Cabane de Saleinaz


Publiziert von stephen , 3. Juli 2006 um 22:56.

Region: Welt » Schweiz » Wallis » Unterwallis
Tour Datum: 1 Juli 2006
Wandern Schwierigkeit: T4 - Alpinwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-VS 
Zeitbedarf: 4:00
Aufstieg: 1200 m
Abstieg: 1200 m
Zufahrt zum Ausgangspunkt:Au centre du village de Praz de Fort, prendre la petite route à droite indiquée "Saleinaz" et monter (de nombreux lacets) jusqu'au barrage, où il y a de la place pour quelques voitures au bord de la route.

Randonnée de deux jours avec une nuit en cabane, effectuée les 1 et 2 juillet 2006 avec un groupe de la section CAS de Neuchâtel. Probablement la rando la plus difficile techniquement que j'ai faite jusqu'à présent.

Pour moi qui suis assez sujet au vertige et pas très à l'aise en terrain escarpé, cette randonnée réputée assez difficile était presque comme un défi. J'y suis d'ailleurs allé "juste pour voir", en me disant que j'allais probablement faire demi-tour au bout d'une demi-heure et rentrer en bus  :-)

La partie la plus difficile de la montée à Saleinaz vient presque tout de suite après avoir quitté le parking. Une petite demi-heure de montée entre les sapins et on se trouve au pied d'une sorte de falaise, pas tout à fait verticale mais assez raide pour être impressionnante !  Depuis le bas, on voit la première partie du parcours à suivre ; des chaînes scellées dans le rocher montrent le chemin.

Pendant une heure on se hisse, en se servant des chaînes et des mains. Il y a partout de bonnes prises ; dans les parties les plus raides, de toutes petites marches de la taille d'un pied ont été taillées dans le rocher pour faciliter la montée.  Parfois on monte tout droit en suivant des fissures dans la falaise ; parfois on monte en traversant des dalles inclinées, avec une sensation de vide assez marquée sur la droite.  A un endroit où le terrain est instable, il y a une petite échelle d'une quinzaine de marches.  Il y a des chaînes sur toute la longueur pour s'accrocher et se donner au moins une impression de sécurité (moins évidente à la descente qu'à la montée).

En tout, on doit franchir cinq ou six de ces passages d'escalade, séparés par des paliers plus plats où on peut souffler et déstresser au besoin.   Puis, enfin, on arrive en haut, la pente devient moins raide et on se trouve sur un sentier "normal" qui suit la crête d'une moraine couverte de rhododendrons. A partir d'ici, devant, on voit la langue du glacier de Saleinaz qui descend, très raide, vers la vallée. On voit également la cabane au-dessus sur son socle rocheux.

On se rend également compte à partir d'ici de l'autre difficulté de la montée à cette cabane. Même dans sa partie la plus plate, le sentier est raide, il n'y a quasiment aucun répit, aucun endroit où on peut marcher dix minutes à plat pour souffler ! Heureusement, la paysage est fabuleux, ce qui fait que l'effort physique nécessaire vaut largement la peine. On continue à longer la crête puis, après quelques centaines de mètres, le caillou prend le dessus sur la végétation. La pente devient de nouveau plus raide et le sentier plus difficile, car on se trouve sur du caillou roulant et glissant, du genre "deux pas en avant, un en arrière". Cette partie est également très fatigante à descendre, car on doit vraiment faire attention de ne pas glisser à chaque pas.

La dernière partie est plus facile car moins raide. On traverse quelques névés presque plats sans aucune difficulté puis, après une dernière série de zigzags, on arrive à la cabane. Le paysage tout autour est absolument magnifique ; d'un côté les pics en dents de scie des clochers des Planereuses et de l'autre, tout le glacier de Saleinaz avec au fond, l'Aiguille d'Argentière, l'Aiguille du Chardonnet et les Aiguilles Dorées.

La cabane elle-même est moderne et particulièrement confortable. Les dortoirs sont les plus spacieux que j'ai jamais vus en cabane ; les couchages sont quasiment aussi larges qu'un vrai lit et il y a plein de place pour poser sac, vêtements et affaires de toilette. Pas de douche, mais des toilettes propres et des salles d'eau avec eau courante bien fraîche, exactement ce qu'il faut vu la température que nous avons eue  :-)

Après un bon souper pris en terrasse avec Mozart pour accompagnement et une bonne nuit, nous sommes descendus le lendemain par le même chemin. La partie avec les chaînes est bien plus difficile à descendre qu'à monter et doit être extrêmement délicate si le rocher est mouillé. On m'a encordé pour cette partie.

Malgré quelques frayeurs et des courbatures dans les cuisses comme j'en ai rarement eu, je recommanderais vivement cette randonnée. A faire de préférence en groupe avec au moins une personne à l'aise en terrain rocheux et connaissant les techniques de base de l'escalade ou de l'alpinisme qui pourra rassurer et/ou assurer les autres dans la partie la plus difficile.


Tourengänger: stephen


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Kommentare (2)


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Henrik hat gesagt: sujet au vertige
Gesendet am 4. Juli 2006 um 08:50
Une rapport bien ecriver - meme ci les details au escaliers et des chaînes! ça je connais aussi. Merci.

carrauxe hat gesagt: Très bien protégé
Gesendet am 26. August 2006 um 10:35
Bonjour, effectivement cette rando est un peut plus technique qu'un simple sentier de montagne, mais c'est cela qui en fait son charme.
La partie chaîne est superbement bien protégée ce qui rend accessible à tous un chacun la montée à cette cabane.

Je conseille vraiment à tous les amis randonneurs cette ballade qui vraiment superbe, sans parler de l'accueil des gardiens qui est vraiment un must, un grand merci au gardien est au club alpin de Neuchâtel pour leur excellente prestation.

Elie


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