L'Aiguillette des Houches

L'Aiguillette des Houches est un sommet qui vaut la peine d'être gravi. Mais pas depuis le Brévent, cela serait trop facile. Non, il faut partir depuis la vallée pour pouvoir apprécier le paysage et l'évolution de celui-ci à mesure que l'on s'élève.

On peut certes partir du fond de la vallée de l'Arve. Mais il vaut la peine de suivre la petite route menant au Bettey. On aura ainsi gagné quelques mètres de dénivellation. Le Bettey est d'ailleurs le bout de la route que le commun des mortels peut suivre. Au-delà, il faut des autorisations.
Ainsi, le parking du Bettey est très convoité et il est recommandé de monter assez tôt afin de pouvoir trouver de la place.

Depuis le Bettey, plusieurs sentier permettent de gagner les Chalets de Chailloux (à l'époque il s'y trouvait une buvette). Cela paraît un peu confus d'abord, mais assez rapidement, on peut trouver son chemin.

Suit alors une longue montée à travers la forêt afin de gagner les premiers pâturages. Lorsqu'on les a atteint, on a pratiquement rejoint les Chalets de Chailloux.

Depuis les chalets, le sentier décrit une boucle afin de revenir dans une petite combe sous l'arête de l'Aiguillette des Houches. Là, il faut bien regarder: il y a souvent des animaux.

Après avoir gravi la combe, on doit rejoindre l'arête à droite, menant à l'Aiguillette des Houches. Quelques passages raides permettent de gagner le sommet. Le contraste est alors saisissant: du côté de Bérard, les pentes sont beaucoup plus douces. Mais que l'on ne s'y trompe pas: les Gorges de la Diosaz sont infranchissables.

Depuis le sommet de l'Aiguillette des Houches, on peut alors suivre la  longue arête descendant vers la Pierre Blanche. On a alors les Fiz et les Aravis juste en face.

L'Aiguillette des Houches est un sommet qui vaut la peine d'être gravi. On a alors, depuis le sommet , un des plus beaux panoramas sur le Mont Blanc.