage rocheux en désescalde d’une vingtaine de mètres se négocie avec précaution. Le rocher est un peu délité, mais un câble donne un surplus de confiance. Après cette section alpine on retrouve ce qui sera notre lot tout au long de la journée : une arête herbeuse bien raide parsemée de blocs rocheux. On atteint sans problème la Mutabellaspitze et enquillons dans la foulée vers la Gehrenspitze. Peut après ce sommet nous devons nous résoudre à laisser ma chérie interrompre la traversée. Les passages escarpés et les petites, mais sévères montées/descentes entre deux sommets ont eu raison de son mental et de son physique.
C’est donc à deux que nous poursuivons l’odyssée. Le rythme s’accélère et les sommets défilent régulièrement. A midi trente, nous atteignons la Tälispitze, soit environ la moitié de notre parcours. Une petite pause et en route pour la suite des hostilités. Après deux petits sommets sans trop de problème, vient la dernière difficulté, le Hochgerach. C’est un peu labyrinthique, on contourne un secteur rocheux, revenons sur l’arête, puis un autre secteur rocheux, le vide étant toujours bien présent.
Après ce gros morceaux, je me fais encore une petite frayeur sur une désescalade en traversé sur le Rappenköpfle. Le gros bac que je pensais utiliser n’était en fait qu’un vulgaire bloc rocheux qui serait parti avec moi pour une chute de 10 m L. Ouf j’ai eu chaud…Fallait bien que je fasse une bêtise à la dernière difficulté !
Reste ensuite à rejoindre la voiture par le long et interminable route forestière qui mène jusqu’à la petite station de ski où j’ai garé la voiture hier. Après avoir failli mourir écraser sur des gravats, j’ai bien failli mourir d’ennui tellement c’était long.
Météo et conditions : Journée caniculaire !
Horaire : 9h45
Participants : Martin et Murielle (abandon après la Gehrenspitze)
Itinéraire : Walk the skyline
Descente : Longue...Une meilleure idée aurait été de descendre vers Schnifis.
Départ à 6h00 de la maison on atteint le parking du Furkajoch vers 7h00. Première étape le Pfrondhorn (1949m). C’est peut être la première véritable journée d’été, mais nous décollons du parking dans une brume épaisse et les restes de névés qui traversent le sentier rendent la progression et l’orientation parfois délicate. L’antécime du Pfrondhorn est rapidement atteinte, mais l’épaisse brume et la perspective d’une longue glissade sur une pente herbeuse humide nous font renoncer à cet objectif. Direction alors le Löffelspitze, ascension plus rocheuses et donc moins sujette aux glissades (enfin c’est tout relatif). L’arrivée au sommet nous offre un spectacle magnifique ! La brume se dissipe et nous dévoile un à un tous les sommets de la Silvretta et du Montafon, c’est à couper le souffle et on ne regrette plus d’avoir renoncé au Pfrondhorn et jouir de ce panorama.
Ensuite direction la Mutabellaspitze et déjà les premières difficultés qui se présentent. Un passage rocheux en désescalde d’une vingtaine de mètres se négocie avec précaution. Le rocher est un peu délité, mais un câble donne un surplus de confiance. Après cette section alpine on retrouve ce qui sera notre lot tout au long de la journée : une arête herbeuse bien raide parsemée de blocs rocheux. On atteint sans problème la Mutabellaspitze et enquillons dans la foulée vers la Gehrenspitze. Peut après ce sommet nous devons nous résoudre à laisser ma chérie interrompre la traversée. Les passages escarpés et les petites, mais sévères montées/descentes entre deux sommets ont eu raison de son mental et de son physique.
C’est donc à deux que nous poursuivons l’odyssée. Le rythme s’accélère et les sommets défilent régulièrement. A midi trente, nous atteignons la Tälispitze, soit environ la moitié de notre parcours. Une petite pause et en route pour la suite des hostilités. Après deux petits sommets sans trop de problème, vient la dernière difficulté, le Hochgerach. C’est un peu labyrinthique, on contourne un secteur rocheux, revenons sur l’arête, puis un autre secteur rocheux, le vide étant toujours bien présent.
Après ce gros morceaux, je me fais encore une petite frayeur sur une désescalade en traversé sur le Rappenköpfle. Le gros bac que je pensais utiliser n’était en fait qu’un vulgaire bloc rocheux qui serait parti avec moi pour une chute de 10 m L. Ouf j’ai eu chaud…Fallait bien que je fasse une bêtise à la dernière difficulté !
Reste ensuite à rejoindre la voiture par le long et interminable route forestière qui mène jusqu’à la petite station de ski où j’ai garé la voiture hier. Après avoir failli mourir écraser sur des gravats, j’ai bien failli mourir d’ennui tellement c’était long.
Météo et conditions : Journée caniculaire !
Horaire : 9h45
Participants : Martin et Murielle (abandon après la Gehrenspitze)
Itinéraire : Walk the skyline
Descente : Longue...Une meilleure idée aurait été de descendre vers Schnifis.
Tourengänger:
Tony.

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