A pied joint par dessus la frontière

En conséquence du Traité de Turin régissant le partage de l'ancien royaume de Sardaigne. La république de Genève a dû abandonner un certain nombre de revendications sur les territoires se situant dans la cuvette genevoise.
Par voie de conséquence, la frontière avec la France se trouve non, comme on pourrait l'espérer, sur les crêtes, mais surtout en plaine.
Cette réalité historique apporte un certain nombre de conséquences sur les randonnées dans le Canton de Genève: on a rapidement fait de traverser la frontière. Il est intéressant de constater à quel point les choses ont changé au sujet de ces frontières. Là où auparavant il fallait montrer ses papier, on ne rencontre plus personne (cela n'empêche pas de devoir se munir de ses papiers).
Ici, en partant de Sézegnin, on se rend à Malagny. Je me souviens encore de la période où les douaniers étaient présents en permanence aux postes.
Sur l'autre rive de la Laire, on rentre dans le village de Malagny. Plus loin, on descend le coteau pour traverser une passerelle sur le Ruisseau de Chênex. En face, on remonte sur la Tuilière, promontoire faisant face à Sézegnin.
On redescend pour traverser un petit nant et rejoindre une magnifique réserve dans laquelle pousse les pins.
Après la Repentance, on gagne les bords de la Laire. On peut traverser celle-ci sur un pont permettant de gagner la rive droite et plus loin, Chancy.