Elwertätsch : depuis Lauchernalp. La moquette attendra.
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En attendant le téléphérique, j'ai eu la surprise d'être reconnu par un autre hikr très actif (le fameux Dinu) sur la seule foi des rares images ou on me voit sur les sorties...je dois vraiment avoir une tête spéciale ! Très honoré par ma notoriété auprès d'un contributeur de niveau aussi relevé...
Itinéraire & conditions : neige en cours de transformation dans ces grandes pentes sud d'altitude, donc crouté le matin et mou l'après-midi avec pas mal de vieilles traces...mais comme ça n'enfonce pas trop le ski n'est pas désagréable - d'autant qu'on trouve encore des poches de poudreuse dans les contrepentes à l'ombre et les coins peu pentus. Bref c'est pas encore la neige de printemps que j'avais espéré un peu naivement mais c'est quand même pas trop mal. La largeur des pentes permet de plus de limiter le nombre de virages si on est pas à l'aise...de même de d'éviter les conversions à la montée puis qu'on peut franchir les quelques ressauts à 30° en mode traversant (et sur une bonne trace) : Agnès m'a remercié pour le choix de l'itinéraire, elle que son genou opéré gène toujours aux entournures dans les conversions et les pentes plus prononcées.
On peut partir de l'intermédiaire de Gandegg mais il est plus sympa de partir tout en haut, dans ce cas tirer toujours le plus à gauche possible (piste noire puis rouge) jusqu'à environ 2550m d'ou on quitte le domaine skiable pour peauter en direction NE sur un itinéraire bien visible : cela permet de garder un petit minimum de D+...et surtout d'éviter les 60m à 36° plein W (donc en neige dure le matin) qui sont à franchir si on veut couper au plus court depuis le haut des remontées.
La descente au pied du Tennbachhorn vers Weritzstafel est la plus à l'est et la moins raide des 3 figurant sur la carte (30° max), c'est aussi la plus solitaire, le petit bémol est qu'il faut retraverser 1.5 km ondulants en poussant les bâtons pour rentrer sur Lauchernalp à la fin : piste piétons damée, donc moins fatigant de porter les skis dans les 2 parties remontantes et de skater le reste.
Une dizaine d'autres personnes au sommet ce jour là après nous, tout les itinéraires sont bien sûr tracés, y compris un couloir d'allure sinistre en face menant au col entre Wilerhorn et Chastlerhorn (> 45° de visu...).
Météo : grand beau limpide, plutôt frais le matin (+1° à 2000m) avec vent de sud faible en bas mais modéré et pinçant au dessus de 3000m. Bien chaud l'après-midi.
Accès : train de 6h39 à Berne --> Goppenstein --> car postal pour Wiler (1420m). De là on enchaine un téléphérique, 2 télésièges et un télécabine pour monter au sommet du domaine skiable (Hockenhorngrat) à 3080m : 32 CHF le ticket randonneur pour l'aller simple. Au retour, si on ne descend pas jusqu'à Wiler par la piste de luge (actuellement plus enneigée jusqu'en bas), 10 CHF pour descendre en téléphérique depuis Lauchernalp. On a pris le car de 16h43 à Wiler -->Goppenstein --> Berne 18h22. Un monde fou sur les pistes, train de retour bondé, comme souvent en semaine quand il fait beau...à croire qu'on est vraiment nombreux à avoir pris une retraite anticipée ! Ou à tricher avec le home-office, c'est selon.
Restauration : un self plutôt sympa dans la gare du téléphérique de Lauchernalp, avec une vaste terrasse ensoleillée face au Bietschhorn.
Horaire : départ du haut des remontées 9h15, peautage vers 2560m 9h40, sommet 12h/12h45, retour 14h45.
Participants : Agnès & moi

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