Cape au Moine et Molard


Publiziert von clash , 7. April 2016 um 20:51.

Region: Welt » Schweiz » Waadt » Waadtländer Alpen
Tour Datum:10 August 2003
Wandern Schwierigkeit: T4+ - Alpinwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-FR   CH-VD 
Zeitbedarf: 5:30
Aufstieg: 1233 m
Abstieg: 1089 m
Strecke:Allières - Orgevaux - (Le Pila) - Col de Perchia - Cape au Moine - Col de Perchia - Col de Soladier - Le Molard - Le Débandit - Sonloup
Zufahrt zum Ausgangspunkt:Train Montreux - Allières
Zufahrt zum Ankunftspunkt:Funiculaire Sonloup - Les Avants, puis train Les Avants - Montreux
Unterkunftmöglichkeiten:Allières, Sonloup, Les Avants
Kartennummer:1244 (Swisstopo 1:25'000)

Je suis revenu grimper cette Cape au Moine deux semaines après mon échec de juillet, pour cause de mauvais temps.

Départ avant 8h pour éviter les grosses chaleurs. Je monte cette fois au col de Perchia par la combe d'Orgevaux plutot que par celle d'Allières; les deux montées se valent, avec peut-être une préférence pour celle par Orgevaux, un peu plus variée. J'ai suivi un sentier plus direct que celui qui figure sur les cartes actuelles; il passe entre autres par le chalet d'alpage situé au sud-ouest de celui d'Orgevaux/1264m (sans nom sur la carte et situé à environ 1245m). On peut retrouver la trace de ce sentier en remontant jusqu'en 1991 avec l'outil "voyage dans le temps" du site map.geo.admin.ch.

Peu après l'Urqui, je perds le sentier balisé (peu marqué à cet endroit) et commets une erreur d'orientation aussi consternante que monumentale: je confonds la petite cuvette de Perchia avec celle de Pra Fleuri et suis une vague sente qui monte en direction du col à 1791m, persuadé de me diriger vers le col de Perchia. Visuellement, ces deux cuvettes se ressemblent beaucoup, même si ça semble difficile à croire sur la carte (que j'aurais mieux fait de sortir à ce moment là!). Il faut aussi dire que lors de mon ascension au Col de Perchia deux semaines plus tôt, j'étais en plein brouillard à ce moment là...

Ce n'est que lorsque je rejoints le chalet situé à 1755 m environ (pas visible d'en bas) que je comprends mon erreur. J'ai alors le choix soit de redescendre pour prendre la bonne cuvette, soit de monter, direction sud-ouest, les gazons très raides qui mènent au sommet du Pilâ, 1892m, ce que je décide de faire. Mauvaise décision: vu la raideur de la pente, je me décale imperceptiblement vers l'ouest, où je trouve une petite vire qui contribue à m'amener encore un peu plus à l'ouest. Je me retrouve finalement, environ 50m sous le sommet, dans la face Nord-ouest du Pila, de raides gazons complètement péteux qui se terminent abruptement sur une falaise et 200m de gaz! La fin de l'ascension - quasiment de l'escalade - s'est faite la peur au ventre, avec comme seules prises des pierres et des touffes d'herbes qui me restaient dans les mains une fois sur deux. L'un de mes rares très mauvais souvenir de rando! J'aurais donné cher pour un petit piolet...

Ouf, le sommet et sa petite croix est gagné. De là, impossible de suivre la crête jusqu'au col de Perchia, car elle est interrompue par une importante entaille. Je dois redescendre un bon bout en direction du fond la cuvette de Pierra-Perchia... Au final, plus d'une heure de perdue, perte de temps anecdotique vu les émotions.

Retour au cheminement normal de la rando. Depuis le col de Perchia, un sentier très aérien (officiellement non balisé, mais il y a quelques traces) monte au sommet de la Cape au Moine. Il n'est équipé d'aucune main courante (en 2003), et je le déconseille par terrain glissant, même si la partie exposée est courte. Au sommet (un maillon de la chaîne continue Nord-Sud Dent de Lys / Vanil des Artses / Cape au Moine / Corbé / Dent de Jaman / Merdasson / Rochers de Naye), la vue classique sur le Léman et les environs se dévoile; c'est magnifique, même si le classique voile de brume dû au temps très chaud de ces derniers jours gâche un peu la netteté du paysage.

Redescente par le même sentier, puis direction le Col de Soladier. Ici commence la deuxième partie de la rando, qui parcourt quelques-uns des petits sommets boisés situés entre Montreux et Les Paccots. On se dirige vers le Molard qu'on peut rejoindre directement en grimpant son son versant Est, au milieu des myrtilles (viser la droite du chalet de Chessy puis le sommet). Toute la fin de la rando se fait sur la crête qui descend en pente douce vers Sonloup, presque totalement en sous-bois (encore bien marqué par l'ouragan Lothar de 1999). Arrivé à la Goille au Cerf, continer sur la crête en ignorant le panneau pour Sonloup, c'est plus joli, même s'il faut parcourir quelques hectomètres hors sentier depuis le sommet du Débandit jusqu'à l'alpage de la Planniaz, sans difficulté si mes souvenirs sont bons. Au point 1344m, on peut couper les lacets de la route et descendre dans le pré en direction de la station supérieure du funiculaire de Sonloup.

Temps: caniculaire (nous sommes en pleine canicule de 2003!)
Fréquentation: deux groupes au col de Perchia, trois sur la crête en revenant vers Sonloup.
Bêtes à poils et à plumes: 3 faisans (enfin je crois, je n'en ai jamais vu ailleurs que dans une assiette), rien d'autre...

Note: la trace GPS (en réalité, il ne s'agit pas de la trace réelle mais du parcours reconstitué à posteriori) intègre le détour par le Pilâ que je ne recommande pas, en tout cas pas par ce versant.


Tourengänger: clash


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Geodaten
 29562.xol Trace GPS

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