ViaJacobi : de Märstetten à Tägerschen


Publiziert von stephen , 10. Oktober 2023 um 19:25.

Region: Welt » Schweiz » Thurgau
Tour Datum: 1 Oktober 2023
Wandern Schwierigkeit: T1 - Wandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-TG 
Zeitbedarf: 3:15
Aufstieg: 220 m
Abstieg: 107 m
Strecke:Märstetten – Amlikon – Holzhäusern – Affeltrangen - Tägerschen
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Märstetten
Zufahrt zum Ankunftspunkt:cff logo Tägerschen

English version

La deuxième étape de la ViaJacobi, de Märstetten à Fischingen, est longue : un peu moins de 6 heures selon l’application Swisstopo, et même 6 heures 45 minutes selon le balisage sur place. Avec deux heures de transports avant et après l’étape et avec un pied qui me fait encore mal après la balade du week-end dernier, c’est trop. Je décide donc de scinder l’étape en deux : il y a plusieurs gares pouvant servir d’échappatoire, je verrai jusqu’où j’arrive.

Une belle journée ensoleillée est prévue, après dissipation des brumes matinales dans les vallées du Plateau. Malheureusement, elles n’ont toujours pas quitté la vallée de la Thur à 10 heures 40 et c’est sous un ciel gris que je commence à marcher. La première demi-heure de l’étape est d’une tristesse terrible : depuis la gare de Märstetten, il faut marcher le long d’une route toute droite, sans trottoir, entre des entrepôts énormes et quelques maisons mal entretenues. Heureusement, ce n’est pas le genre d’endroit qui attire la circulation le dimanche matin et la route est calme, le seul bruit est celui des ventilateurs des bâtiments industriels. 

Au bout d’un bon kilomètre, je passe sous la voie ferrée et quitte provisoirement la route pour un chemin qui suit la lisière d’un bois, avec une vue brumeuse et très automnale sur des prairies à gauche. Le sentier me ramène rapidement sur une route principale, qu’il faut alors suivre jusqu’au pont sur la Thur, à l’entrée du village d’Amlikon (423 m), où je la quitte pour une petite route de campagne, toujours goudronnée mais moins passagère. Il y aura des élections fédérales d’ici quelques semaines et des affiches politiques ont poussé comme des champignons dans les jardins des maisons. Pas étonnant, dans cette région rurale, de voir que la quasi-totalité des affiches incite les passants à plébisciter les candidats de l’UDC.

Après un kilomètre et demi d’asphalte en montée douce, je quitte enfin la route pour une piste gravillonnée qui, manifestement, vient d’être rénovée en profondeur. C’est toujours aussi dur sous les pieds, mais au moins il n’y a pas de voitures. La brume commence à se dissiper, on dirait même que le soleil va bientôt faire son apparition. La piste s’incurve vers le sud, traverse une zone boisée et monte entre des vergers jusqu’au petit village de Holzhäusern (516 m), sous un ciel devenu enfin bleu : il est midi et demi, la petite brume matinale a été tenace !

Au-delà de Holzhäusern, la piste gravillonnée continue agréablement entre des prairies et des champs de maïs, avant d’échouer à nouveau sur une route principale au sud de Bänikon. Il faut subir encore un kilomètre et demi au milieu de la circulation (heureusement il y a un trottoir cette fois-ci) jusqu’à Kaltenbrunnen (537 m), où l’itinéraire bifurque à droite sur une route plus étroite. Celle-ci m’amène bientôt à Schuelwis, 543 m, le point culminant de l’étape, où une école et un terrain de football sont implantés au milieu de nulle part, à un kilomètre des habitations les plus proches. Vers le sud, les collines de l’Oberland zurichois apparaissent dans la brume de chaleur, offrant l’espoir que les étapes à venir seront plus intéressantes que celle-ci. 

Je pique-nique sur un banc au bord de la petite route. Cela me permet de soulager mon pied, qui a bien tenu pendant deux heures de marche mais qui commence à me faire un peu mal. Une demi-heure de repos semble lui faire du bien, car je ne sens plus de douleur quand je me remets en route. Je descends par un chemin gravillonné assez raide, jusqu’à l’entrée d’Affeltrangen (490 m), le plus gros des villages traversés au cours de cette étape. L’itinéraire aborde le village par la route principale (une de plus), puis évite son centre, le contournant par le sud entre des maisons à gauche et des champs à droite. A la ferme de Kreuzegg (500 m), l’asphalte et les gravillons cèdent brièvement la place à un sentier herbeux : c’est presque le seul moment de la journée où je ne marche pas sur une surface dure, et ça ne dure que cinq minutes, le temps de gravir une petite côte jusqu’à une nouvelle route goudronnée. 

Cette petite route file vers le sud, avec un panorama de plus en plus sympathique au fur et à mesure que les collines devant se rapprochent. Elles sont encore loin cependant et je ne les atteindrai pas aujourd’hui il y a encore une large vallée et des zones urbanisées à traverser avant d’y arriver. A l’intersection de deux routes, deux jeunes femmes sont assises au bord de la chaussée, en train d’e refaire leurs très gros sacs à dos : peut-être qu’elles vont jusqu’à Compostelle ? 

Ce qui est certain, c’est qu’elles vont plus loin que moi. Mon talon gauche a recommencé à faire mal et lorsque je vois un panneau indiquant dix minutes de marche jusqu’à la gare de Tägerschen (540 m), je me dis que ça suffit pour aujourd’hui : la prochaine gare se trouve encore à 1 heure 45 d’ici. J’ai fait la moitié de l’étape jusqu’à Fischingen, il me restera encore une coutre étape la prochaine fois, avant de quitter définitivement le "plat pays" suisse. 


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Tourengänger: stephen
Communities: Randonneur


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