Schlossberg, une voie moderne dans un vigoureux style classique
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Situé au fond de l'enclave d'Engelberg le Schlossberg présente une énorme face WSW divisée en son milieu par un magnifique pilier qui fut déjà parcourue dans les années 60 (remember the sixties?) par l'infatigable K Gruter.
Il était impossible qu'une face d'une telle ampleur resta ignorée des frères Rémy qui entreprirent dans les années 90 d'y ouvrir une série de voies que l'on peut qualifier de majeures, telles que Fusion, Magnum ou Retro. Toutes ces voies sont forts bien décrites dans le topo du CAS : Urner Alpen Volume 3, édition de 1999.
Déjà à la mi-Octobre 1995 j'avais, toujours avec Bernard, entrepris l'ascension de celle située le plus à droite : Sensunik. C'est une très belle voie, correctement équipée et qui procure une très belle escalade sur un très beau rocher. Elle est coupée en son deuxième tiers par une grande vire typique où se termine d'autres voies telles que Oravox ou Benedikt.
En Juillet 2006 nous décidàmes de remonter là haut pour deux jours, le premier nous ferons une des "petites voies" de la partie gauche, Jingo ou Espio et après une bonne nuit dans l'excellente Spannorthütte nous ferons une plus grosse voie, Fusion ayant notre préfèrence.
Notre journée commença, tôt, par la montée à la cabane depuis le parking de Herrenrüti. Le début est un chemin carossable jusquà Stäfeli, la suite est nettement plus raide et propose un parcours varié qui fait de la montée à la cabane un but intéressant en soi. Arrivés là haut les choses se compliquèrent quelque peu. La gardienne qui nous accueillit, fort aimablement d'ailleurs, nous annonça que nous ne figurions pas dans sa liste de réservation et que de plus la cabane était pleine! Je commençais à percevoir un certain trouble émanant de Bernard, il se rappela et finit par m'avouer qu'il avait réservé deux places à la Leutschachhütte pas à la Spannorthütte!
Bien que la gardienne nous ait proposé de dormir dans sa cuisine nous conclûmes rapidement que l'ampleur et la difficulté de la voie prévue le lendemain exigeait, au moins pour des vieux comme nous, une bonne nuit, nous avons donc changé nos plans et avons décidé de faire le jour même la voie Oravox puis de redescendre dans la vallée le soir même.
Ses ouvreurs décrivent Oravox comme une fantastique escalade en fissure ce qui est tout à fait vrai! Bien qu'elle soit relativement courte, dans les 200 mètres, elle est exigeante physiquement et parfois psychologiquement, il faut en plusieurs endroits compléter soi même la protection. Enfin même en se reposant sur les clous en place la longueur clé qui est plutôt une escalade de plaque verticale nous a semblé vraiment dure. Les longueurs restantes même si elles sont moins dures demandent de la vigueur et de la détermination.
La descente s'effectue en rappels dans la voie.
Se munir d'un jeu de coinceurs et friends.
Voie de grande ambiance assez atypique.
Il était impossible qu'une face d'une telle ampleur resta ignorée des frères Rémy qui entreprirent dans les années 90 d'y ouvrir une série de voies que l'on peut qualifier de majeures, telles que Fusion, Magnum ou Retro. Toutes ces voies sont forts bien décrites dans le topo du CAS : Urner Alpen Volume 3, édition de 1999.
Déjà à la mi-Octobre 1995 j'avais, toujours avec Bernard, entrepris l'ascension de celle située le plus à droite : Sensunik. C'est une très belle voie, correctement équipée et qui procure une très belle escalade sur un très beau rocher. Elle est coupée en son deuxième tiers par une grande vire typique où se termine d'autres voies telles que Oravox ou Benedikt.
En Juillet 2006 nous décidàmes de remonter là haut pour deux jours, le premier nous ferons une des "petites voies" de la partie gauche, Jingo ou Espio et après une bonne nuit dans l'excellente Spannorthütte nous ferons une plus grosse voie, Fusion ayant notre préfèrence.
Notre journée commença, tôt, par la montée à la cabane depuis le parking de Herrenrüti. Le début est un chemin carossable jusquà Stäfeli, la suite est nettement plus raide et propose un parcours varié qui fait de la montée à la cabane un but intéressant en soi. Arrivés là haut les choses se compliquèrent quelque peu. La gardienne qui nous accueillit, fort aimablement d'ailleurs, nous annonça que nous ne figurions pas dans sa liste de réservation et que de plus la cabane était pleine! Je commençais à percevoir un certain trouble émanant de Bernard, il se rappela et finit par m'avouer qu'il avait réservé deux places à la Leutschachhütte pas à la Spannorthütte!
Bien que la gardienne nous ait proposé de dormir dans sa cuisine nous conclûmes rapidement que l'ampleur et la difficulté de la voie prévue le lendemain exigeait, au moins pour des vieux comme nous, une bonne nuit, nous avons donc changé nos plans et avons décidé de faire le jour même la voie Oravox puis de redescendre dans la vallée le soir même.
Ses ouvreurs décrivent Oravox comme une fantastique escalade en fissure ce qui est tout à fait vrai! Bien qu'elle soit relativement courte, dans les 200 mètres, elle est exigeante physiquement et parfois psychologiquement, il faut en plusieurs endroits compléter soi même la protection. Enfin même en se reposant sur les clous en place la longueur clé qui est plutôt une escalade de plaque verticale nous a semblé vraiment dure. Les longueurs restantes même si elles sont moins dures demandent de la vigueur et de la détermination.
La descente s'effectue en rappels dans la voie.
Se munir d'un jeu de coinceurs et friends.
Voie de grande ambiance assez atypique.
Tourengänger:
p47

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