Col du Brenner - Venise en famille et à vélo


Publiziert von Tony. , 29. Juni 2022 um 20:36.

Region: Welt » Italien » Friaul-Julisch Venetien
Tour Datum:11 Juni 2022
Mountainbike Schwierigkeit: L - Leicht fahrbar
Wegpunkte:
Geo-Tags: I   A   D 
Zeitbedarf: 10 Tage
Strecke:Brennero - Vipiteno - Rio de Pusteria - Brunico - Villabassa - Cortina - Pieve di Cadore - Farra d'Apago - Conegliano - Treviso - Venezia

Cette année j’ai cédé à la demande de ma chérie d’amour qui voulait depuis toujours aller voir Venise pour lorgner sur le topo Bikeline qui décrit un des deux grands itinéraires à vélo qui traverse les Alpes, en l’occurrence le Munich -  Venise avec près de 600 km. L’autre itinéraire étant Alpe - Adria de Salzbourg à Grado avec environ 400 km. Pour vaincre l’aversion de ma chère moitié pour les montées, j’a raccourci l’itinéraire pour démarrer au col du Brenner pour commencer les premiers jours avec un parcours essentiellement en descente et lui ait vendu un court-circuitage possible de l’étape Brunico - Villabassa par le train avant d’entamer la montée au col de Cimabanche. Elle finira tout de même par m’en vouloir un peu lorsque je me suis planté d’itinéraire après Fortezza en filant vers Bressanona, ce qui lui a valu 3 km de remontée en faux plat montant et me maudira pleinement lors de la raide montée à Pieve di Cadore ( heureusement que la cuisine du Locante ai Dogi était à la hauteur). Bien sûr que mini-randonneuse faisait également partie du voyage et si l’an dernier nous avions encore emmené la carriole pour palier aux grosses fatigues ou avoir un abri en cas de pluie, cette année elle est en vélo du début à la fin et réclame chaque jour de rouler toute seule dès que c’est plat ou en descente (pas trop raide) et ne réclame le follow-me que lorsque ça monte !!!!

 

Au niveau hébergement je pensais d’abord faire un mix entre camping et pension, mais le peu de camping sur l’itinéraire a fini par me faire renoncer définitivement à trimballer tous ces kilos pour juste quelques nuits. Ce sera finalement une bonne décision car le WE précédent de la Pentecôte, j’étais parti 3 jours en vélo- camping avec mini-randonneuse sur le lac de Constance et et découvert que quelques sangles destinés aux piquets présentaient d’importantes traces d’usures. Contact rapide avec Julien de Cyclo-Randonnée, organisation de l’envoi du double toit au SAV EXPED, à notre retour le paquet avec une toile réparée était déjà chez moi ! Bref super service comme on aimerait en avoir partout. Sur ces digressions…..

 

Dans le détail:

 

J1 Samedi 11.06 : Brennero - Vipiteno, 22km, 1h20 net ( 2h30 avec les pauses)

 

Il aura déjà fallu se farcir les bouchons en sortie d’Innsbruck avant d’entamer la montée vers le col du Brenner. On avance au pas et avons tout le loisir d’observer les chantiers du tunnel de base du Brenner qui devrait entrer en service en 2028, d’ici là il faudra encore patienter certains jours. Une fois arrivé à Brennero, nous garons la voiture au parking gratuit derrière l’église St Valentino et mini-randonneuse profite de l’aire de jeux juste à côté pour s’amuser pendant que nous préparons les vélos. Ensuite commence une longue et douce descente qui permet à notre fille de rouler toute seule pendant une dizaine de km avant de rejoindre le follow-me pour une descente en lacets particulièrement raide (13%). La descente interminable d’achève et viennent une succession de petites côtes dont le petit raidillon qui mène à Oberried nous oblige - ainsi que beaucoup d’autres - à pousser lors des derniers mètres. Ensuite une dernière descente et c’est l’arrivée à Vipiteno où nous un entamons un rituel d’arrivé qui ne nous abandonnera plus: un passage par le glacier le plus proche.

 

J2 Dimanche 12.06 : Vipiteno - Rio di Pusteria, 35km, 2h30 net (5h00 avec les pauses)

 

Après un excellent petit déjeuner au garni Faerber, départ un peu laborieux. Il aura fallu tout d’abord mettre en route une troupe pas encore totalement dans le rythme qui sera le nôtre pendant ces 10 prochains jours, puis effectuer un (premier) petit demi-tour après une petite erreur de navigation. Ce n’est qu’après avoir trouvé la piste cyclable qui se déroule entre la nationale et le Eisack que les choses s’apaise. La pente douce et une absence de traffic permettent à mini-randonneuse de poursuivre sur sa bonne lancée d’hier. A Stilves l’itinéraire quitte le fond de l’Eisacktal pour s’engager à flanc de montagne en traversant de petits villages avec un enchaînement de montées et descentes. Après Mezzaselva nous rejoignons à nouveau le fond de la vallée et la nationale. Des travaux avant Fortezza condamne la piste cyclable, mais il y a moyen d’éviter le trafic des voitures et camions en empruntant les trottoirs. C’est en arrivant au niveau du lac de retenu de Fortezza que je commet la seconde bourde de la journée en enquillant sans réfléchir dans la descente vers Bressanone. La punition est immédiate - enfin presque - puisque nous avons dû remonter près de 3 km en faux plat montant afin de retrouver la direction Brunico, et pan sur les doigts ! Après ça je vérifiais régulièrement notre position à l’aide du track GPS chargé sur le téléphone, surtout qu’il aura encore fallu se faire deux grosses montées - dont une à pieds lors des derniers mètres (Sciaves) avant d’arriver à Rio di Pusteria (ça sent tout de même un plus l’aventure que Mühlbach, non?)

 

J3 Lundi 13.06 : Rio di Pusteria - Brunico, 28km, 2h00 net (4h00 avec les pauses)

 

Première étape avec un dénivelé positif entre le départ et l’arrivée, oh pas grand chose, moins d’une centaine de mètres, mais en cumulé ça commence à faire beaucoup. Au départ, la piste longeant le lac de retenu de Rio di Pusteria offre un profil de petites vagues qui permet à mini randonneuse de s’amuser en tentant d’atteindre chaque fois le sommet de la bosse suivante avec l’élan pris auparavant ( c’est comme ça que les enfants apprennent à aimer le vélo :-) ). Suite du parcours sans grandes difficulté mis à part la remontée vers la nationale à Chiéves. Puis arrivée à Brunico et glace avant d’essuyer un petit orage. La météo en prévoyait presque chaque jours depuis notre départ et c’est la première fois qu’il pleut vraiment et on est content de ces étapes courtes qui autorisent une arrivée en début d’après-midi, les orages se développant en général en milieu d’après-midi.

 

 

J4 Mardi 14.06 : Brunico - Villabassa, 25km, 1h40 net, (3h00 avec les pauses)

 

Comme on se rapproche doucement des Dolomites, le dénivelé devient plus conséquent et le gradient des pentes se redresse. Pour se reposer un peu avant la montée au col de Cimabanche qu’elle redoute un peu, ma chérie d’amour emmène mini-randonneuse pour une liaison en train. Nous profitons donc de la matinée pour faire une promenade au château qui abrite le musée Messner de la montagne (fermé le mardi, c’est pas aujourd’hui que je le visiterai), puis j’accompagne mes femmes jusqu’à la gare où je les vois partir avec le train de 11h00 pour Villabassa. Ne reste plus qu’à me mettre en route moi aussi. Et je ne regrette en rien cette décision, au début la piste longe la Rienza qui est alors un torrent de montagne, dans une végétation superbe. Tunnels et petites montée se suivent alors qu’au-dessus la nationale déroule soutenue par d’imposants pylônes de béton. A Valdaora di sotto, l’itinéraire quitte le cours de la Rienza pour remonter vers Valdoara di mezzo (logique) et finir à Valdaora di sopra (évident, bref ça monte un peu, moyen, beaucoup). Courte pause de midi sur les bords du lac de retenu éponyme et c’est en répartant que se dévoilent -  enfin - les contreforts des Dolomites. Il ne me reste plus que quelques km pour rejoindre ces dames et profiter du reste de l’après-midi pour découvrir la parc animalier de la maison de Gustav Mahler situé entre Villabassa et Dobbacio.

 

J5 Mercredi 15.06 : Villabassa - Cortina d’Ampezo, 25km, 3h00 net, (5h00 avec les pauses)

 

Sans conteste la plus belle étape depuis notre départ! La piste empruntant une ancienne voie ferrée fait que le gradient est doux et la montée se fait sans - trop - d’effort. Comme nous ne sommes pas encore en haute saison, le tracé est émaillé de deux chantiers qui doivent redonner un aspect plus roulant à la piste avant l’arrivée des touristes (sachant qu’il seront tous en e-bike, c’est le contraire qu’il faudrait faire histoire de ne plus les voir vous dépasser à toute blinde et sans prévenir alors que vous monter tranquillement). Pour le premier entre le camping du lac et le cimetière militaire de Nasswand, une déviation passant par l’autre rive du lac a été mise en place. Le cadre reste sublime, on progresse entre les hautes parois des Dolomites de Sexten. Un peu plus loin un haut plateau offre une vue superbe sur les 3 Cime. Le second chantier interdit le passage sur la piste cyclable au niveau du Lago di Landro. Après avoir cherché en vain un hypothétique autre itinéraire on se résout à passer sous les barrières. Quelques km plus loin on croise d’autres vélos qui nous confirment dans ce choix. Petite pause au col de Cimabanche avant d’entamer la descente vers Cortina d’Ampezo et la glace du jour. Le soir nouvel orage alors que nous nous apprêtons à passer à table.

 

J6 Jeudi 16.06 : Cortina d’Ampezo - Pieve di Cadore, 33 km, 2h30 net, (4h00 avec les pauses)

 

Après une nuit qui ne restera pas dans les annales à l’hôtel Campania à Cortina, qui s’il devait assurer un certain standing il y a 50 ans, n’a pas connu de travaux de rénovation depuis, nous sommes parti pour Pieve di Cadore, une nouvelle étape tout en descente ou presque. Une section bien roulante aux environ d’Acquabona donne à mini-randonneuse à nouveau l’occasion de rouler un peu toute seule. Ensuite nous entrons dans le Val di Cadore et la vallée se rétréci rapidement. On suit toujours la tracé d’une ancienne voie ferrée qui passe parfois par de courts tunnel ou encore auprès d’anciennes gares réaménagées parfois en bar ou en bibliothèque. L’arrivée à Pieve di Cadore se méritera au bout d’une raide et longue montée. Après notre passage maintenant habituel à la gelateria locale, nous faisons un petit tour vers le Forte di Monte Ricco qui offre une vue superbe sur le Lago di Centro Cadore. Soirée plus qu’agréable au Locanta Ai Dogi en compagnie de Helga et Mathilde croisée régulièrement depuis Rio di Pusteria.

 

J7 Vendredi 17.06 : Pieve di Cadore - Farra d’Alpago, 46 km, 3h30 net, (5h30 avec les pauses)

 

Dès le départ nous entamons la partie la plus spectaculaire de la journée avec la fameuse « Serpentinenstrasse » qui descend en lacets depuis Pieve di Cadore à Perarolo di Cadore. Il s’agit de l’ancienne route qui à aujourd’hui été quasi déserté depuis la construction de la nationale (SS51,  au point que la circulation des voitures et camions y est désormais interdite et que seuls les riverains et les véhicules de secours peuvent y circuler. C’était une occasion rêver de laisser mini-randonneuse en liberté, mais la forte pente et nos recommandations de ne pas rouler trop vite ont vite fatigué ses petites mains toujours crispées sur les freins et elle a rejoint le follow-me au bout de 3 km. Ensuite nous poursuivons sur l’ancienne route jusqu’à Termine di Cadore ou il s’agit de circuler sur la nationale jusqu’à Castellavazzo. Après on se retrouve devant une piste cyclable impraticable et une nationale en travaux. Les deux voies de la nationale sont séparées par un petit muret en béton et sur chaque petite bande circule un flot ininterrompu de bus, camions et voiture, rien qui donne vraiment envie de s’y engager à vélo… Au bout d’une dizaine de minutes nous formons un groupe d’une dizaine de vélos et on décide - après conciliabule - de s’engager sur la nationale en formant un convoi ( en se disant qu’il n’y aura pas de chauffeur assez téméraire pour tenter de dépasser un groupe de dix vélos). C’est en provoquant temporairement un important ralentissement sur la SS51 que notre convoi fait son entrée dans Langarone. En sortie d’agglomération il s’agit de retraverser la nationale pour rejoindre la rive gauche du Piave et de le longer jusqu’a Ponte celle Alpin avant d’obliquer vers Farra d’Alpago et le Lago di Santa Croce sur lequel s’éclatent les kite surfers à notre arrivée. Nous sentons aujourd’hui que nous quittons les Dolomites, il commence à faire plus chaud et nous avons rempli nos gourdes à chaque point d’eau rencontré. Autre point qui me fait soucis, c’est que mon vélo freine de moins en moins efficacement, voire plus du tout, ce qui peut devenir dangereux lorsque j’ai mini-randonneuse dans le follow-me. Je me suis donc tout de suite - enfin après la glace d’arrivée - mis en quête d’un vélociste qui pourrait redonner du mordant à mes freins. J’ai rapidement mis la mains sur FerAlp et leur ait laisser mon vélo avec l’info que je venais le récupérer le lendemain à 8h00 pour aller à Conegliano.

 

J8 Samedi 18.06 : Farra d’Alpago - Conegliano, 35 km, 2h30 net, (7h30 avec les pauses)

 

Après un rapide petit déjeuner, je file chez Feralp pour récupérer mon vélo. Le boss me le ramène tout souriant il aura juste fallu changer les plaquettes des freins à disque qui était devenues poreuses après les fortes sollicitations auxquelles les freins ont été soumis depuis une semaine. Je n’ai jamais encore réfléchi au poids que j’avais à freiner; en comptant mes deux sacoches, le follow-me et sa passagère avec son propre vélo ç doit commencer à faire lourd. Il est évident que les freins ne doivent pas être dimensionnés pour stopper tout ce poids. L’itinéraire du jour commence ensuite par un petit col à 490m avant d’entamer une descente rapide et raide vers le Lagon Morto. Il fait de plus en plus chaud et le thermomètre doit fleurer avec les 30°C aujourd’hui. Aussi on multiplie les pauses. La première sur les bord du Lagon del Restello où nous retrouvons Goerg et Jane déjà croisé  hier. Ensuite nous poursuivons jusqu’à Vittorio Veneto où nous faisons un autre arrêt sur la terrasse d’un café sur la Piazza Flaminio de Vittorio Veneto, entourée de superbes bâtiments datant de la renaissance. Enfin on se pose pour le pique-nique dans une aire de jeux ombragée pour permettre à mini-randonneuse de se dépenser. L’après-midi est alors bien avancée lorsque l’on se met en route pour les 15 derniers km avant Conegliano qui nous réserve deux grosses « bosses ». L’autoroute qu’il s’agit de traverser - j’espérait qu’il y aurait un tunnel, mais non ce fut un pont - suivi de la longue montée vers Carpesica, et une autre montée vers Moro. Une fois arrivés à Conegliano, nous croisons à nouveau Georg et Jane et je reste sans voix lorsqu’ils me demandent si j’avais remarqué que certains paysages faisaient penser à la Toscane, heu je crois que je devais avoir la tête dans le guidon à ce moment là!

 

J9 Dimanche 19.06 : Conegliano - Trevise, 40 km, 2h30 net, (4h30 avec les pauses)

 

Une étape bizarre qui selon le topo fait 50 km, mais que nous avons pu réduire à 40 km en étudiant attentivement la carte la veille. En effet l’itinéraire officiel fait une grande boucle vers l’est à partir de Scuole Campagna en passant par Santandra, Villorba et Ponzano avant d’arriver sur Trévise par le nord. Alors qu’en continuant en ligne droite à partir du Scuole Campagna via San Vito sur la Strada di Santa Bona Vecchia on arrive directement sur le fortification Nord de Trévise en économisant près de 10 km. Comme il faisait toujours aussi chaud, la décision de raccourcir l’étape fut facile à prendre afin d’arriver dès le début de l’après-midi. Depuis la sortie des dolomites et encore plus nettement l’entrée en Vénétie, c’en est fini des belles pistes cyclable indépendante de la circulation du Sud Tirol. On sent que la culture du vélo-rondo ne s’est pas encore établie en Italie. Par contre quel engouement pour le vélo de route. On n’arrête pas de se faire dépasser ou de croiser des groupes de cycliste en tenues pimpantes juchés sur des Trek, Colnago, Specialized, Willier, ou Piranello tout carbone ce qui donne parfois lieu à des rencontres cocasse, par ex lorsque deux papis restent à notre hauteur un moment, nous demandent d’où nous arrivons, puis s’adresse a mini-randonneuse sur son follow-me « Quanti anni ai? » et nous quittent en lui lançant des « Bravissima!». Quand à ceux qui nous croisent c’est toujours drôle de les voir se retourner vers nous après leur passage!

 

Autrement petite alerte en arrivant dans les faubourgs de Trevise, je sens que le follow-me donne parfois des embardées à gauche ou à droite. Après un bref stop on s’aperçoit que ma petite passagère est sur le point de s’endormir (9 jours de vélo, ça fatigue à 5 ans). Par chance des parasols ouverts non loin indiquent la présence d’une gelateria. Une glace à la pistache remet un peu d’énergie dans son corps et nous permet d’accomplir les derniers mètres jusqu’à notre hôtel. On aura à peine de temps de prendre un douche, de faire un rapide tour en ville et de manger quelque chose qu’elle s’endormait déjà dans nos bras lors du retour. 

 

J10 Lundi 20.06 : Trevise - Venise, 10 km

 

Il fallait se rendre à l’évidence, les 9 étapes précédente et surtout la chaleur qui s’était installée depuis Faro d’Alpago avaient bien fatigué notre mini-randonneuse. L’intérêt de l’étape Trevise - Venise se situant essentiellement en sortie de Trevise avec la traversée de zones de résurgence de la Side, pour ensuite devenir plus monotone voire piégeuse au fur et à mesure que l’on s’approche de Mestre, nous avons décidé de shunter cette étape en train. Mais pas entièrement, on prendra le train jusqu’à Porto Marghera pour franchir la digue qui relie l’île au continent à vélo. Le matin on en profite pour visiter Trevise et se ballader dans le très beau quartier de Peschiera. Il porte le nom de l’ancien marché aux poisson et comporte de nombreux canaux, moulins et d’étroites petites rues pavée où il fait bon se perdre.
 

En début d’après-midi en prend le train pour Porto Marguera et devons bien sûr porter nos vélos de l’autre côté de la gare pour rejoindre la piste cyclable. Alors qu’on se prépare à partir, on entend arriver un couple qui monte péniblement ses vélos dans les escaliers et voilà qu’apparaissent Georg et Jane que nous avions vu pour la dernière fois à Conegliano. Devant une telle coïncidence ont décide d’arriver à Venise ensemble, ce qui fait la joie de mini-randonneuse qui brûle d’impatience à l’idée de remonter sur son vélo. Une fois sur place il faudra encore trouver le parking à vélo - la circulation des vélo étant interdite sur l’île - celui-ci est bien indiqué à gauche et mène via une rampe dans un parking souterrain où se trouve des box à vélo, prévu d’après les instructions pour un vélo...On y casera en mode tétris nos deux vélos, celui de mini-randonneuse, des sacoches, nos casques… Bref tout ce qui nous était inutile à Venise.

 

Mardi 21 et mercredi 22 : Venise

 

On avait dès le départ fait une croix sur les visites trop « culturelle » comme le Palais des Doges etc. Inutile d’y trainer mini-randonneuse. Elle a par contre adoré les petites traversé en Traghuetto, une service de gondole public mis en place par la ville pour aider les habitants à traverser le Grand Canal plus facilement vu qu’il n’existe à l’heure actuelle que 4 ponts. Bien entendu une autre excursion qu’elle a adoré c’est le jour où on est parti pour Murano. Elle aurait bien aimé passer sa journée à regarder les artisans qui formaient leurs oeuvres en verre. Enfin on aura tout de même réussi à l’emmener dans la plus grande église de Venise, la Basilique Santi Giovanni e Paolo avant de partir.

 

Jeudi 23 au Samedi 25 : Petit saut par Vérone et retour maison

 

Comme notre itinéraire en train pour le retour direct de Venise à Brennero contenait un changement à Vérone, nous avons décidé transformer ce changement en deux jours de tourisme à Vérone histoire de ne pas avoir à courir avec les vélos chargés pour attraper une hypothétique correspondance. Alors on est passé par le classique balcon de Juliette, les arènes etc. etc. Sans oublier une longue après-midi au parc de l’Arsenal où mini-randonneuse à d’abord pu jouer dans l’immense bassin qui - au plus profond - ne fait pas plus de 5 cm, avant de finir l’après-midi à l’aire de jeux juste à côté.

 

Le samedi matin on va pourtant avoir une belle surprise en voulant prendre notre train vers Brennero. D’abord le tableau des départ indique la voie 4, puis 10 minutes avant le départ on réalise qu’il y a eu un changement et que le train part maintenant voie 1. On se dirige vers les ascenseurs pour changer de quai et on découvre que le train qui nous attend sur la voie 1 est composé d’anciens wagons avec encore un marche-pied pour monter. Bien sûr il n’offre qu’un seul et unique compartiment à vélo en tête de train, wagon devant lequel nous arrivons alors qu’il y a déjà un petit attroupement devant la porte. Pour le contrôleur les choses sont claires, le compartiment à vélo est plein. Il n’y plus une seule place pour un vélo supplémentaire. On se retrouve donc avec nos 3 vélos, plus un quatrième malheureux à tenter une négociation avec le contrôleur. A force d’argument et surtout car nos discussions ont déjà entrainé un retard de 5 minutes au train, il nous laisse monter en nous répartissant aux deux extrémités du wagon les vélos placés chaque fois devant les portes. Moi d’un côté avec mini-randonneuse, Murielle de l’autre côté avec le propriétaire du 4e vélo. Pour optimiser un peu l’espace je place le petit vélo 16’’ de mini randonneuse simplement dans la galerie au-dessus des sièges, ce qui me vaut les applaudissements de quelques passagers. Si au premier arrêt le contrôleur doit refuser l’accès au train à deux autres cyclistes, les stations suivantes voient certaines places de vélos se libérer et ont arrivera même à Brennero avec tous nos vélos dans le compartiment dédié à cet effet. Après chargement de la voiture et retour sans histoire à la maison. 

 

Il n’y a plus qu’a trouver un itinéraire pour une semaine de vélo camping début septembre histoire de se créer de nouveaux souvenirs.

Participants: Mumu, Mini-randonneuse (5ans) et moi


Tourengänger: Tony.


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Kommentare (1)


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Bertrand hat gesagt:
Gesendet am 25. August 2022 um 09:52
J'ai un peu de retard sur mes lectures de hikr apès un été bien occupé, je savoure d'autant mieux le récit dont je n'ai pas perdu une ligne ! Bravo à vous trois...Dans mon souvenir, la montée à Pieve était quasiment la plus raide du séjour après Badgastein...

Marrant de voir que vous avez connu les mêmes affres vers Longarone, on aura le temps d'être tous retraités avant que ce soit terminé !


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