Rien de mieux que de toucher le rocher

C'est sec et sans neige dans la face sud, du coup il y a beaucoup de chamois à deux jambes qui balancent de la caillasse sur les pauvres viennent-ensuite. Une fois encore, je n'ai pas emmené le casque pour la déco. Et bien sûr, sur une route aussi courue, on retrouve en descente les amateurs du dimanche (pardon, du lundi) qui, bien qu'ils soient bien équipés, ne savent toujours pas qu'il faut faire la place à ceux qui montent et qui en plus trouvent à radoter quand on les met devant le fait accompli... Et ce n'est pas la première fois que cela m'arrive sur ce tracé... Heureusement, on croise aussi des gens sympas, qui connaissent l'esprit de la montagne et le respect qui s'y impose.

Donc la montée au soleil (pour être à l'ombre, il aurait fallu partir plus tôt) et sans utiliser l'abondante ferraille. Du coup, on met plus de temps, mais au moins on répartit les courbatures. 3h, pauses comprises.

Pour la descente, en face nord, partiellement gelée même en fin d'après-midi, puis le long retour par l'arête et les lacets jusqu'à Brodhüsi. 1h15, à la brune.

PS: Le télé 1000 est très pratique pour déterminer les montagnes avoisinantes ;-)