Accident à Cornebois


Publiziert von Piccolo_M , 20. September 2013 um 10:25.

Region: Welt » Schweiz » Wallis » Unterwallis
Tour Datum:18 Juli 2010
Wandern Schwierigkeit: T2 - Bergwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-VS   F 
Aufstieg: 540 m
Abstieg: 540 m
Zufahrt zum Ausgangspunkt:Pas de Morgins, Châtel, Route du Col de Bassachaux.
Kartennummer:1304

Le Cornebois est un petit sommet double entre la Pointe de Chésery et la Tête du Géant et dont le sommet nord est aussi appelé Bécor. Cette chaîne est sur la frontière franco-suisse au sud du Pas de Morgins. Bien que ce petit sommet soit accessible principalement par la France, je l'inclus dans les récits de mes balades en Valais puisqu'il est sur la frontière et que je suis venu depuis la Suisse.

 

Ce 18 juillet marquait le début de ma saison de randonnées et j'avais l'idée de faire une petite promenade sur ce sommet double que je vois même depuis mon domicile dans le Canton de Vaud. Je l'avais aussi remarqué lors de plusieurs excursions dans la région de Châtel et cette ascension me faisait vraiment envie. Étant libre de toute autre occupation, j'avais pu partir tôt le matin de chez moi. Le temps était beau à part quelques petites nappes de brume et tout laissait présager une merveilleuse journée.

La balade débute près de la chapelle de Plaine Dranse. Cette chapelle est adossée à un rocher et ce qui est amusant, deux voies d'escalade sont aménagées sur l'autre côté du rocher.

Il y a plusieurs possibilités de s'engager dans le vallon et j'ai choisi de faire un lacet dans le flanc nord-est de la Tête des Lindarets et de la Crête des Rochassons, puis après un passage dans les prés endommagés par des aménagements pour le ski j'ai rejoint un large chemin qui conduit au haut d'un télésiège venant de Plaine Dranse. Le chemin passe près d'un petit lac puis arrive vers le haut d'un autre télésiège. C'est près de cet endroit qu'il faut s'engager dans une combe d'herbe et de rocaille qui permet d'atteindre le col entre les deux sommets.

Qui dit télésiège dit aménagement pour le ski et donc terrasse et tranchée dans la pente. Ces tranchées sont un réel fléau pour les randonneurs qui doivent les traverser. Elles laissent en effet des plaies de sable, de graviers ou de blocs de pierre en forme de murs inclinés instables.

Pour atteindre la combe il me fallait franchir un tel mur. J'ai donc parcouru la tranchée sur une centaine de mètres pour choisir l'endroit qui me semblait être le plus facile: seulement deux ou trois mètres et pas trop raide.

Je me suis engagé facilement sur cette pente de gravier mais lorsque j'étais presque en haut, c'est l'ensemble du mur qui s'est effondré, non seulement le gravier mais aussi des blocs de plusieurs décimètres de diamètre sur lesquels j'avais cru pouvoir m'appuyer. J'ai aussi été entraîné dans cette courte chute de moins de trois mètres.

En me relevant j'ai senti que quelque chose collait entre mes doigts de la main gauche et quand j'ai regardé, j'ai vu que la peau et la chair de mon annulaire avaient été arrachées sur 3 centimètres mettant à nu les tendons et que la blessure saignait abondamment. Il me fallait vite remettre les tissus en place et faire un pansement compressif. Après avoir enlevé mon sac, j'ai pris dans la poche supérieure le matériel le plus adéquat pour l'occasion et qui peut servir à de nombreux emplois différents: du papier hygiénique!

Très rapidement j'ai pu enrouler quelques feuilles de manière serrée autour de mon doigt, puis j'ai maintenu la pression. Très vite le papier s'est imbibé de sang qui en coagulant a formé une espèce d'emplâtre résistant.

Ma randonnée s'est donc terminée à cet endroit, tout près du sommet et je suis redescendu vers ma voiture. C'est là que je me suis aperçu que j'avais une autre blessure à l'intérieur du pavillon de l'oreille droite qui avait aussi beaucoup saigné et j'ai compris pourquoi les personnes que je venais de croiser m'avaient regardé bizarrement.

Après mon retour à la maison, déjà avant midi, j'ai seulement lavé mon oreille pour la débarrasser du sang. J'ai laissé mon pansement compressif improvisé et je l'ai gardé une dizaine de jours en évitant de trop le mouiller. J'ai même fait sans problème une balade avec ma femme le lendemain de l'accident. Quand le papier a tout de même fini par se désagréger la plaie était presque totalement cicatrisée et maintenant une petite marque sur le doigt est le seul souvenir qu'il me reste de l'accident!


Tourengänger: Piccolo_M


Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden

Galerie


In einem neuen Fenster öffnen · Im gleichen Fenster öffnen

T4-
T2
19 Aug 16
Cornebois · Piccolo_M
T4
4 Jun 15
Pierre à Dzo · Spez

Kommentar hinzufügen»