Col du Reschen - Merano en mode Papa + Mini-randonneuse


Publiziert von Tony. , 14. September 2021 um 12:28.

Region: Welt » Italien » Trentino-Südtirol
Tour Datum: 8 September 2021
Mountainbike Schwierigkeit: L - Leicht fahrbar
Wegpunkte:
Geo-Tags: I 
Zeitbedarf: 4 Tage
Strecke:Bergkastelbahn - S. Valentino alla Muta - Prato allo Stelvio - Laces - Merano

Voilà déjà plus d’un an que j’avais, pour la première fois, entrepris un itinéraire vélo-camping en mode papa + mini-randonneuse. Cette première expérience seul avec ma fille a bien entendu été riche en enseignements et parsemée de petites galères, mais rétrospectivement j’en garde que de bons souvenirs. Comme mini-randonneuse quitte cette année le « Zwergegarten » pour entrer dans le « Kindergarten », il y a un dizaine de jours de battement entre la fin du premier et le début du second où je devrai assurer sa garde, la maman ne pouvant pas prendre libre à ce moment. Au niveau logistique il ne faudra plus compter sur la carriole pour emporter les vivres de la journée et autre jouets  - essentiels - de mini-randonneuse. Ayant accompli avec nous le Drauradweg avec son propre vélo, quelques kilomètres toute seule, une grande partie avec le follow-me et quelques petites sieste dans la carriole que tractait ma chérie d’amour, mini-randonneuse affiche maintenant une nette préférence pour son propre vélo. Aussi ai-je rajouter sur mon vélo un porte bagage avant avec deux sacoches supplémentaires de 10 litres chacune pour compenser cette perte de volume. 

 

Pour l’itinéraire c’est en discutant comme il m’arrive souvent avec le vélociste de mon quartier que les choses se sont mise en place. Je lui expliquai alors mon cahier des charges: un itinéraire de 4 à 5 jours maximum, majoritairement en descente et avec la possibilité de faire des étapes de 20 à 30 km. C’est alors qu’il ma parlé de la section Reschepass - Merano du Etschradweg. La totalité de l’itinéraire va de Landeck en Autriche jusqu’à Vérone en Italie. Mais la section qui va du col du Reschen à Merano comporte la plus grande partie de descente (près de 1100 mètres). La météo de début septembre étant généralement assez stable, je me suis donc décider de suivre ce conseil.

 

Dans le détail:

 

J1 Mercredi 08/09 : Bergkastelbahn à Nauders  (1400) - San Valentino alla Muta  (1450 m), 15km, 1h48

 

Il aura tout d’abord fallu rejoindre Nauders en voiture et la garer sur le parking « longue durée » des remontées mécaniques de Bergkastel, quelques kilomètres avant le col proprement dit. Arrivé vers midi, on se fait accueillir par un violent foehn qui nous fait prendre notre pique-nique de midi, acheté dans une grande surface quelques kilomètres après Landeck, dans le coffre de la voiture (heureusement qu’il est plus que généreux). Ensuite il aura bien fallu y aller. Bien entendu mini-randonneuse n’a pas du tout, mais pas du tout apprécié le foehn qui nous déstabilisait lors de bourrasques un peu plus fortes que les autres. Une fois passé le col du Reschen et basculé côté italien, la force du vent s’est - un peu - assagie et nous avons pu profiter agréablement de la petite descente vers San Valentino alla Muta en longeant la rive Ouest du Lago di Resia (sur la rive Est, la piste cyclable longe la nationale, beurrk). On longe le lac sur une bonne piste cyclable quelques dizaines de mètres au-dessus de celui-ci. Sur un petit promontoire nous avons fait un pause pour observer les kite-surfer qui décollaient parfois de près de 10 mètres ! Une fois au camping, premier stop à la gelateria avant de poser la tente dans une aire que le camping réserve au cyclotourisme, bien à l’écart des caravanes et autres camping-cars qui remplissent aujourd’hui les campings. 

 

J2 Jeudi 09/09 : San Valentino alla Muta  (1450 m) - Prato allo Stelvio (915m), 30km, 4h25

 

Réveil frisquet ce matin à San Valentino, c’est là que je me félicite d’avoir emporté nos doudounes pour le matin. Nous nous greffons aux clients d’un hôtel pour le petit déjeuner puis partons aux alentours de 10h00 pour cette seconde étape. Dès le début on se voit contraint de modifier notre itinéraire initial, des travaux sur la voie cyclable longeant l’Etsch rendant ce parcours impraticable, nous sommes contraints d’opter pour une « déviation » dans les coteaux synonyme d’un peu plus de dénivelé, peu après Ultimo (sic) il est possible de redescendre dans la vallée de l’Etsch pour rejoindre Burgusio, mais j’opte plutôt pour la longue et enivrante descente vers la pittoresque citée de Malles Venosta, de petites rue pavées qui montent et qui descendent, un centre ville restauré sans pour autant être tapageur, vraiment un très bel endroit. Après Malles Venosta, la vallée s’élargie et s’aplanie et alors commence a apparaître la culture emblématique de la région: des pommes de toutes les couleurs! On est d’ailleurs bien douché à deux reprises par les systèmes d’arrosage mis en place par les exploitants. Puis c’est l’arrivée à Prato allo Stelvio, où nous optons pour le camping Sagemühle plutôt que pour le camping Kieferhain, préférant de loin une piscine chauffée et couverte à un bassin en plein air. Le temps de rapidement poser la tente et nous filons nous plonger dans l’eau (à 30°C) :-). De retour à la tente, nous croisons nos voisins de la nuit revenu d’une ballade et mini-randonneuse se trouve une copine. Elles passent en revue leurs jouets respectifs, avant de comparer les comptines qu’elles connaissent, ce qui me laisse le temps d’achever le montage de la tente. Puis repas tranquille en ville.

 

J3 Jeudi 10/09 : Prato Allo Stelvio (915m)- Laces (639m), 27km, 4h00

 

Petit déjeuner rapide au camping, puis nous discutons au retour vers la tente avec un père et son fils qui font le trajet jusqu’au lac de Garde en mode « Bikepacking » en emportant avec eux le strict nécessaire, en guise de tente par exemple, ils ont opté pour un tarp qu’il montent en canadienne, mais les nuits sont un peu fraîche de leur propre avis. Ensuite vient le cruel moment de la séparation entre mini-randonneuse et sa nouvelle copine. Nous entamons alors une superbe journée à cheminer entre les plantations de pommiers. A Lasa, nous profitons d’une grande aire de jeux pour faire notre pause de midi. Puis nous reprenons notre route pour arriver devant la réception du camping de Laces à 14h30. Là grosse déception, un petit panneau rouge annonce que le camping est complet. Comme la réception n’ouvre qu’à 15h00, j’appelle rapidement le gérant pour lui demander si je dois effectivement me rendre au prochain camping situé 15km plus loin. Il me rassure tout de suite; pour des cyclos-randonneurs, il y toujours moyen de caser une tente quelque part. Et c’est effectivement ce qui se passe à l’ouverture de la réception. Comme le camping dispose aussi d’une piscine, mini-randonneuse insiste pour à nouveau aller faire trempette. Mais gros choc thermique en trempant nos orteils dans le bassin, celui-ci n’est pas chauffé et la température de l’eau est plutôt fraîche, aussi l’enthousiasme à se jeter à l’eau n’est plus tout à fait le même. On termine alors plutôt le journée sur la terrasse de la pizzeria du camping à profiter des dernier rayon du soleil. 

 

 

J4 Vendredi 11/09 : Laces (639m) - Merano (520m), 29,5km, 3h30

 

Petit déjeuner rapide dans un café non loin du camping avant de revenir à la tente et de la démonter encore recouverte de la rosée du matin. Comme aujourd’hui est notre dernier jour et que le plan est de revenir au col du Reschen pour récupérer la voiture en combinant train et bus, notre but est de ne pas arriver trop tard à Merano. A nouveau la piste cyclable traverse des plantations de pommiers avant de rejoindre la nationale à l’approche de Merano. A l'arrivée dans certaines agglomérations, nous voyons nettement les voitures qui sont bloqués dans des bouchons quelques dizaines de mètres au-dessus de nous, alors que la piste cyclable déroule sans histoire son tapis d’asphalte. Après Tel nous empruntons la longue et raide descente qui conduit au bassin de Merano. Une petite pause à Lagundo pour manger notre pique-nique de midi dans un petite aire de jeu, puis il ne reste plus que quelques kilomètre avant d’arriver à Merano et de faire notre premier arrêt à une gelateria près de la Piazza Teatro. Arrivé à la gare on apprend que le transport des vélos dans le train qui va de Merano à Malles Venosta est interdit jusqu’à 17h30. En effet ce tronçon du Etschradweg est particulièrement apprécié (de nombreux voyagistes organise eux-même le transport des vélos) aussi pour garantir la quiétude et - surtout - une place aux nombreux touristes qui emprunte cette voie, Trenitalia organise un service de navette qui transporte les vélos aux mêmes horaires que le train. Nous confions donc nos vélos au chauffeur de la navette peu avant 15h00 puis prenons le train de 15h16 qui nous dépose à Malles Venosta à 16h38 où nous récupérons nos vélos. Après il n’y a plus qu’a se rendre à la plateforme de bus pour prendre la ligne du col du Reschen qui part à 17h01 et transporte aussi les vélos, enfin, presque tous les vélos car il ne prend pas en charge les vélos électriques (il y a tout de même une justice en ce bas monde). En plus de son départ et de son arrivée, la ligne dispose de 3 arrêts où le chargement / déchargement des vélos est autorisé. Seul hic pour nous c’est que l’arrêt des remontées mécaniques de Bergkastel ne fait pas partie d’eux, mais le chauffeur voyant notre équipage et son chargement a concédé une petite exception à la règle en nous laissant descendre et décharger nos vélos et sacoches à l’arrêt Bergkastel. Une fois tout remis sur la voiture, il ne suffira plus que de rouler environ 2h30 pour rentrer chez nous, bien sûr mini-randonneuse s’est endormie dès les premiers kilomètres pour ne se réveiller qu’une fois à la maison et rendormir 15 minutes plus tard dans son lit.


Tourengänger: Tony.


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Kommentare (1)


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Bertrand hat gesagt:
Gesendet am 15. September 2021 um 12:30
> Trenitalia organise un service de navette qui transporte les vélos aux mêmes horaires que le train.

Pff, ça fait rêver...les CFF devraient venir faire un stage dans le Vinschgau...Bravo à vous en tous cas !


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