Buochserhorn
|
||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
J'ai profité d'une fenêtre météo pour faire un sommet que j'ai maintes fois considéré et finalement abandonné au cours des dernières années (pour des raisons diverses et variées). Je pensais n'y retrouver que de rares randonneurs, mais les trains sont bondés au départ de Lucerne - heureusement, ça se répartira bien sur le parcours.
En partant de Buochs (445m), nous ne sommes d'ailleurs déjà plus que 3... Le plafond nuageux est bas, et on devine que le soleil devrait apparaître à un moment. C'est presque mieux de ne pas apercevoir le sommet, on ne désespère pas tout de suite :) L'ascension est en effet plutôt brutale... A hauteur de la Forsthaus (928m), on entame d'ailleurs le chemin blanc-bleu, qui serpente à flanc de montagne - et qui restera en chemin alpin jusqu'au sommet.
Un peu avant Ribihuisli (1219m), je passe au-dessus de la mer de nuages. La forêt s'éclaircit, pour rendre encore plus visible la pente à côté de l'étroit sentier. Mais c'est vraiment les 100 derniers mètres qui donnent le caractère alpin à cette montée : le Gitzitritt (1420m) est un zig-zag vertical au milieu de la falaise, avec des câbles pour s'aider et se donner confiance. Il faut dire que le terrain est détrempé et donc extrêmement glissant. J'avais bien fait de choisir des chaussures stables et avec une bonne structure de semelle. Cette face est orientée nord, ce qui conserve l'humidité plus longtemps. On s'en aperçoit en atteignant la crête du Guberengrätli (1521m), une dizaine de minutes après l'échelle : l'herbe et les pierres sont sèches.
Je pique-nique sur le crête, un peu après le Gubertossen (1552m), avant d'attaquer la dernière montée. Je reste longtemps à profiter de la chaleur du soleil. Pour atteindre le Buochserhorn (1806m), il faut en effet encore compter trois-quart d'heure et évoluer sur une crête ombragée, très inclinée, et de nouveau très humide. Il n'y a qu'une petite dizaine de personnes en haut, ça doit être assez rare...
La descente en direction du téléphérique de Niederrickenbach est assez directe. Mais je n'y passe pas : à la hauteur du cloître - que je distingue au dernier moment comme je repasse dans le brouillard - je continue le chemin pour rejoindre la vallée. Cela s'effectue plus ou moins le long du ruisseau du Buoholzbach, et même sur la fin exactement sous les câbles du téléphérique. Le sentier est de nouveau passablement humide et, les jambes lourdes aidant, je dois me concentrer pour ne pas glisser sur des pierres.
Je rejoins la route cantonale et pousse encore un peu sur la droite pour finir à la gare de Dallenwil (485m).
En partant de Buochs (445m), nous ne sommes d'ailleurs déjà plus que 3... Le plafond nuageux est bas, et on devine que le soleil devrait apparaître à un moment. C'est presque mieux de ne pas apercevoir le sommet, on ne désespère pas tout de suite :) L'ascension est en effet plutôt brutale... A hauteur de la Forsthaus (928m), on entame d'ailleurs le chemin blanc-bleu, qui serpente à flanc de montagne - et qui restera en chemin alpin jusqu'au sommet.
Un peu avant Ribihuisli (1219m), je passe au-dessus de la mer de nuages. La forêt s'éclaircit, pour rendre encore plus visible la pente à côté de l'étroit sentier. Mais c'est vraiment les 100 derniers mètres qui donnent le caractère alpin à cette montée : le Gitzitritt (1420m) est un zig-zag vertical au milieu de la falaise, avec des câbles pour s'aider et se donner confiance. Il faut dire que le terrain est détrempé et donc extrêmement glissant. J'avais bien fait de choisir des chaussures stables et avec une bonne structure de semelle. Cette face est orientée nord, ce qui conserve l'humidité plus longtemps. On s'en aperçoit en atteignant la crête du Guberengrätli (1521m), une dizaine de minutes après l'échelle : l'herbe et les pierres sont sèches.
Je pique-nique sur le crête, un peu après le Gubertossen (1552m), avant d'attaquer la dernière montée. Je reste longtemps à profiter de la chaleur du soleil. Pour atteindre le Buochserhorn (1806m), il faut en effet encore compter trois-quart d'heure et évoluer sur une crête ombragée, très inclinée, et de nouveau très humide. Il n'y a qu'une petite dizaine de personnes en haut, ça doit être assez rare...
La descente en direction du téléphérique de Niederrickenbach est assez directe. Mais je n'y passe pas : à la hauteur du cloître - que je distingue au dernier moment comme je repasse dans le brouillard - je continue le chemin pour rejoindre la vallée. Cela s'effectue plus ou moins le long du ruisseau du Buoholzbach, et même sur la fin exactement sous les câbles du téléphérique. Le sentier est de nouveau passablement humide et, les jambes lourdes aidant, je dois me concentrer pour ne pas glisser sur des pierres.
Je rejoins la route cantonale et pousse encore un peu sur la droite pour finir à la gare de Dallenwil (485m).
Tourengänger:
gurgeh

Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare