Balade et aquarelle entre Menzingen et Oberägeri
|
||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
English version here
Un jour de congé en milieu de semaine, c'est un luxe rare. Un jour de congé en semaine qui, par hasard, tombe sur une magnifique journée ensoleillée, là nous sommes carrément dans le grand luxe !
Je n'ai pas envie de grande randonnée fatigante et exigeante, mais plutôt d'une balade tranquille qui ne demande ni départ matinal, ni long trajet. Pour m'obliger à prendre mon temps, j'emmène du papier et des aquarelles ; même si je fais parfois du "rando-croquis", c'est la première fois que j'essaie la combinaison marche et aquarelle.
Je monte en bus jusqu'à Edlibach, juste sous le village de Menzingen. Ici, à 750 mètres, la neige de samedi dernier est partie et le printemps est bien installé, même si la plupart des arbres ne l'ont pas encore compris. Je monte à travers champs jusqu'à Bumbach ; ce premier kilomètre est malheureusement presque la seule partie de la randonnée qui ne soit pas sur des routes goudronnées. A vélo, ce serait mieux. Là-bas vers le sud-ouest, le Rigi omniprésent apparaît, comme c'est le cas lors de chaque randonnée dans cette région.
Je fais une première pause peinture devant une maison, avec en toile de fond la chaîne qui sépare l'Aegerital au sud du Sihltal plus au nord. Puis, suivant une petite route, je traverse un grand replat jusqu'au début du chemin de croix en montée assez soutenue qui me mène à Gubel.
Avec son Kloster perché sur une butte au-delà de l'entaille profonde de la vallée de la Lorze, Gubel est un point de vue magnifique. Les nombreux bancs qui y sont aménagés invitent au pique-nique et à la paresse. La vue est dominée au premier plan par le Zugerberg habillé de vert printanier, avec le Rigi encore hivernal qui se dresse derrière. Plus au nord, la vue se perd dans les brumes qui recouvrent le Plateau ; le Jura n'est pas visible.
Un sandwich au jambon, un petit croquis du Rigi et je me remets en route. Mon chemin contourne ce qui a l'air d'être un camp d'entraînement militaire, passe un court moment en forêt puis, en sortant du couvert des arbres, voilà subitement les Alpes qui apparaissent de nulle part, comme c'est souvent le cas ici. Je me pose dans un champ pour peindre la chaîne des Mythen derrière un joli premier plan vert, puis entame la descente vers l'Aegerital.
Ma route croise celle du "Panoramaweg Aegerital" pendant quelques centaines de mètres, puis plonge vers la vallée, de nouveau sous les arbres. En sortant de la forêt, c'est maintenant l'Aegerisee bleu turquoise qui apparaît à mes pieds. Je descends en pente raide jusqu'aux luxueuses maisons qui dominent le village d'Oberägeri, puis continue par de tranquilles routes résidentielles jusqu'au bord du lac. Un dernier croquis du lac en attendant le bus… mais celui-ci est raté : l'eau est terriblement difficile à peindre et je n'y suis pas arrivé !
Un jour de congé en milieu de semaine, c'est un luxe rare. Un jour de congé en semaine qui, par hasard, tombe sur une magnifique journée ensoleillée, là nous sommes carrément dans le grand luxe !
Je n'ai pas envie de grande randonnée fatigante et exigeante, mais plutôt d'une balade tranquille qui ne demande ni départ matinal, ni long trajet. Pour m'obliger à prendre mon temps, j'emmène du papier et des aquarelles ; même si je fais parfois du "rando-croquis", c'est la première fois que j'essaie la combinaison marche et aquarelle.
Je monte en bus jusqu'à Edlibach, juste sous le village de Menzingen. Ici, à 750 mètres, la neige de samedi dernier est partie et le printemps est bien installé, même si la plupart des arbres ne l'ont pas encore compris. Je monte à travers champs jusqu'à Bumbach ; ce premier kilomètre est malheureusement presque la seule partie de la randonnée qui ne soit pas sur des routes goudronnées. A vélo, ce serait mieux. Là-bas vers le sud-ouest, le Rigi omniprésent apparaît, comme c'est le cas lors de chaque randonnée dans cette région.
Je fais une première pause peinture devant une maison, avec en toile de fond la chaîne qui sépare l'Aegerital au sud du Sihltal plus au nord. Puis, suivant une petite route, je traverse un grand replat jusqu'au début du chemin de croix en montée assez soutenue qui me mène à Gubel.
Avec son Kloster perché sur une butte au-delà de l'entaille profonde de la vallée de la Lorze, Gubel est un point de vue magnifique. Les nombreux bancs qui y sont aménagés invitent au pique-nique et à la paresse. La vue est dominée au premier plan par le Zugerberg habillé de vert printanier, avec le Rigi encore hivernal qui se dresse derrière. Plus au nord, la vue se perd dans les brumes qui recouvrent le Plateau ; le Jura n'est pas visible.
Un sandwich au jambon, un petit croquis du Rigi et je me remets en route. Mon chemin contourne ce qui a l'air d'être un camp d'entraînement militaire, passe un court moment en forêt puis, en sortant du couvert des arbres, voilà subitement les Alpes qui apparaissent de nulle part, comme c'est souvent le cas ici. Je me pose dans un champ pour peindre la chaîne des Mythen derrière un joli premier plan vert, puis entame la descente vers l'Aegerital.
Ma route croise celle du "Panoramaweg Aegerital" pendant quelques centaines de mètres, puis plonge vers la vallée, de nouveau sous les arbres. En sortant de la forêt, c'est maintenant l'Aegerisee bleu turquoise qui apparaît à mes pieds. Je descends en pente raide jusqu'aux luxueuses maisons qui dominent le village d'Oberägeri, puis continue par de tranquilles routes résidentielles jusqu'au bord du lac. Un dernier croquis du lac en attendant le bus… mais celui-ci est raté : l'eau est terriblement difficile à peindre et je n'y suis pas arrivé !
Tourengänger:
stephen

Communities: Randonneur
Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare