Hohmattli
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7. Februar 2011 um 18:34.
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Malgré le manque de neige et des températures printanières annoncées pour la journée, il y a une foule impressionnante de skieurs au Lac Noir en ce dimanche de février. Les parkings sont pleins, il y a la queue au télésiège et beaucoup de monde autour de l’arrivée des pistes.
Nous montons vers l’est, le long de l’église et du torrent, et quittons rapidement les foules. Il n’y a que peu de neige, mais la montée se fait en forêt et nous arrivons assez rapidement à chausser les raquettes. Montée raide dès le départ, et qui ne cessera de devenir de plus en plus raide !
Nous suivons une piste jusqu’au chalet de Roggos Hürli, à partir duquel la mince couche de neige dure fait place à une poudreuse très légère, de la consistance de semoule. Après un passage en forêt jusqu’à Horners Hürli (1309 m), nous nous trouvons en bas d’une grande pente enneigée qui, depuis le bas, a l’air raide mais abordable. Notre chef de course attaque tout droit… et c’est parti pour 300 mètres et 90 minutes de grosse galère ! La pente est raide (estimée plus tard à 37 degrés) et la neige, quoique peu profonde, ne tient absolument pas. On avance de deux pas, on redescend d’un pas ; heureusement la pente est parsemée de petits arbustes et on arrive tant bien que mal à avancer en s’accrochant aux branches. Vers le haut, ça devient encore plus raide ; avec la fatigue qui s’installe, je suis vraiment content lorsque nous émergeons enfin sur du plat un peu au-dessus de 1600 mètres. En l’espace de trente secondes, nous quittons la poudreuse légère pour le vert des alpages et une pause bien méritée. Ce passage vaut sans doute la cotation WT3, voire plus, alors que le reste de l'itinéraire ne dépasse pas le WT1.
Les 200 derniers mètres le long de la crête jusqu’au sommet sont beaucoup moins raides mais, exténué par cette montée en forêt, j’ai de la peine à arriver en haut. Deux parapentistes décollent du sommet devant nous et plongent vers la vallée. Heureusement, l’effort est récompensé par une belle vue dans toutes les directions. Loin au nord, le Chasseral est complètement dégarni de neige. A l’ouest, ce sont les pentes du Schwyberg, elles aussi vertes, avec tout le bassin lémanique au fond, dans la brume. Vers l’ouest et le sud, ce sont les Préalpes fribourgeoise qui dominent le paysage, avec le Kaiseregg énorme au premier plan.
Les pentes sud du Hohmattli sont libres de neige, et nous sommes obligés d’enlever les raquettes jusqu’à Salzmatt. Après une traversée, la suite de la descente par Hürlisboden longe les pistes de ski et manque d’intérêt ; j’imagine qu’il y a d’autres alternatives plus pittoresques pour regagner la vallée, mais il a fallu chercher les endroits encore enneigés.
Le voyage retour en voiture nous réserve ce qui a peut-être été le plus beau paysage de la journée. Entre Plaffeien et Alterswil, la lumière de fin d’après-midi est tout simplement magique, avec des pâturages très verts au premier plan, des collines boisées et, au fond, le Jura pourpre qui ferme l’horizon, sortant d’une nappe fine de brume… paysage qui donne envie de sortir les pastels de leur boîte, mais malheureusement il faut rentrer, ce sera pour une autre fois !
Nous montons vers l’est, le long de l’église et du torrent, et quittons rapidement les foules. Il n’y a que peu de neige, mais la montée se fait en forêt et nous arrivons assez rapidement à chausser les raquettes. Montée raide dès le départ, et qui ne cessera de devenir de plus en plus raide !
Nous suivons une piste jusqu’au chalet de Roggos Hürli, à partir duquel la mince couche de neige dure fait place à une poudreuse très légère, de la consistance de semoule. Après un passage en forêt jusqu’à Horners Hürli (1309 m), nous nous trouvons en bas d’une grande pente enneigée qui, depuis le bas, a l’air raide mais abordable. Notre chef de course attaque tout droit… et c’est parti pour 300 mètres et 90 minutes de grosse galère ! La pente est raide (estimée plus tard à 37 degrés) et la neige, quoique peu profonde, ne tient absolument pas. On avance de deux pas, on redescend d’un pas ; heureusement la pente est parsemée de petits arbustes et on arrive tant bien que mal à avancer en s’accrochant aux branches. Vers le haut, ça devient encore plus raide ; avec la fatigue qui s’installe, je suis vraiment content lorsque nous émergeons enfin sur du plat un peu au-dessus de 1600 mètres. En l’espace de trente secondes, nous quittons la poudreuse légère pour le vert des alpages et une pause bien méritée. Ce passage vaut sans doute la cotation WT3, voire plus, alors que le reste de l'itinéraire ne dépasse pas le WT1.
Les 200 derniers mètres le long de la crête jusqu’au sommet sont beaucoup moins raides mais, exténué par cette montée en forêt, j’ai de la peine à arriver en haut. Deux parapentistes décollent du sommet devant nous et plongent vers la vallée. Heureusement, l’effort est récompensé par une belle vue dans toutes les directions. Loin au nord, le Chasseral est complètement dégarni de neige. A l’ouest, ce sont les pentes du Schwyberg, elles aussi vertes, avec tout le bassin lémanique au fond, dans la brume. Vers l’ouest et le sud, ce sont les Préalpes fribourgeoise qui dominent le paysage, avec le Kaiseregg énorme au premier plan.
Les pentes sud du Hohmattli sont libres de neige, et nous sommes obligés d’enlever les raquettes jusqu’à Salzmatt. Après une traversée, la suite de la descente par Hürlisboden longe les pistes de ski et manque d’intérêt ; j’imagine qu’il y a d’autres alternatives plus pittoresques pour regagner la vallée, mais il a fallu chercher les endroits encore enneigés.
Le voyage retour en voiture nous réserve ce qui a peut-être été le plus beau paysage de la journée. Entre Plaffeien et Alterswil, la lumière de fin d’après-midi est tout simplement magique, avec des pâturages très verts au premier plan, des collines boisées et, au fond, le Jura pourpre qui ferme l’horizon, sortant d’une nappe fine de brume… paysage qui donne envie de sortir les pastels de leur boîte, mais malheureusement il faut rentrer, ce sera pour une autre fois !
Tourengänger:
stephen
stephenCommunities: Schneeschuhtouren, Randonneur
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