Silberhornhütte - Schwarzmönch - Rottalhütte
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Longue randonnée au caractère alpin bien marqué dans sa 1ère partie, permettant de découvrir 2 des refuges les plus reculés et les plus impressionnants de l'Oberland, face au décor glaciaire incomparable du massif de la Jungfrau. "Das Gute liegt so nah"... pas besoin de toujours se creuser la tête sur des itinéraires exotiques quand on a un tel terrain de jeu à sa porte. J'étais parti dans l'intention d'une simple visite au Schwarzmönch, mais de retour à la bifurcation du Pt 2019m avec le soleil revenu, mon tempérament compulsif m'a pratiquement contraint à aller voir à quoi ressemblait aussi la Rottalhütte. Pas de regret, le cirque du Rottal est surement l'un des coins les plus grandioses de l'Oberland bernois. Un petit entrainement en vue d'une tentative au Mont Blanc à la journée depuis Chamonix, projet remis d'année en année faute de conditions optimales, vu la météo 2009 ça semble d'ailleurs une nouvelle fois mal parti ! Sinon, sur le chemin de la Rottalhütte, on a la surprise de trouver des chèvres vers 2400m donc aus dessus du couloir de la Bärenflue qui est quand même raide et exposé, sauf à prendre le cable ce que les chèvres ne font sans doute pas...
Le cheminement vers la Silberhornhütte est balisé presque à outrance, les passages délicats sont équipés de chaines à l'exception curieuse du plus exposé sous le Pt 2113m où il y a juste des spits et ou il faut vraiment assurer chaque pas (cf image) Le Schwarzmönch offre un incroyable coup d'oeil plongeant vers Lauterbrunnen, c'est sans doute l'un des versants les plus constamment raides des Alpes puisque la projection horizontale n'est que de 1.5 km du sommet (2645m) au fond de vallée (862m), soit 1800m de dénivelé à 55° de moyenne...
Conditions : Itinéraire à 100% sec, à l'exception de quelques petits névés sous la Silberhornhütte (évitables en redescendant un peu), et d'un névé plus important sous la Rottalhütte, un peu limite en baskets (j'ai taillé quelques marches avec une pierre pointue), mais évitable aussi. Arête du Rotbrätt encore enneigée, arête du Rottal presque sèche.
Météo : Bien ensoleillé selon Météosuisse, résultat il pleuvait à Thun à 6h du matin, et le ciel est resté bien menaçant jusqu'à 10h30, avec même quelques gouttes dans les passages délicats de la montée au 1er refuge qui m'ont rendu un peu anxieux vu le style de terrain...Beau ensuite jusqu'en début d'après-midi, ensuite alternance d'éclaircies et de passages couverts, mais plutôt ensoleillé en moyenne.
Participants : seul. Croisé un randonneur à la journée à la Silberhornhütte, et 2 jeunes randonneurs qui montaient dormir à la Rottalhütte en fin d'après-midi. Très sympas, ils avaient du mal à croire comment j'avais pu enchainer le Schwarzmönch avant de remonter ici, et ont eu l'air franchement terrifiés en remarquant que j'étais en basket (enfin des Salomon Trail quand même, qui ne vont d'ailleurs pas si mal sur ces dalles inclinées) - c'est vrai que l'itinéraire de départ vers la Silberhornhütte à l'air assez sinistre vu de face !
Itinéraire détaillé : Départ de Stechelberg au fond de la vallée de Lauterbrunnen, accès exemplaire en TP (train horaire pour Lauterbrunnen via Interlaken, car postal ensuite).
Le cheminement vers la Silberhornhütte est balisé presque à outrance, les passages délicats sont équipés de chaines à l'exception curieuse du plus exposé sous le Pt 2113m où il y a juste des spits et ou il faut vraiment assurer chaque pas (cf image) Le Schwarzmönch offre un incroyable coup d'oeil plongeant vers Lauterbrunnen, c'est sans doute l'un des versants les plus constamment raides des Alpes puisque la projection horizontale n'est que de 1.5 km du sommet (2645m) au fond de vallée (862m), soit 1800m de dénivelé à 55° de moyenne...
Conditions : Itinéraire à 100% sec, à l'exception de quelques petits névés sous la Silberhornhütte (évitables en redescendant un peu), et d'un névé plus important sous la Rottalhütte, un peu limite en baskets (j'ai taillé quelques marches avec une pierre pointue), mais évitable aussi. Arête du Rotbrätt encore enneigée, arête du Rottal presque sèche.
Météo : Bien ensoleillé selon Météosuisse, résultat il pleuvait à Thun à 6h du matin, et le ciel est resté bien menaçant jusqu'à 10h30, avec même quelques gouttes dans les passages délicats de la montée au 1er refuge qui m'ont rendu un peu anxieux vu le style de terrain...Beau ensuite jusqu'en début d'après-midi, ensuite alternance d'éclaircies et de passages couverts, mais plutôt ensoleillé en moyenne.
Participants : seul. Croisé un randonneur à la journée à la Silberhornhütte, et 2 jeunes randonneurs qui montaient dormir à la Rottalhütte en fin d'après-midi. Très sympas, ils avaient du mal à croire comment j'avais pu enchainer le Schwarzmönch avant de remonter ici, et ont eu l'air franchement terrifiés en remarquant que j'étais en basket (enfin des Salomon Trail quand même, qui ne vont d'ailleurs pas si mal sur ces dalles inclinées) - c'est vrai que l'itinéraire de départ vers la Silberhornhütte à l'air assez sinistre vu de face !
Itinéraire détaillé : Départ de Stechelberg au fond de la vallée de Lauterbrunnen, accès exemplaire en TP (train horaire pour Lauterbrunnen via Interlaken, car postal ensuite).
De Stechelberg, emprunter sur 300m le gros sentier menant vers Trachsellauenen, puis prendre à G (juste avant un pont) un petit chemin balisé mais discret (c'est celui menant à la Rottalhütte). Le suivre sans souci jusqu'au Pt 2019, où on le quitte à G pour emprunter l'itinéraire bien balisé en blanc-bleu-blanc menant à la Silberhornhütte. Cheminement souvent escarpé, avec une partie franchement exposée sous le Pt 2113 (traversée sur une vague vire déversée et couverte de gravier, spits pour l'assurage mais il faut avoir une corde...) ou le moindre faux-pas est à proscrire. Les passages escarpés ou d'escalade facile qui suivent sont par contre tous équipés de chaine, on débouche vers 2350m sur une zone de grandes dalles lisses à souhait mais assez couchées, sans souci par temps sec mais délicates dans le cas contraire. Une dernière cheminée 100m sous le refuge est équipée de chaines puis d'une échelle. Celui-ci (jamais gardé) compte 12 places, tout confort (poele, bois, vaisselle, éclairage au gaz) et la solitude y est garantie ou presque (l'arête du Rotbrätt à la Jungfrau est parcourue en moyenne 1 à 2 fois par an...).
Du refuge, l'AR au sommet du Schwarzmönch prend une bonne heure : monter facilement en zigzagant entre vires et gradins sur le Pt 2720m juste au dessus, descendre dans la brêche suivante grâce à une chaine, contourner les 2 premières tours à G (versant S) par une sente dans la caillasse, la troisième se gravit à D par une vire brève mais assez exposée. Suivre ensuite l'arête jusqu'au sommet, facile à l'exception de 2 ressauts un peu exposés (II), dont celui permettant de prendre pied sur le bloc sommital où est posée la croix (sauter au retour).
Descente idem jusqu'au Pt 2019m, puis remonter au refuge de Rottal (2755m, non gardé mais tout confort aussi) par un autre itinéraire blanc-bleu-blanc, sentier sans souci à l'exception du couloir escarpé et un peu exposé de la Bärenflue, mais il est équipé d'un cable en continu.
Ne reste qu'à redescendre 1800m jusqu'à Stechelberg, soit par le chemin de montée, soit en faisant un crochet (bifurcation à l'altitude 1580m) par les chalets de Stuefestein et l'alpage de Trachselauenen (non balisé).
Tourengänger:
Bertrand

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