Par la campagne fribourgeoise, de Romont à Châtel Saint-Denis
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4. April 2011 um 19:11.
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Dimanche 3 avril, c’est par une chaleur inhabituelle pour la saison que je pars de la gare de Romont à 11h 15, ayant échoué lamentablement dans ma tentative de me lever de bonne heure. La randonnée va être longue, j’aurais vraiment dû démarrer plus tôt !
Pour quitter Romont, il faut d’abord monter vers la vieille ville (sans toutefois y pénétrer), puis redescendre par un escalier long et raide pour trouver l’itinéraire pédestre le long de la Glâne. La vieille ville est jolie sans doute, mais le quartier moderne d’immeubles et de villas situé au pied de la colline est d’une laideur indescriptible !
Je suis la Glâne – qui n’est qu’un petit ruisseau canalisé – pendant une bonne demi-heure sur un chemin de terre. A ma gauche, des champs parsemés d’arbres isolés montent vers une crête boisée, derrière laquelle le sommet du Moléson est juste visible. Mais il faut bientôt quitter la piste pour une route goudronnée interminable qui traverse le village de Villaraboud pour continuer entre forêts et champs jusqu’au hameau de Liefferens. Petit à petit la vue s’ouvre, surtout vers le nord où le Jura apparaît derrière des zones de forêt incroyablement vertes pour la saison. Tout le long de cette route se trouvent de nombreuses belles fermes ; maisons imposantes en bois souvent sculpté, aux façades décorées de poyas. Malgré la beauté des maisons et le paysage joli sans être spectaculaire, le fait de devoir marcher pendant plus d’une heure sur du goudron est plutôt désagréable. D’autant plus que je teste des chaussures toutes neuves, achetées la veille, et que je sens une ampoule se former au même endroit sur chaque pied…
A la sortie de Liefferens l’itinéraire quitte enfin la route pour continuer par des pistes forestières jusqu’aux Ecasseys, point culminant de la randonnée à 946 m. Cette section est sans doute la plus belle de la journée, avec une vue qui devient panoramique dans toutes les directions. Le sentier plonge dans un vallon, puis remonte de l’autre côté jusqu’au village du Crêt avec son église de taille complètement disproportionnée. Mes pieds me font mal et, en voyant un arrêt de car postal, je décide de couper court ma randonnée. Mais il n’y a pas de bus le dimanche, il va falloir que je marche encore trois bonnes heures jusqu’à Châtel.
Depuis Le Crêt, le sentier descend à la lisière de la forêt, au bord d’un ravin dont la raideur et la profondeur surprennent, jusqu’au hameau de Grattavache. Une nouvelle descente mène au fond d’un vallon, où je suis le cours du ruisseau (la Mionna) sur quelques centaines de mètres avant de remonter, plutôt raide, à travers champs jusqu’à Progens, village étalé le long d’une petite route sur une crête.
L’itinéraire continue ainsi, par sentiers et pistes agricoles, à travers champs et bosquets jusqu’à Rogivue où, malheureusement, il faut subir une nouvelle section de route goudronnée pendant trois quarts d’heure, pour traverser le fond de la vallée de la Broye. Le paysage reste charmant ; maintenant les Dents du Midi qui apparaissent devant et la dent de Lys sur la gauche. J’entame alors la dernière descente vers le village de Remaufens. Mes ampoules me font sérieusement mal maintenant, mais il faut encore une demi-heure de route, avec deux bonnes montées, avant d’arriver enfin à la gare de Châtel Saint-Denis.
Même si les paysages sont jolis, cette longue randonnée – que j’ai trouvée dans le guide Kummerly + Frey « pays de Fribourg » - n’est pas vraiment recommandable en raison des trois bonnes heures que l’on passe à marcher sur des routes goudronnées. A noter aussi que le temps de 5 heures donné dans le guide est irréaliste : les panneaux sur place indiquent 6 heures et il les faut bien, sans traîner !
Pour quitter Romont, il faut d’abord monter vers la vieille ville (sans toutefois y pénétrer), puis redescendre par un escalier long et raide pour trouver l’itinéraire pédestre le long de la Glâne. La vieille ville est jolie sans doute, mais le quartier moderne d’immeubles et de villas situé au pied de la colline est d’une laideur indescriptible !
Je suis la Glâne – qui n’est qu’un petit ruisseau canalisé – pendant une bonne demi-heure sur un chemin de terre. A ma gauche, des champs parsemés d’arbres isolés montent vers une crête boisée, derrière laquelle le sommet du Moléson est juste visible. Mais il faut bientôt quitter la piste pour une route goudronnée interminable qui traverse le village de Villaraboud pour continuer entre forêts et champs jusqu’au hameau de Liefferens. Petit à petit la vue s’ouvre, surtout vers le nord où le Jura apparaît derrière des zones de forêt incroyablement vertes pour la saison. Tout le long de cette route se trouvent de nombreuses belles fermes ; maisons imposantes en bois souvent sculpté, aux façades décorées de poyas. Malgré la beauté des maisons et le paysage joli sans être spectaculaire, le fait de devoir marcher pendant plus d’une heure sur du goudron est plutôt désagréable. D’autant plus que je teste des chaussures toutes neuves, achetées la veille, et que je sens une ampoule se former au même endroit sur chaque pied…
A la sortie de Liefferens l’itinéraire quitte enfin la route pour continuer par des pistes forestières jusqu’aux Ecasseys, point culminant de la randonnée à 946 m. Cette section est sans doute la plus belle de la journée, avec une vue qui devient panoramique dans toutes les directions. Le sentier plonge dans un vallon, puis remonte de l’autre côté jusqu’au village du Crêt avec son église de taille complètement disproportionnée. Mes pieds me font mal et, en voyant un arrêt de car postal, je décide de couper court ma randonnée. Mais il n’y a pas de bus le dimanche, il va falloir que je marche encore trois bonnes heures jusqu’à Châtel.
Depuis Le Crêt, le sentier descend à la lisière de la forêt, au bord d’un ravin dont la raideur et la profondeur surprennent, jusqu’au hameau de Grattavache. Une nouvelle descente mène au fond d’un vallon, où je suis le cours du ruisseau (la Mionna) sur quelques centaines de mètres avant de remonter, plutôt raide, à travers champs jusqu’à Progens, village étalé le long d’une petite route sur une crête.
L’itinéraire continue ainsi, par sentiers et pistes agricoles, à travers champs et bosquets jusqu’à Rogivue où, malheureusement, il faut subir une nouvelle section de route goudronnée pendant trois quarts d’heure, pour traverser le fond de la vallée de la Broye. Le paysage reste charmant ; maintenant les Dents du Midi qui apparaissent devant et la dent de Lys sur la gauche. J’entame alors la dernière descente vers le village de Remaufens. Mes ampoules me font sérieusement mal maintenant, mais il faut encore une demi-heure de route, avec deux bonnes montées, avant d’arriver enfin à la gare de Châtel Saint-Denis.
Même si les paysages sont jolis, cette longue randonnée – que j’ai trouvée dans le guide Kummerly + Frey « pays de Fribourg » - n’est pas vraiment recommandable en raison des trois bonnes heures que l’on passe à marcher sur des routes goudronnées. A noter aussi que le temps de 5 heures donné dans le guide est irréaliste : les panneaux sur place indiquent 6 heures et il les faut bien, sans traîner !
Tourengänger:
stephen
stephenCommunities: Randonneur
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