De Ponte Tresa à Novaggio par le Monte Mondini
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English version
Pour le long week-end pascal, nous avons décidé de passer trois jours dans le Malcantone, une partie du Tessin que nous ne connaissions pas encore. Cette petite marche d’approche nous permet de rejoindre notre hébergement à Novaggio depuis la gare de Ponte Tresa, où nous arrivons depuis Lucerne à midi et demie. Il fait déjà très chaud ; nous mangeons nos sandwiches à l’ombre d’une arcade devant le musée des chemins de fer luganais, en regardant l’Italie à quelques mètres devant nous, de l’autre côté de la rivière.
Pour quitter Ponte Tresa il faut monter, et c’est raide dès le départ. En haut du village, il faut faire attention de ne pas manquer le sentier de montagne qui part sur la gauche, se faufilant entre deux murs de propriété. La bifurcation n’est pas marquée… en tout cas nous ne l’avons pas vue dans un premier temps et avons dû rebrousser chemin en arrivant dans un cul-de-sac résidentiel. Au-dessus des dernières villas, une montée régulière en forêt nous fait rapidement gagner de l’altitude, freinés seulement par la chaleur et par des sacs quelque peu alourdis par tout ce qu’il faut pour trois jours de marche. Nous constatons l’extrême sécheresse du sous-bois : ce ne serait pas le moment d’allumer une cigarette !
Nous arrivons à un endroit marqué Punto panoramico Monte Mondini qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, n’est pas le sommet : celui-ci (814 m) se trouve une dizaine de minutes plus loin et est surmonté d’une antenne de télécommunications et d’une énorme croix sur un socle en pierre.
Du sommet, nous descendons vers le nord, face à des pentes ensoleillées parsemées de villages : l’un de ceux-ci doit sûrement être Novaggio. Mais d’abord il faut descendre jusqu’au fond de la vallée en dessous du village de Curio, où un panneau cloué sur un arbre nous demande de faire attention aux poules en liberté.
Curio est un beau village comme il y en a des centaines au Tessin, avec des ruelles étroites et ombragées et des jardins où poussent ces palmiers si typiques de la région. L’auberge sur la Piazza Grande (qui n’est ni vraiment une place, ni très grande) est fermée et à vendre, donnant lieu à des idées romantiques et absolument pas réalistes de se retirer ici et ouvrir un gîte pour randonneurs dans ces vieux murs. Au centre du village, en face d’un atelier d’artiste, une fontaine est flanquée de deux bassins : dans celui de gauche nagent des carpes noires, alors que celui de droite est occupé par des poissons rouges. Les remous doux de la surface de l’eau font danser des ombres sur les vieilles pierres de la fontaine.
Il nous faut encore une quarantaine de minutes pour atteindre Novaggio (638 m) par un joli sentier qui contourne une colline boisée, en montée continue. Nous arrivons aux premières maisons de Novaggio par le bas d’une prairie herbeuse où se trouve un petit téléski… je me demande s’il a pu servir cet hiver. Le village semble assez animé, avec des magasins, plusieurs restaurants. Les murs des ruelles sont décorés de peintures qui semblent dater d’une exposition en plein air de 2004. Sur la façade de l’église, un vieux thermomètre porte même mon prénom : j’étais visiblement attendu ici ! La pensione où nous avons réservé ne paie pas de mine vue de la rue, mais à l’intérieur c’est parfait : notre chambre dispose d’une grande terrasse avec vue magnifique sur la vallée et le lac de Lugano lointain, et il fait assez doux pour que nous puissions souper dehors. Nous venons d’arriver et la magie du Tessin fonctionne déjà.
Pour le long week-end pascal, nous avons décidé de passer trois jours dans le Malcantone, une partie du Tessin que nous ne connaissions pas encore. Cette petite marche d’approche nous permet de rejoindre notre hébergement à Novaggio depuis la gare de Ponte Tresa, où nous arrivons depuis Lucerne à midi et demie. Il fait déjà très chaud ; nous mangeons nos sandwiches à l’ombre d’une arcade devant le musée des chemins de fer luganais, en regardant l’Italie à quelques mètres devant nous, de l’autre côté de la rivière.
Pour quitter Ponte Tresa il faut monter, et c’est raide dès le départ. En haut du village, il faut faire attention de ne pas manquer le sentier de montagne qui part sur la gauche, se faufilant entre deux murs de propriété. La bifurcation n’est pas marquée… en tout cas nous ne l’avons pas vue dans un premier temps et avons dû rebrousser chemin en arrivant dans un cul-de-sac résidentiel. Au-dessus des dernières villas, une montée régulière en forêt nous fait rapidement gagner de l’altitude, freinés seulement par la chaleur et par des sacs quelque peu alourdis par tout ce qu’il faut pour trois jours de marche. Nous constatons l’extrême sécheresse du sous-bois : ce ne serait pas le moment d’allumer une cigarette !
Nous arrivons à un endroit marqué Punto panoramico Monte Mondini qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, n’est pas le sommet : celui-ci (814 m) se trouve une dizaine de minutes plus loin et est surmonté d’une antenne de télécommunications et d’une énorme croix sur un socle en pierre.
Du sommet, nous descendons vers le nord, face à des pentes ensoleillées parsemées de villages : l’un de ceux-ci doit sûrement être Novaggio. Mais d’abord il faut descendre jusqu’au fond de la vallée en dessous du village de Curio, où un panneau cloué sur un arbre nous demande de faire attention aux poules en liberté.
Curio est un beau village comme il y en a des centaines au Tessin, avec des ruelles étroites et ombragées et des jardins où poussent ces palmiers si typiques de la région. L’auberge sur la Piazza Grande (qui n’est ni vraiment une place, ni très grande) est fermée et à vendre, donnant lieu à des idées romantiques et absolument pas réalistes de se retirer ici et ouvrir un gîte pour randonneurs dans ces vieux murs. Au centre du village, en face d’un atelier d’artiste, une fontaine est flanquée de deux bassins : dans celui de gauche nagent des carpes noires, alors que celui de droite est occupé par des poissons rouges. Les remous doux de la surface de l’eau font danser des ombres sur les vieilles pierres de la fontaine.
Il nous faut encore une quarantaine de minutes pour atteindre Novaggio (638 m) par un joli sentier qui contourne une colline boisée, en montée continue. Nous arrivons aux premières maisons de Novaggio par le bas d’une prairie herbeuse où se trouve un petit téléski… je me demande s’il a pu servir cet hiver. Le village semble assez animé, avec des magasins, plusieurs restaurants. Les murs des ruelles sont décorés de peintures qui semblent dater d’une exposition en plein air de 2004. Sur la façade de l’église, un vieux thermomètre porte même mon prénom : j’étais visiblement attendu ici ! La pensione où nous avons réservé ne paie pas de mine vue de la rue, mais à l’intérieur c’est parfait : notre chambre dispose d’une grande terrasse avec vue magnifique sur la vallée et le lac de Lugano lointain, et il fait assez doux pour que nous puissions souper dehors. Nous venons d’arriver et la magie du Tessin fonctionne déjà.
Tourengänger:
stephen

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