La cabane du Monte Leone en aller-retour
|
||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
Après le temps maussade des derniers jours, j’avais besoin de soleil. Besoin d’altitude aussi. De façon inattendue, les prévisions météo, en toute fin de semaine, étaient devenues beaucoup plus optimistes pour le Valais. Il ferait froid, le ciel se couvrirait l’après-midi, mais au moins il n’y aurait pas de pluie. Je décide alors de passer les Alpes entre Berne et Viège et, la nouvelle ligne ferroviaire du Lötschberg aidant, j’arrive au col au Simplon en moins de deux heures de train.
Je descends à l’arrêt Simplon Kulm, espérant pouvoir prendre un café à l’hôtel du même nom - car effectivement il fait beau mais froid -, mais l’hôtel est fermé pour cause de vacances. Tant pis ! Le départ du sentier est tout près de l’hôtel. Après avoir suivi une sorte de chemin de chantier, il faut traverser une ligne de gros pylônes électriques filant sur l’Italie, témoins de l’activité humaine qui se joue dans le périmètre du col. On entre assez vite dans un paysage plus « authentique » de sapins et d’alpages pour rejoindre le sentier qui longe un bisse au flanc du Hübschhorn.
Sous les contreforts crénelés du Breithorn, on débouche sur la zone d’éboulis et de torrents du Chalti Wasser avant de traverser une vaste surface de dalles rocheuses entaillée de rigoles où coulent de minces filets d'eau. La végétation devient plus rare, les plantes se font mousse. Le temps commence aussi à changer, des nuages denses se pressent autour des sommets. Le sentier grimpe ensuite sur la crête d’une moraine avant de s’enfoncer à travers un vallonnement herbeux dans le Chaltwassertal.
Au col situé en haut du vallon, on arrive sur une cuvette rocheuse fermée par le Chaltwasserpass. Au fond, un lac couleur argent s’est formé au pied du glacier qui descend du Monte Leone. Depuis le col, on atteint la cabane en une vingtaine de minutes par un sentier de caillasse brune où subsistent encore quelques plaques de neige.
Le ciel se chargeant, je redescendrai par le même chemin, sauf que je suivrai le bisse en direction du Rotelsee pour rejoindre l'hospice. On peut aussi descendre sur Schallbett par un sentier qui part de la cabane ou du col et contourne le Mäderhorn sur son flanc nord-est.
Je descends à l’arrêt Simplon Kulm, espérant pouvoir prendre un café à l’hôtel du même nom - car effectivement il fait beau mais froid -, mais l’hôtel est fermé pour cause de vacances. Tant pis ! Le départ du sentier est tout près de l’hôtel. Après avoir suivi une sorte de chemin de chantier, il faut traverser une ligne de gros pylônes électriques filant sur l’Italie, témoins de l’activité humaine qui se joue dans le périmètre du col. On entre assez vite dans un paysage plus « authentique » de sapins et d’alpages pour rejoindre le sentier qui longe un bisse au flanc du Hübschhorn.
Sous les contreforts crénelés du Breithorn, on débouche sur la zone d’éboulis et de torrents du Chalti Wasser avant de traverser une vaste surface de dalles rocheuses entaillée de rigoles où coulent de minces filets d'eau. La végétation devient plus rare, les plantes se font mousse. Le temps commence aussi à changer, des nuages denses se pressent autour des sommets. Le sentier grimpe ensuite sur la crête d’une moraine avant de s’enfoncer à travers un vallonnement herbeux dans le Chaltwassertal.
Au col situé en haut du vallon, on arrive sur une cuvette rocheuse fermée par le Chaltwasserpass. Au fond, un lac couleur argent s’est formé au pied du glacier qui descend du Monte Leone. Depuis le col, on atteint la cabane en une vingtaine de minutes par un sentier de caillasse brune où subsistent encore quelques plaques de neige.
Le ciel se chargeant, je redescendrai par le même chemin, sauf que je suivrai le bisse en direction du Rotelsee pour rejoindre l'hospice. On peut aussi descendre sur Schallbett par un sentier qui part de la cabane ou du col et contourne le Mäderhorn sur son flanc nord-est.
Tourengänger:
Elisabeth

Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare (1)