D’Oberberg à Oberiberg par la Sternenegg


Publiziert von stephen , 9. Februar 2024 um 20:20.

Region: Welt » Schweiz » Schwyz
Tour Datum:27 Januar 2024
Schneeshuhtouren Schwierigkeit: WT1 - Leichte Schneeschuhwanderung
Wegpunkte:
Geo-Tags: Nördliche Muotataler Alpen   CH-SZ 
Zeitbedarf: 4:15
Aufstieg: 440 m
Abstieg: 530 m
Strecke:Oberberg St. Karl – Sternenegg – Ibergeregg - Oberiberg
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Oberberg St. Karl
Zufahrt zum Ankunftspunkt:cff logo Hoch-Ybrig, Talstation Laucheren

English version

Je n’ai presque pas fait de randonnée depuis quelques mois, en raison d’une douleur sous le talon gauche qui a commencé au cours d’une banale promenade en plaine, au mois de septembre. La douleur va et vient, ça s’améliore lentement, au point où je me sens prêt à soumettre mon pied à un test un peu plus rigoureux que le kilomètre que je parcours entre chez moi et la gare tous les matins et soirs.

Le temps est magnifique en ce samedi de fin janvier. Un train, un bus et deux télécabines nous emmènent à St. Karl (1154 m), au-dessus d’Illgau sur le versant nord du Muotatal. Une semaine de températures printanières a mis à mal la neige tombée le week-end précédent, et nous commençons avec nos raquettes attachées sur le sac à dos plutôt que sous nos pieds. Il y a autant d’herbe que de neige, et la neige qui reste a été durcie en surface par le gel nocturne qui a suivi une soirée pluvieuse. De l’autre côté de la vallée, les pistes de ski de Stoos, orientées au nord, semblent avoir réussi à conserver davantage de neige.

Nous montons lentement, sous un soleil qui chauffe bien. Plus bas, des nappes de brume ondulent au-dessus de la vallée et s’agrippent aux branches sans feuilles des arbres. Tous les petits ruisseaux du versant sont gorgés d’eau, gonflés par la neige fondante. L’un de ces ruisseaux, dans un endroit resté à l’ombre, s’avère un peu délicat à franchir : l’eau monte jusqu’à nos chevilles, les cailloux de son lit sont glissants, et la sortie sur la rive opposée se fait sur de la glace vive.

Après une bonne heure de marche, vers 1300 mètres, la couverture neigeuse devient ininterrompue, nous permettant de chausser enfin nos raquettes. La montée devient plus raide, l’itinéraire balisé pour raquettes serpente à travers bosquets et pâturages. Il faut remonter quelques marches en bois, un peu compliquées à franchir avec les raquettes aux pieds : sans doute qu’avec plus de neige, ces marches seraient complètement ensevelies et le passage serait plus facile. La montée est fatigante, je manque d’entraînement et ma condition physique n’est pas optimale. Les cent derniers mètres de la montée à la Sternenegg semblent prendre une éternité avec le soleil qui tape sur le côté gauche de nos visages.

Les “egg” de la Suisse centrale sont le plus souvent des crêtes et la Sternenegg (1497 m) ne fait pas exception à la règle. Il y a une buvette d’alpage ici (ouverte le week-end uniquement), sur la terrasse de laquelle de nombreux randonneurs à ski et à raquettes sont installés sur des transats, thé ou bière à la main, en train de profiter de la première journée de l’année où le soleil chauffe vraiment.  A quelques mètres à l’ouest du petit restaurant se trouve un abri équipé de bancs et d’une table : c’est ici que nous nous arrêtons pour un petit festin composé de jambon Serrano, saucisse, œuf (il en faut bien un à un endroit en “egg”), fromage, pomme et chocolat. De nombreuses inscriptions sont gravées sur les murs en bois de la cabane, noms et dates, certaines sont bien vieilles… nous doutons quand même de l’authenticité de celle qui prétend dater de 1861 ! 

Repus et heureux, nous reprenons notre randonnée, le long d’une crête qui s’élève petit à petit vers le nord-ouest, avec une belle vue vers lac des Quatre Cantons qui s’étire vers le sud avant de disparaître dans la brume. Peu après le point culminant de la balade (1515 m), l’itinéraire quitte la crête sur son versant nord et descend en pente raide vers la lisière de la forêt. Ce court passage raide est verglacé, les crampons de nos raquettes ont de la peine à accrocher la neige dure, lisse et très glissante (limite WT2). Sous les arbres, la couverture neigeuse n’est pas continue, il y a des endroits où il faut marcher sur de la terre. Sur notre droite, au-delà de la lisière du bois, une vallée descend vers l’est, parallèle à notre chemin. La neige semble être meilleure là-bas, mais nous sommes dans une zone de tranquillité et il est interdit de s’écarter de l’itinéraire balisé, qui reste en forêt.

Nous quittons la forêt au col routier d’Ibergeregg (1406 m), où il y a foule autour des parkings, du restaurant et des remontées mécaniques. C’est une petite station de ski familiale, la plupart de ceux qui descendent les pistes sont des enfants, déjà complètement à l’aise sur leurs lattes à 4 ou 5 ans, trop jeunes pour craindre de se casser une jambe ou de se déchirer les ligaments du genou. L’itinéraire raquettes contourne les pistes par le bas, remonte encore sur une courte distance, puis se dirige vers l’est, plus ou moins horizontalement à travers un versant peu pentu. A droite, au-delà de la vallée, le sommet rocheux du Druesberg apparaît entre les arbres.

Nous entamons la dernière descente de la journée, en forêt d’abord, puis à travers des pâturages. Skieurs, raquettistes et marcheurs partagent le même chemin ici, mais c’est large, il y a de la place pour tout le monde… et de toute façon il n’y a pas de skieurs, trop peu de neige. Un peu en dessous de la courbe de niveau des 1200 mètres, la neige abandonne son combat contre le soleil et rend l’âme : nous devons enlever nos raquettes pour le dernier quart d’heure de marche. Nous arrivons à l’arrêt de bus en bas du télésiège de Laucheren (1090 m), 25 minutes avant le départ du bus, ce qui nous permet de boire un verre au soleil sur la terrasse de la buvette, en regardant les derniers skieurs du jour qui descendent la pente raide et verglacée jusqu’à l’arrivée de la piste.

Même si la neige était loin d’être idéale pour la raquette, cela nous a fait du bien de prendre l’air et de faire un peu d’exercice… et mon talon semble avoir résisté à l’épreuve, ce qui est un bon signe pour les prochains week-ends !
 

Tourengänger: stephen


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