Schwarz Grat
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Les connexions s'enchainent bien dans les transports publics, donc je pars finalement tôt de Haldi (1083m), la Bergstation de Schattdorf. Il est 8h15 et le soleil joue à cache-cache avec les reliefs au-dessus de cette terrasse. La route asphaltée remonte tranquillement jusqu^à Süessberg (1219m), où la montée commence vraiment.
Il y maintenant 800m à monter avant d'atteindre la crête de Schwarz Grat. Et le sentier est assez direct - donc bien pentu ! De nombreux zig-zags permettent de gagner rapidement de l'altitude, entrecoupés d'alpages, un poil moins inclinés.
Ce qui me surprend surtout, ce sont les conditions climatologiques : il y a une brise venant du sud, quasiment permanente et plutôt douce. On évolue souvent à la limite de l'ombre, ce qui l'explique beaucoup. Mais je m'aperçois que ce n'est pas juste aujourd'hui : la végétation est pour le coup très méditérranéenne, avec un sol sec, des arbres bas (y compris des pins, même à 2000m), et une alternance de types de roches.
En atteignant la crête, ce qui m'étonne en premier lieu, c'est qu'elle est recouverte de ces pins ne dépassant pas 2m de haut. Je m'avance, en choisissant sans le vouloir la version sportive (T4), toujours au sommet de la crête mais avec un passage étroit et de bons dénivellés de chaque côté. Un sentier passe un peu plus bas sur le versant nord.
Je me retrouve seul au bout de la crête de Schwarz Grat (2030m), et je profite d'un panorama insoupçonné : des glaciers du Spannort à la vallée de la Reuss en contrebas et aux alpages de la Schächental, on ne s'attend pas à ces vues quand on voyage sur la ligne du Gottard.
Il est encore tôt (avant 11h), donc je ne fais pas une vraie pause-repas - chose que je vais payer par la suite. Je décide d'avancer et de redescendre à l'alpe de Gampelen (1487m) pour ma pause de midi. Une fois en bas, je mange de nouveau un morceau et décide de continuer sans vraiment m'arrêter. Il n'y a que de la descente maintenant (et quelques faux plats montants), donc je me sens peu fatigué.
J'enchaîne les passages en zig-zags, qui me font perdre de l'altitude, et les longues traverses peu pentues, pour gagner de la distance horizontales. Mais mon corps me réclame de plus en plus de courtes pauses. Une fois le passage à flanc de falaise de Brandtritt (900m) au-dessus de l'entrée du tunnel de base passé, je m'accorde une plus longue pause et finis mon repas (et mon eau). Heureusement, je suis à moins de 15 minutes de la gare d'Erstfeld (472m), que je rejoins dans la chaleur du début d'après-midi, avec pas loin de 30°C fin août.
Il y maintenant 800m à monter avant d'atteindre la crête de Schwarz Grat. Et le sentier est assez direct - donc bien pentu ! De nombreux zig-zags permettent de gagner rapidement de l'altitude, entrecoupés d'alpages, un poil moins inclinés.
Ce qui me surprend surtout, ce sont les conditions climatologiques : il y a une brise venant du sud, quasiment permanente et plutôt douce. On évolue souvent à la limite de l'ombre, ce qui l'explique beaucoup. Mais je m'aperçois que ce n'est pas juste aujourd'hui : la végétation est pour le coup très méditérranéenne, avec un sol sec, des arbres bas (y compris des pins, même à 2000m), et une alternance de types de roches.
En atteignant la crête, ce qui m'étonne en premier lieu, c'est qu'elle est recouverte de ces pins ne dépassant pas 2m de haut. Je m'avance, en choisissant sans le vouloir la version sportive (T4), toujours au sommet de la crête mais avec un passage étroit et de bons dénivellés de chaque côté. Un sentier passe un peu plus bas sur le versant nord.
Je me retrouve seul au bout de la crête de Schwarz Grat (2030m), et je profite d'un panorama insoupçonné : des glaciers du Spannort à la vallée de la Reuss en contrebas et aux alpages de la Schächental, on ne s'attend pas à ces vues quand on voyage sur la ligne du Gottard.
Il est encore tôt (avant 11h), donc je ne fais pas une vraie pause-repas - chose que je vais payer par la suite. Je décide d'avancer et de redescendre à l'alpe de Gampelen (1487m) pour ma pause de midi. Une fois en bas, je mange de nouveau un morceau et décide de continuer sans vraiment m'arrêter. Il n'y a que de la descente maintenant (et quelques faux plats montants), donc je me sens peu fatigué.
J'enchaîne les passages en zig-zags, qui me font perdre de l'altitude, et les longues traverses peu pentues, pour gagner de la distance horizontales. Mais mon corps me réclame de plus en plus de courtes pauses. Une fois le passage à flanc de falaise de Brandtritt (900m) au-dessus de l'entrée du tunnel de base passé, je m'accorde une plus longue pause et finis mon repas (et mon eau). Heureusement, je suis à moins de 15 minutes de la gare d'Erstfeld (472m), que je rejoins dans la chaleur du début d'après-midi, avec pas loin de 30°C fin août.
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gurgeh
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