Peaks of the Balkan trail, 2ème partie : de Doberdol à Plav


Publiziert von Bertrand , 19. Juli 2022 um 10:32.

Region: Welt » Kosovo
Tour Datum: 7 Juli 2022
Wandern Schwierigkeit: T2 - Bergwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: AL   RKS   MNE 
Zeitbedarf: 5 Tage
Aufstieg: 5140 m
Abstieg: 6000 m
Strecke:Doberdol - Milishevc - Reka e Allages - Guri i kuq - Babino Polje - Plav (94 km)

Le trek des Peaks of the Balkans est une magnifique chevauchée de près de 200km dans le massif des Prokletje, à cheval sur Albanie, Kosovo et Montenegro. Nous avions découvert le coin en ski de rando il y a 2 ans, notre guide Vanja nous avait facilement vendu l'idée de revenir en mode rando en début d'été pour profiter de la floraison exceptionnelle des montagnes balkaniques.

Y'a pas que la floraison qui est exceptionnelle d'ailleurs, l'accueil des locaux, la beauté des sommets, la variété des paysages (on passe en quelques jours des Dolomites aux Vosges avec toutes les nuances possibles)...sans parler de la tranquillité, même si le circuit commence à être un peu connu des randonneurs d'Europe du nord.

Quelques caractéristiques d'ensemble du PoBt :
 

- les sentiers sont bien marqués et souvent agréables, un mix équitable de chemins moelleux, pistes faciles et portions plus tord-pattes. Au total un peu moins roulant que le TMB, le GR5 ou les bons sentiers valaisans, mais bien plus que la GTA piémontaise où j'étais allé collectionner les tiques et faire fumer le GPS quelques semaines plus tôt ! Par contre les étapes sont souvent assez longues (15-20km et 7h de marche pure).

- le balisage est souvent étonnamment bon même si une appli carto-GPS reste de rigueur.On trouve plus d'eau que ce qu'on pourrait croire à l'exception d'une ou 2 étapes. Bon il faut savoir que les massifs du Montenegro sont les plus arrosés d'Europe, 4m80 de précipitations annuelles à l'Orjen, au dessus des Bouches de Kotor...Sans que ce ne soit jamais un problème, on y a d'ailleurs rencontré bien plus de névés que 2 semaines plus tôt dans les Alpes à iso-altitude.

- on trouve chaque soir de quoi se loger et manger (village ou alpage), parfois de manière toute simple mais presque toujours avec douche et électricité, voire souvent Wifi. Quasiment aucun ravitaillement mais les gens des refuges préparent toujours des lunch-packs pour le midi, le tout inclu dans la pension complète (25 à 35 € pp). Bon au bout de 2 semaines de sandwichs aux oeufs dur, feta et concombres on n'était pas fâchés de se goinfrer de poissons et calamars dans les tavernes bondées de Kotor.

- vu la présence d'ours et de loups on craignait les chiens de protection mais il y a bien moins de troupeaux divagants que chez nous et ils sont tous de petite taille et avec berger - donc au final on était largement plus sereins que dans pas mal de coins des Alpes françaises...

- en temps qu'amoureux des langues j'avais bien évidemment tenu non seulement à rafraichir ma pratique rouillée du serbo-croate (le monténégrin est en gros au milieu) mais aussi à attaquer l'albanais - qui n'a bien sûr rien à voir. C'est cela dit tout à fait facultatif, on trouve presque toujours un vieux baragouinant l'allemand après ses années de Gastarbeiter - ou un jeune possédant des rudiments d'anglais.

1ère partie ici

J7 dimanche 03/07 : Doberdol - Milishevc (Lojza, 1680m), 17k, +1000m, -1120m, 6h30 net


Doberdol

Nous quittons aujourd'hui définitivement l'Albanie pour entrer au Kosovo. Bashkim (enfin sa femme, lui dort...) accepte de nous servir un petit-dèj 6h, et c'est lestés de délicieuses Petulla (beignet albanais, miam !) que nous prenons le départ à 6:35. Le tracé officiel du PoBt contourne le Tromeda/Trikufiri (2366m, point de confluence tri-frontalier Kosovo-Albanie-Montenegro) mais on peut aisément y monter et même le traverser ce que nous ne manquons pas de faire. Le sentier depuis Doberdol est par contre bien dans le style du pays, droit dans la pente, il nous faudra 1h30 pour faire les 2 km...avec il est vrai 570m de dénivelé à la clé. Les lacets n'ont pas encore été inventés dans les montagnes des Balkans.


Panorama du Tromeda


Descente du Tromeda versant Kosovo

La suite est bien plus digeste, un  bon chemin ondulant qui passe précisément là où on avait skié en 2020 (Bogičevica), petit moment de nostalgie…Et pour finir une longue descente dans l’immense vallée de Roshkodol, douce et fleurie, sous une température enfin agréable, quasiment seuls de surcroît…seul gros bémol : tout un pan de montagne est désormais éventré par une énorme piste en construction (10m de large), ne desservant aucun village - selon Vanja elle servira tout au plus aux gens du coin pour monter installer leurs barbecues à coté du 4x4. Et là par contre ils ont appris à faire des lacets !

Le fond du vallon se resserre, les bovins font leur apparition, et il faut affronter une portion défoncée pour rejoindre les chalets de Roshkodol. Comme souvent, il s'agit plus d'un éparpillement de petites maisons que d'un village au sens usuel - certaines sont par contre défendues par d'impressionnants molosses rendus hystériques à force d'être enchainés toute la journée. On passe vite notre chemin en priant pour que la chaine ne casse pas...je regretterai après coût de ne pas avoir osé les provoquer pour faire une belle photo, certains n'avaient pas grand chose à envier aux tristement célèbres Kangals d'Anatolie. Bon je ne serais peut-être plus là pour en parler.


Descente sur Roshkodol

Pas de Wifi ce soir : Zeki, le patron du Guesthouse de Lojza (2km avant Milishevc) et grand pote de Vanja, préfère réunir ses hôtes devant la cheminée autour d'un raki maison bien corsé...pour le reste l'étape du soir est un petit paradis avec herbe moelleuse, chiens joueurs, fontaine remplie de bières...Y'a juste le petit-déjeuner qui exigera - comme souvent - un peu de détermination, mais on ne le sait pas encore. En attendant Vanja est enchanté de pouvoir enfin reparler sa langue (la plupart des gens de plus de 40 ans parlent encore serbo-croate au Kosovo). Quant à la femme de Zeki elle me complimente même pour mon albanais - il est vrai que c’est la 1ere personne que j’arrive un peu a comprendre !

Nous sommes quand même surpris depuis le début du séjour de voir avant tout des petits garçons jouer dehors. En posant la question à Vanja nous sommes stupéfaits d'apprendre que les avortements sélectifs ont encore cours dans les milieux patriarcaux des Balkans. Et moi qui pensait naïvement que les Indiens avaient le monopole de cette pratique imbécile et révoltante...


Guesthouse de Lojza - le frigo

 
J8 lundi 04/07 : Milishevc (Lojza) - Reka e Allages (1300m), 18.5k, +1050m, -1430m, 7h net
 
Départ 6:45, il fait à nouveau très chaud avec heureusement des cumulus bien joufflus pour masquer le soleil dès 14h et une petite rincée en fin d'après-midi. Passage d'un petit col puis courte descente sur Milishevc. L'ambiance est résolument rurale, le relief est doux, un petit air de Jura ou de Vercors en version granitique..C'est finalement assez attachant mais évidemment moins spectaculaire que la Valbona ou la Ropojana, du coup on ne croisera quasiment plus personne jusqu'à la fin du trek : la plupart des touristes optent pour une  version raccourcie du PoBt en shuntant le Kosovo.


Au dessus de Milishevc

Par conséquent les sentiers sont parfois plus discrets, en gros depuis Milishevc c'est droit dans le pâturage jusqu’au col à 2130m avec taons et moustiques pour seule compagnie, puis la sente ondule sur un vaste plateau herbeux très solitaire pour rejoindre le petit Lac de Lumbardhit. La descente brutale de 1150m qui suit est l'une des plus pénibles du trek : un chemin laborieux, étroit et buissonneux sur les 600m supérieurs, une piste défoncée de 1500 à 1250, et enfin un sentier raide mais excellent en forêt jusqu’au camp de Rugova (910m). 


Juste avant la grande descente sur Rugova Camp

L'endroit est étonnamment rupin, déserté en ce début de saison mais avec une carte tout à fait présentable - et surtout des glaces (pour moi) et des bières (pour les autres) ! Akullore en albanais, le mot magique...Bref de quoi bien se refaire avant les 6 derniers km nouvellement goudronnés,  évidemment surchauffés en ce milieu d'après-midi, mais pas trop vilains le long d’un petit torrent. Il y a même une jolie cascade à visiter (10mn de détour).

Formidable accueil de Mustapha et sa femme à l'Ariu Bujtina, le diner est divin et énorme et les chambres tout confort. Par contre je commets l'erreur d'accrocher sur une clôture mon nouveau T-shirt en mérino pour le faire sécher...et ça ne rate pas, l'une des vaches du pré le trouve fort à son goût : je finirai le séjour en mode clodo avec autant de trous que si une armée de mites était passée par là !

 
J9 mardi 05/07 : Reka e Allages - Drelaj (1100) - Guri i kuq (1410m). 20.6k, +1250m, -1140m, 5h45 net
 
C'est clairement l'étape la moins intéressante qu'il est d'ailleurs facile de shunter en taxi (compter 30-40 €), une majorité de pistes souvent raides et gravillonneuses, donc même pas agréables à marcher...C'est la purge dès le départ avec une montée sur une chemin de débardage droit dans la pente, le soleil cogne et les taons attaquent…Nous faisons un petit détour sympa sur par le pied du Hallës, le plus haut sommet du coin (2400m) dont la grande face nord (versant Montenegro) présente quelques grandes voies difficiles.


Tombe d'un héros de guerre. Salauds de Serbo-slaves

C'est reparti ensuite pour une succession d'infectes pistes de gravillons raides que l'on quitte pour arriver à Drelaj, tout au fond de la vallée, par un sentier chaotique encombré de rochers et d'arbres couchés. Pause  boissons fraiches au guesthouse de Shqiponia, conciliabule, il reste 13km dans le même style alors que le soleil cogne et les cumulus noircissent...nous optons donc pour shunter en taxi cette 2ème partie d'étape. Pris de remord, à peine le sac à dos jeté dans le coffre, j'annonce au reste de l'équipe que je les rejoindrai à l'étape du soir en courant (seulement 10km par la route).

Je m'apprête donc à partir à petite foulées, tout fier de moi, d'autant que ça promet de monter, et de plus en plus raide sur la fin…et là patatras nous retrouvons le jeune couple Salzbourgeois que nous côtoyons depuis quelques jours. Il s'arrêtent eux aussi à Shiponja pour boire un coup...bizarre de les voir derrière nous...mais nous apprenons qu'ils avaient gravi en supplément le Hallës le matin (600m de D+ en bonus, qui plus est pas commodes !). Et le pire c'est que, à peine la bière éclusée, ils encaperont tranquillement la 2ème moitié de l’étape, 4h supplémentaires sous le cagnard puis les orages. Donc au total bien plus de kms que moi qui coupait par la route du bas. Et le tout évidemment avec de gros sacs pour camper…Je laisse la conclusion à Vanja « sans compter que le gars doit aussi garder de l’énergie pour une aussi jolie nana » !


Ca va barder

Je me fais copieusement doucher par l'orage dans la montée finale, tant mieux car l’hôtellerie prétendument de luxe de Guri i kuq est évidemment bien moins tenue  par ses employés désœuvrés que toutes nos petites maisons familiales de charme jusque là - et il n’y a pas d’eau chaude. Mais de bonnes glaces et des boissons bien fraîches, donc c'est vite pardonné. Sitôt l'orage passé nous effectuons une tentative au mini-market figurant sur la carte, mais il est fermé…un vieux m’explique en albanais que le proprio est "i sëmurë". Non, ça ne veut pas dire qu'il se meurt mais juste qu'il est malade ! Moralité nous aurons croisé un ravitaillement en 12 jours. 
 
Dîner somptueux, le meilleur du séjour, avec des portions hallucinantes pour des prix dérisoires. Pendant ce temps-là l'orage tonne à nouveau et le courant est coupé - heureusement qu’ils ont une génératrice ! Au lit tôt en vue d'un réveil à 4h30 le lendemain.

 
J10 mercredi 06/07 : Guri Kuq - Babino Polje (Bajrovica Katun,1700m), 18.7k, +1360m, -1060m, 7h35 net


Au dessus de Guri i kuq - c'était bien la peine de partir à 5h

Risque d'orage dès la mi-journée selon MétéoBlue donc départ à 5h…résultat nous montons dans un brouillard sinistre, sur un chemin infect, jusqu’à sortir de la forêt. Le moral est en berne, c'était bien la peine de venir dans les Balkans pour se retrouver en Ecosse. En fait les éclaircies sont de retour à midi...et c'est grand bleu tout l'après-midi ! Bref ici aussi la météo a encore des progrès à faire. La suite est à nouveau très agréable, un long parcours ondulant entre 2000m et 2100m qui donnerait des fourmis aux jambes aux traileurs.


La longue crête frontière Kosovo-Montenegro au dessus de Babino Polje

Le paysage évoque désormais les Vosges ou le nord de l'Ardeche, la floraison est incroyable, sans doute la plus spectaculaire pour nous depuis le Caucase. On a d'autant plus l'occasion de l'admirer que le chemin disparait à nouveau dans les hautes herbes sur le bas de la descente finale - un papy irascible a obligé à dévier le balisage hors de ses terres…Nous sommes de retour au Montenegro, fini le jeu de saute-frontière - on descend d'ailleurs à pied ce qu’on parcourait à skis 2 ans plus tôt ! Moralité, même si le sentier reste agréable, vive le ski...


Balkan Flower Power

Au chalets de Babino Polje, Vania se fait harponner par  l’inénarrable Nadira (73 ans - et elle garde encore seule son petit troupeau !) qui doit trouver à bavarder toutes les 2 semaines, et tient donc à partager avec nous la vie de ses 8 enfants…dans un dialecte édenté que même Vanja peine à piger ! Vaches, moutons, chèvres et poules déambulent librement, une véritable arche de Noé. La remontée finale jusqu’à Bajrovica s'effectue sur une piste en pente douce, plus besoin de regarder ses pieds, ça tombe bien ils font peine à voir au bout de 7h de marche. J'en profite donc pour une dernière leçon approfondie de serbo-croate avec Vanja que je harcèle de questions sur les subtilités des verbes irréguliers.


Le café chez Nadira. En parlant serbe on saurait tout de ses 8 enfants.

Tenu par l’adorable Edmira et ses enfants, le Bajrovica Katun (dernier guesthouse du trek) est un véritable paradis :  nous sommes accueillis au jus de fraise maison et à la pastèque, la vue vers l'ouest est ouverte sur un paysage vert et tout en rondeurs, quelques petits bungalows sont éparpillés dans l’herbe douce, tout est douillet et bien entretenu, poules et pintades se baladent en liberté…Enfin des subsides européennes bien employées ! Diner excellent et explosif, soupe, byrek géant, polenta locale, gibanitsa, plus tout ce que j'ai oublié. La nuit est franchement frisquette et on a du mal à réaliser que dès le lendemain nous redormirons au chaud et en pleine civilisation.


Bajrovica Katun. On s'y serait bien incrustés.


J12 jeudi 07/07 : Bajrovica Katun - Plav (950m), 19k, +480m, -1230m, 6h35 net


Départ pour la dernière étape, sniff...

Nous gagnons rapidement le lac de Hridsko (1960m), l'un des plus célèbres du massif, heureusement encore endormi à cette heure matinale. Le site est tellement bucolique qu'on en oublierait presque le retour des moustiques (miam, Bertrand est revenu !). Pendant que je tente en vain de les éloigner en agitant frénétiquement ma casquette, mes 3 camarades profitent du beau sentier forestier pour faire plein de chanterelles. Et puis à un moment ou à un autre il faut accepter que c'est fini, dernière longue piste en pente douce jusqu'à Plav, dernières photos de fleurs, dernière leçon de serbe (ou je réalise que j'ai encore bien des progrès à faire !), dernier coucou  au jeune couple salzbourgeois qui sont depuis quelques jours quasiment tout seuls à marcher avec nous...


Lac de Hridsko

Sitôt arrivés à Plav, sous une chaleur cognante, nous nous ruons sur le 1er vendeur de glaces avant de nous effondrer sur les sièges d'un café ombragé ! La ville est étonnamment animée pour une après-midi de semaine…il est vrai que ce sont les vacances d’été des nombreux expatriés à en juger au nombre de grosses voitures aux plaques américaines. Vanja nous gratifie d'un dernier hébergement surluxueux dans une villa au bord du lac entourée de framboisiers et cerisiers à point…Le dîner d’adieu est l'occasion d'échapper à la feta et aux byreks pour se goinfrer de viande, j'espère que Cécile ne lira jamais ces lignes ! Merci Vanja, tu fais partie des gens qu'on est fier de compter parmi ses amis. (ceux qui veulent l'engager pour skier ou randonner peuvent le contacter ici - ils ne le regretteront pas !)


Lac de Plav. Game over.

Epilogue : Podgorica - Kotor

Gros coup de bol météo pour finir en ce vendredi de transition, le ciel est couvert puis pluvieux, il fait 10° de moins, parfait pour rentrer sur la capitale que Vanja et son adorable épouse Anna nous font découvrir pour déjeuner. La balade est rapide, Podgorica (ex Titograd)  a été la 3ème ville la plus bombardée en 39-45 après Varsovie et Dresde. Il y a juste un parc agréable et une poignée de rues piétonnes ou nous trainons pour quelques achats de dernière nécessité : pendant qu'Agnès & Patricia s'occupent des bijoux pour grand-maman, je me mets en quête d'une méthode de serbe monténégrin dans une librairie scolaire - la vendeuse a eu quelque peine à comprendre ce qu'un étranger comme moi pouvait bien chercher ici...

Adieux moins déchirants que prévu puisque nous avons déjà promis de revenir rapidement voir Vanja pour skier ensemble dans les montagnes du Shar, aux confins du Kosovo et de la Macédoine. Nous louons une voiture à l'aéroport pour filer sur Kotor, petit arrêt au musée de Cetinje pour admirer la fameuse carte en relief du Montenegro sculptée à l'époque austro-hongroise...c'est là qu'on réalise que le pays est encore plus montagneux que la Suisse !

Même sous le ciel couvert la descente de 1000m et 40 lacets sur les Bouches de Kotor est très impressionnante, on s'installe chez la famille Kelly aux portes de la vieille cité, une adresse en or...on dépense en un diner de poissons le même budget qu'en 3 jours de rando en Albanie mais après presque 200km de marche les soles et calamars ont une saveur toute particulière. La Bora se lève la nuit, le lendemain samedi la mer est bien agitée - on repousse du coup la balade en bateau à l'après-midi pour découvrir (avec 500 autres touristes) la montée au fort (250 m de dénivelé). La plupart affichent une corpulence peu adaptée pour monter 600 marches en plein soleil, d'ailleurs on entendra quelques sirènes d'ambulance...bah mieux vaut ici que sur le trek !


Kotor


Kotor


Bouches de Kotor

La sortie en bateau dans les bouches, incontournable de Kotor, me foutra plus la trouille que les 12 jours de marche réunis : nous héritons d'un jeune skipper déchaîné et d'un gros hors-bord survitaminé, qui foncent à bloc à travers les Bouches sur une mer démontée, musique techno à fond, en embarquant régulièrement de gros paquets de mer...On s'en souviendra ! Pas sûr que je remonte à bord la prochaine fois...car oui je reviendrai bien un de ces automnes pour louer un vélo et gravir la mythique route de Kotor au sommet du Lovcen, 1750m de montée au dessus du fjord. C'est ce qui se fait de mieux en Méditerranée selon les cyclo- trotteurs les plus enthousiates... 


Kotor. Mais ce n'est qu'un au revoir.

Tourengänger: Bertrand


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