Skiturer i Norge til Påske, J1 : Galdhøpiggen en circuit
|
||||||||||||||||
![]() |
![]() |
Démarrage en fanfare de notre campagne norvégienne millésime 2012 par le point culminant de la Scandinavie. Après avoir essuyé quasiment une semaine de mauvais temps à Narvik il y a 5 ans, on remet quand même le couvert un peu plus au sud en espérant un peu plus de mansuétude des divinités météorologiques nordiques. Pas d'illusion, ce ne sera pas le jackpot des Abruzzes 5 semaines plus auparavant, et sitôt arrivés sur les massifs côtiers nous apprendrons rapidement le sens profond des mots "temps changeant", "météo imprévisible" et "réactivité maximum"...mais n'anticipons pas !
Nous avions consacré le Vendredi Saint à arriver sur place au prix d'un bon déficit de sommeil : réveil au milieu de la nuit pour attraper le train de 4h20 pour l'aéroport de Zürich, (rempli de fêtards plus ou moins alcoolisés), vol blindé de monde (?) pour Oslo, fin de matinée à nous bagarrer avec l'agence de location pour obtenir un porte-skis digne de ce nom, encore 4h30 de route à 80 kmh maxi pour gagner le Jotunheimen... A peine installés dans les douillets Hytter (bungalows) de Lom et juste sortis d'une 1ère goinfrerie à base de Wasa-Kaviar et autre Gudbranddalost (fromage de chèvre caramélisé suscitant des avis partagés...), Cédric ne tient déjà plus en place. Il me propose donc logiquement d'aller trailer au bord du lac pour mieux apprécier la douce lumière de cette fin d'après-midi (on parle bien de la lumière, il faisait à nouveau en dessous de 0°...). Même sans PDG et UTMB au programme comme lui, je me laisse évidemment tenter - sans regret d'ailleurs, l'environnement est vraiment bucolique avec un petit sentier de pécheur captant les derniers rayons du soleil. Les autres ont préféré décliner, allez savoir pourquoi.
Soirée en compagnie de nos amis parisiens du CAF Ile de France sous la houlette du légendaire Francois Renard. Arrivés 1 jour avant nous, ils reviennent justement du Galdhoppigen avec de précieuses infos. En gros peu de neige mais de qualité +++...et un froid glacial rappelant avec insistance les caillantes de début février sous nos latitudes. Le réveil du dimanche mis à 5h30. Il fait juste jour mais déjà -8° (à 430m). Les 25 kms de route / piste jusqu'au départ voient le thermomètre de la voiture perdre des degrés avec une régularité accablante et nous chaussons vers 7h30 dans un fond de vallée plongé dans l'ombre par un bon -15° agrémenté d'une petite bise aigre. La neige des pentes inférieures est résolument vitrée et Francis nous gratifie peu après le départ d'une glissade tête en avant jusque dans un buisson pour avoir tenté une conversion un peu audacieuse. Le reste du groupe met aussitôt les skis sur le sac pour franchir le raidillon à travers les genévriers...
La suite est heureusement bien plus accueillante, la pente s'adoucit, le soleil sort enfin derrière la crête pour dégeler un peu l'atmosphère, une petite couche de poudreuse recouvre désormais la vitre, et la montée se fait sans trop d'histoire malgré quelques zones de gros blocs décapés par le vent. Il faut franchir 2 antécimes plus étroites avant d'apercevoir enfin le toit de la Scandinavie incroyablement déserté en ce beau dimanche de Pâques. Le (gros) refuge sommital est hélas à moitié enfoui sous la neige, mais le vent mordant qui nous gelait les joues de temps à autre a totalement disparu et nous tiendrons plus d'1/2 heures au milieu d'un véritable océan de cimes et vallées inconnues sans la moindre trace humaine de quelque type que ce soit, chose presque impensable dans les Alpes. Pour trouver plus haut il faut descendre 2000km au sud, quelque part en Suisse ou en Haute-Savoie...
Descente grandiose par le glacier du Stygbreen dans une poudreuse merveilleusement légère et des kilomètres carrés pour faire sa trace, nous sommes de retour avant 13h à Spiterstulen baigné par un air radouci (-5°). Mais la journée est loin d'être achevée : encore 4h de route pour rejoindre la cote et les bungalows du camping d'Ørsta, au bord du fjord homonyme, où nous installerons notre camp de base pour les 3 jours suivants. La route est très spectaculaire, elle franchit par un tunnel à 800m d'altitude la chaîne côtière du Strynfjellet, sitôt passé versant littoral c'est un autre monde : des mètres de neige dont une bonne partie est tombée 3 jours plus tôt et a commencé à purger en d'immenses coulées, des sommets rocheux impressionnants droit au dessus des fjords, de la neige jusqu'au bord de la mer, des bras d'eau partout sans qu'on sache toujours bien s'il s'agit d'un lac ou de l'océan. Peu de ponts, la plupart des fjords se franchissent au moyen de ferrys réglés avec une précision helvétique, une diversion agréable pour couper la longueur du trajet (mais tout à son prix : 20 EUR les 10 minutes...).
Nous arrivons à Ørsta juste à l'heure de l'apéritif pour fêter dignement cette 1ère journée sur le toit de la Scandinavie. Un coup d'oeil sur la météo internet norvégienne pour les jours suivants nous met ensuite rapidement dans le bain : les prévisions sont certes d'une grande richesse (maille horaire, détail géographique au fjord près, % de probabilité) mais d'une volatilité absolue, et chaque bulletin dit en gros le contraire du précédent. Bref il va falloir faire preuve de réactivité. Et de persévérance : si on attend la journée anticyclonique de type alpino-hivernal, on risque de passer la plupart du temps à boire des apéros (dont nos stocks sont limités...et non reconstituables vu les prix) et à manger des Wasa-Kaviar (pâte d'oeufs de poisson fort savoureuse) !
Conditions : Enneigement - comme d'habitude - bien plus faible sur les massifs intérieurs que sur la cote, 10-20cm de neige bétonnée au départ de Spiterstulen, neige souvent dure et soufflée à la montée par l'arête E, avec 10-20cm de poudreuse légère dessus dans les endroits protégés (en gros toute la descente par le glacier). Risque très faible. Ski parfois un peu laborieux en montant (gros blocs saillants déneigés par le vent entre 2100 et 2400m), merveilleux de haut en bas à la descente. Mis les couteaux mais crampons inutiles.
Météo : Grand beau glacial (-15° au départ, sans doute pas loin de -20° plus haut) avec bise légère mais congelante par endroits. Pas de vent au sommet. Ciel se voilant en fin de matinée, mais rien de méchant.
Participants : Bibi + Agnès, et ses 2 frangins, Cédric et Francis. Aperçu au loin 3 personnes, sinon seuls en cette belle journée du WE de Pâques sur cette immense classique...
Hébergement : Super camp de base à Lom, au pied du Jotunheimen : le Nordal Turistsenter avec hytter mégaconfort pour 4 à 30 EUR pp la nuit. Village bien plus sympa que l'austère vallée de départ où est situé Spiterstulen.
Accès : Compter 4h15 de l'aéroport d'Oslo à Lom. Attention aux locations de voiture en Norvège : c'est d'abord hors de prix (mini 500 EUR la semaine), ensuite il scrutent à la loupe toute la carrosserie pour déceler la moindre mini-rayure (figurant dûment au constat de départ), enfin les porte-skis promis sont souvent des trucs d'avant-guerre juste bons à transporter des skis de fond. Nous avons dû négocier 2 heures le matin de l'arrivée (par 0° dehors avec giboulées et bise pinçante) pour obtenir un autre véhicule doté de vrais porte-skis (indispensable pour se caser à 4 dedans + les tonnes de bouffe stockées à la 1ère station service en vu du long WE Pascal...)
Itinéraire détaillé : de Spiterstulen (gros refuge avec dortoirs et chambres éparpillés dans des bungalows, cafétéria, à 25kms de Lom), traverser le torrent par le pont et remonter la vallée principale à G sur environ 200/300m avant de s'élever par des pentes soutenues en tirant un peu à G - une fois contournée la zone raide et chaotique à l'aplomb du refuge revenir en diagonale vers la D pour gagner des pentes plus douces vers 1400m. On retrouve le chemin d'été de l'épaule E (peu marquée sur le bas) un peu plus haut après une courte zone un peu plus raide, suivre alors en gros son cheminement (pentes larges, zones de plat, cairns), pour arriver au pied de la 1ère antécime du Svellnose (2272m) vers 2000m après une zone plate.
L'épaule se raidit et devient plus étroite, la remonter en se tenant légèrement à G (présence fréquente de gros blocs déneigés par le vent) jusqu'à ce 1er sommet (2272m). Redescendre alors d'environ 50m en se tenant un peu à D sur une ample selle et attaquer l'antécime suivante par son épaule est, évidente. Rebelote au sommet, descendre au mieux d'environ 50m (souvent dans les blocs) jusqu'à la selle suivante d'où le point culminant et son refuge (en général enfoui sous la neige en hiver) sont alors bien visibles et se rejoignent facilement par une dernière pente à 25°.
Descente : du sommet, revenir un peu en direction du col et [b]avant celui-ci[/b] plonger à G par de magnifiques pentes (30°) menant au glacier de Styggebreen (qui borde au nord l'épaule E empruntée à la montée). Se tenir bien à G au départ pour éviter la seule zone crevassée dans la pente raide immédiatement sous le col. Descendre tout ce glacier, désormais en pente douce et privé de crevasses, en se tenant à D pour éviter les zones de plat. Le quitter vers 1800m (pas plus bas) par une traversée horizontale permettant de contourner par le sud le Pt 1819m. On arrive en haut d'une longue rampe diagonale (30°, ponctuellement un peu plus) bien visible sur la carte et depuis le refuge : la descendre en tirant toujours un peu à D pour revenir à l'aplomb du refuge que l'on rejoint à vue par des zones un peu plus chaotiques par faible enneigement mais en général tracées.
Nous avions consacré le Vendredi Saint à arriver sur place au prix d'un bon déficit de sommeil : réveil au milieu de la nuit pour attraper le train de 4h20 pour l'aéroport de Zürich, (rempli de fêtards plus ou moins alcoolisés), vol blindé de monde (?) pour Oslo, fin de matinée à nous bagarrer avec l'agence de location pour obtenir un porte-skis digne de ce nom, encore 4h30 de route à 80 kmh maxi pour gagner le Jotunheimen... A peine installés dans les douillets Hytter (bungalows) de Lom et juste sortis d'une 1ère goinfrerie à base de Wasa-Kaviar et autre Gudbranddalost (fromage de chèvre caramélisé suscitant des avis partagés...), Cédric ne tient déjà plus en place. Il me propose donc logiquement d'aller trailer au bord du lac pour mieux apprécier la douce lumière de cette fin d'après-midi (on parle bien de la lumière, il faisait à nouveau en dessous de 0°...). Même sans PDG et UTMB au programme comme lui, je me laisse évidemment tenter - sans regret d'ailleurs, l'environnement est vraiment bucolique avec un petit sentier de pécheur captant les derniers rayons du soleil. Les autres ont préféré décliner, allez savoir pourquoi.
Soirée en compagnie de nos amis parisiens du CAF Ile de France sous la houlette du légendaire Francois Renard. Arrivés 1 jour avant nous, ils reviennent justement du Galdhoppigen avec de précieuses infos. En gros peu de neige mais de qualité +++...et un froid glacial rappelant avec insistance les caillantes de début février sous nos latitudes. Le réveil du dimanche mis à 5h30. Il fait juste jour mais déjà -8° (à 430m). Les 25 kms de route / piste jusqu'au départ voient le thermomètre de la voiture perdre des degrés avec une régularité accablante et nous chaussons vers 7h30 dans un fond de vallée plongé dans l'ombre par un bon -15° agrémenté d'une petite bise aigre. La neige des pentes inférieures est résolument vitrée et Francis nous gratifie peu après le départ d'une glissade tête en avant jusque dans un buisson pour avoir tenté une conversion un peu audacieuse. Le reste du groupe met aussitôt les skis sur le sac pour franchir le raidillon à travers les genévriers...
La suite est heureusement bien plus accueillante, la pente s'adoucit, le soleil sort enfin derrière la crête pour dégeler un peu l'atmosphère, une petite couche de poudreuse recouvre désormais la vitre, et la montée se fait sans trop d'histoire malgré quelques zones de gros blocs décapés par le vent. Il faut franchir 2 antécimes plus étroites avant d'apercevoir enfin le toit de la Scandinavie incroyablement déserté en ce beau dimanche de Pâques. Le (gros) refuge sommital est hélas à moitié enfoui sous la neige, mais le vent mordant qui nous gelait les joues de temps à autre a totalement disparu et nous tiendrons plus d'1/2 heures au milieu d'un véritable océan de cimes et vallées inconnues sans la moindre trace humaine de quelque type que ce soit, chose presque impensable dans les Alpes. Pour trouver plus haut il faut descendre 2000km au sud, quelque part en Suisse ou en Haute-Savoie...
Descente grandiose par le glacier du Stygbreen dans une poudreuse merveilleusement légère et des kilomètres carrés pour faire sa trace, nous sommes de retour avant 13h à Spiterstulen baigné par un air radouci (-5°). Mais la journée est loin d'être achevée : encore 4h de route pour rejoindre la cote et les bungalows du camping d'Ørsta, au bord du fjord homonyme, où nous installerons notre camp de base pour les 3 jours suivants. La route est très spectaculaire, elle franchit par un tunnel à 800m d'altitude la chaîne côtière du Strynfjellet, sitôt passé versant littoral c'est un autre monde : des mètres de neige dont une bonne partie est tombée 3 jours plus tôt et a commencé à purger en d'immenses coulées, des sommets rocheux impressionnants droit au dessus des fjords, de la neige jusqu'au bord de la mer, des bras d'eau partout sans qu'on sache toujours bien s'il s'agit d'un lac ou de l'océan. Peu de ponts, la plupart des fjords se franchissent au moyen de ferrys réglés avec une précision helvétique, une diversion agréable pour couper la longueur du trajet (mais tout à son prix : 20 EUR les 10 minutes...).
Nous arrivons à Ørsta juste à l'heure de l'apéritif pour fêter dignement cette 1ère journée sur le toit de la Scandinavie. Un coup d'oeil sur la météo internet norvégienne pour les jours suivants nous met ensuite rapidement dans le bain : les prévisions sont certes d'une grande richesse (maille horaire, détail géographique au fjord près, % de probabilité) mais d'une volatilité absolue, et chaque bulletin dit en gros le contraire du précédent. Bref il va falloir faire preuve de réactivité. Et de persévérance : si on attend la journée anticyclonique de type alpino-hivernal, on risque de passer la plupart du temps à boire des apéros (dont nos stocks sont limités...et non reconstituables vu les prix) et à manger des Wasa-Kaviar (pâte d'oeufs de poisson fort savoureuse) !
Conditions : Enneigement - comme d'habitude - bien plus faible sur les massifs intérieurs que sur la cote, 10-20cm de neige bétonnée au départ de Spiterstulen, neige souvent dure et soufflée à la montée par l'arête E, avec 10-20cm de poudreuse légère dessus dans les endroits protégés (en gros toute la descente par le glacier). Risque très faible. Ski parfois un peu laborieux en montant (gros blocs saillants déneigés par le vent entre 2100 et 2400m), merveilleux de haut en bas à la descente. Mis les couteaux mais crampons inutiles.
Météo : Grand beau glacial (-15° au départ, sans doute pas loin de -20° plus haut) avec bise légère mais congelante par endroits. Pas de vent au sommet. Ciel se voilant en fin de matinée, mais rien de méchant.
Participants : Bibi + Agnès, et ses 2 frangins, Cédric et Francis. Aperçu au loin 3 personnes, sinon seuls en cette belle journée du WE de Pâques sur cette immense classique...
Hébergement : Super camp de base à Lom, au pied du Jotunheimen : le Nordal Turistsenter avec hytter mégaconfort pour 4 à 30 EUR pp la nuit. Village bien plus sympa que l'austère vallée de départ où est situé Spiterstulen.
Accès : Compter 4h15 de l'aéroport d'Oslo à Lom. Attention aux locations de voiture en Norvège : c'est d'abord hors de prix (mini 500 EUR la semaine), ensuite il scrutent à la loupe toute la carrosserie pour déceler la moindre mini-rayure (figurant dûment au constat de départ), enfin les porte-skis promis sont souvent des trucs d'avant-guerre juste bons à transporter des skis de fond. Nous avons dû négocier 2 heures le matin de l'arrivée (par 0° dehors avec giboulées et bise pinçante) pour obtenir un autre véhicule doté de vrais porte-skis (indispensable pour se caser à 4 dedans + les tonnes de bouffe stockées à la 1ère station service en vu du long WE Pascal...)
Itinéraire détaillé : de Spiterstulen (gros refuge avec dortoirs et chambres éparpillés dans des bungalows, cafétéria, à 25kms de Lom), traverser le torrent par le pont et remonter la vallée principale à G sur environ 200/300m avant de s'élever par des pentes soutenues en tirant un peu à G - une fois contournée la zone raide et chaotique à l'aplomb du refuge revenir en diagonale vers la D pour gagner des pentes plus douces vers 1400m. On retrouve le chemin d'été de l'épaule E (peu marquée sur le bas) un peu plus haut après une courte zone un peu plus raide, suivre alors en gros son cheminement (pentes larges, zones de plat, cairns), pour arriver au pied de la 1ère antécime du Svellnose (2272m) vers 2000m après une zone plate.
L'épaule se raidit et devient plus étroite, la remonter en se tenant légèrement à G (présence fréquente de gros blocs déneigés par le vent) jusqu'à ce 1er sommet (2272m). Redescendre alors d'environ 50m en se tenant un peu à D sur une ample selle et attaquer l'antécime suivante par son épaule est, évidente. Rebelote au sommet, descendre au mieux d'environ 50m (souvent dans les blocs) jusqu'à la selle suivante d'où le point culminant et son refuge (en général enfoui sous la neige en hiver) sont alors bien visibles et se rejoignent facilement par une dernière pente à 25°.
Descente : du sommet, revenir un peu en direction du col et [b]avant celui-ci[/b] plonger à G par de magnifiques pentes (30°) menant au glacier de Styggebreen (qui borde au nord l'épaule E empruntée à la montée). Se tenir bien à G au départ pour éviter la seule zone crevassée dans la pente raide immédiatement sous le col. Descendre tout ce glacier, désormais en pente douce et privé de crevasses, en se tenant à D pour éviter les zones de plat. Le quitter vers 1800m (pas plus bas) par une traversée horizontale permettant de contourner par le sud le Pt 1819m. On arrive en haut d'une longue rampe diagonale (30°, ponctuellement un peu plus) bien visible sur la carte et depuis le refuge : la descendre en tirant toujours un peu à D pour revenir à l'aplomb du refuge que l'on rejoint à vue par des zones un peu plus chaotiques par faible enneigement mais en général tracées.
Tourengänger:
Bertrand

Communities: Europäische Höhepunkte
Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare (2)