Rossbodenstock

Il y a quelques années, j'étais déjà monté sur le Pazolastock, mais je n'avais rien vu... L'occasion d'y retourner, en s'assurant de la météo cette fois-ci :)

Au départ de l'Oberalppass (2044m), on est venu en voiture mais on commence alors qu'un train vient d'arriver - on sera plusieurs petits groupes à se suivre dans l'ascension jusqu'au Pazolastock (2740m). Il est annoncé 2 heures de montée, mais on mettra environ 1h20 : le chemin est bien marqué, le soleil voilé, et de temps en temps une petite brise - les conditions idéales pour une randonnée rapide.

Il y a évidemment pas mal de monde sur le promontoire, mais je profite d'une vue sur les 2 vallées que je n'avais pas eu la fois précédente :) On continue ensuite en suivant la crête, pour tout d'abord atteindre le Tumsli (2743m). A la Martschallücke (2684m), on quitte le chemin balisé en continuant cette crête. On ne peut pas se perdre, mais la montée vers le Rossbodenstock (2836m) est plus exigeante que je l'avais anticipée.

La bonne nouvelle, c'est que quasiment personne n'emprunte cette voie. On prend notre temps pour pique-niquer, seuls, à côté de l'immense croix surplombant Andermatt et la vallée d'Urseren. Malheureusement, le temps s'est rafraîchi et on ne peut pas faire une longue pause. On entame alors la descente vers l'Älpetlilücke (2698m). N'ayant pas des jambes extraordinaires aujourd'hui, je propose de redescendre en direction du Tomasee (2345m), alors que le but aurait pu être le Badus ; le chemin est assez facile à trouver, mais il faut de temps en temps chercher les cairns suivants, à la faveur d'un névé ou d'un gros ébouli.

Au niveau du lac, on retrouve les marques blanc-rouge des sentiers de montagne, mais également un grand nombre de randonneurs. Histoire de rajouter quelques kilomètres au compteur, on passe par la droite, à l'embouchure du lac, pour mettre le cap au sud, et atteindre le bout du lac d'Urlan (2248m). On le longe d'abord par sa rive gauche, avant de reprendre la route principale menant à la cabane de Maighels.

Un peu plus bas, une intersection nous ramène vers l'"autoroute" qui représente le chemin le plus direct entre le col de l'Oberalp et la source du Rhin, au lac de Toma. Autant dire que nous ne sommes pas seuls... Nous doublerons, non sans mal, de nombreux groupes, avant de longer la route un peu en contrebas, sous une chaleur revenue tout d'un coup, en retrouvant la "civilisation" bruyante des sorties du weekend.