Hirzli & Planggenstock

Le téléphérique du Niederurnen est fermé pour cause de Coronavirus, donc on monte à pied depuis la vallée. Le chemin est goudronné, mais c'est une véritable piste noire de ski, avec des pourcentages hallucinants (on comprend pourquoi l'utilisation du téléphérique est préférée !).

On était parti de Ziegelbrücke (423m) un peu plus tôt, ce qui a permis de s'échauffer avant d'attaquer 1'200m de dénivellé positif, avec seulement un mini-plat à hauteur de Morgenholz (983m), à l'arrivée du téléphérique. Le reste est un enchaînment de pentes et de zig-zags, principalement sous le couvert des arbres. Mais dans les endroits dégagés, on sue à grosses gouttes !

La panorama est du coup très souvent caché, à part quelques trouées, par exemple à hauteur de la Forsthaus (1445m), un peu avant le sommet. Mais en atteignant Hirzli (1639m), moins de 3 heures après avoir quitté Ziegelbrücke, on découvert un paysage grandiose, avec la plaine de la Linth du Walensee au lac de Zürich, les sommets du Zürich Oberland en arrière plan, et, de l'autre côté, les différentes vagues des sommets glaronnais, en couches successives, vallée après vallée.

Les mouches sont très envahissantes sur les sommets au printemps, donc on ne s'attarde pas et on pique-nique sur la crête en direction du Planggenstock (1675m), que l'on atteint finalement à midi.

La descente est ensuite bien rapide, mais dans un premier temps sur un tapis plutôt agréable de racines et de mousse. Après une courte portion de route, on attaque un autre long passage par la forêt, le long d'un torrent. Le sentier est ici beaucoup plus désagréable, les galets de la molasse roulants sous nos pieds. La descente nous paraît interminable. On atteint enfin les maisons, puis la gare de Bilten (420m), 2 heures après le franchissement du Planggenstock, On aura croisé une traileuse et 2 mountain bikes sur la journée.