Scuol - Ftan - Piz Clünas

Nous sommes partis de Scuol un peu fatigués. De la gare vers la station de télécabines, puis derrière il y a un sentier, ensuite la route. A Ftan, il faut répéter la procédure : trouver la cabine et prendre la route qui monte derrière. La montée de Scuol à Ftan et puis de Ftan à Alp Clünas était un peu pénible, il faisait assez chaud, pas grande chose à raconter là-dessus. Arrivé à Alp Clünas nous avons décidé de faire une pause. Avec quelques fruits, du pain et, surtout, 0.5l de bière la vie a repris ses couleurs. Au début nous avons pensé de monter sur le Piz Minchun (~3000m) mais vu l’heure nous avons décidé de monter sur le Piz Clünas qui est plus bas et tout proche.

Influencé par la bière, j’ai d’abord voulu monter droit sans sentier, mais après je me suis rappelé qu’à côté du sentier on peut voir les edelweiss, donc je me suis retourné sur le sentier. Zina (le chien) a couru vers le sommet deux fois plus vite que nous – comme d’habitude d’ailleurs. Mais cette fois elle a été arrêtée par une rencontre inhabituelle. Il y avait une marmotte qui, au lieu de s’enfuir en voyant le chien, est resté plantée au milieu du sentier. Zina lui aboyait dessus et elle lui sifflait en retour. J’ai appelé Zina et puis essayé de prendre une photo. Je pensais que la marmotte va s’enfuir à mon approche, mais pas du tout. Peut-être elle ne se sentait pas bien, peut être, elle était déjà un peu endormie, en tout cas elle est resté là comme une modèle. Nous avons profité pour prendre quelques photos. Une autre théorie c’est que comme l’endroit est très fréquenté la marmotte s’est habituée à la présence humaine.

Après quoi nous avons vite monté sur le sommet tout en discutant de cette rencontre. Sur le sommet du Piz Clünas, il n’y avait personne car c’était déjà assez tard. Nous avons laissé un petit message dans le livre d’or sur le coin de la dernière page – commencé ce printemps le livre est déjà plein. En feuilletant le livre on a vu des messages jolis et même une aquarelle.

Nous avons descendu par l’autre côte, vers le petit lac. Vers la route, nous avons rencontré les chasseurs qui venaient de prendre un joli chamois. Zina, la plus sociale, est tout de suite allée faire connaissance et a été récompensé par un grand morceau de foie. Anna est allé la chercher, puis moi aussi. Le chasseur nous a raconté que le chamois avait 7 ans et ça il le savait en comptant les anneaux sur la base des cornes. Et aussi j’ai appris que la touffe (?) sur le chapeau tyrolien se fait avec les poils de chamois.

Pour finir nous avons descendu à Scuol en pensant quelle belle polenta aux chamois et bolets ils vont se préparer.