Weissmies, arête nord
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Course déjà décrite et bien décrite par d'autres utilisateurs du site, je ne m'étendrai donc pas.
Quelques impressions cependant:
- Grand beau temps ce dimanche, cabane pleine à craquer, très bonnes conditions, et pourtant il y avait seulement une autre cordée sur l'arête. Enormément de monde en revanche sur la voie normale, ce qui vu de loin donne d'ailleurs un spectacle intéressant, comme si des dizaines et des dizaines de fourmis s'acharnaient à monter et descendre un gros tas de chantilly.
- Comme souligné dans les autres récits, l'arête est relativement longue. Nous avions lu qu'après le passage clé (25 m de 4, protégés par un friend, une barre de fer et un spit), il restait encore un bout de chemin. Et c'est vrai! Pour ceux qui utilisent le topo de S. Maire, sachez que l'horaire indiqué (4h du Lagginjoch au sommet) est comme souvent une vaste blague, ou du moins qu'il correspond à des gens qui maîtrisent leurs manips comme des guides, qui ne font pas de pause et qui passent les ressauts de 4 à corde tendue. Pour les alpinistes à la technique plus modeste, je précise que nous avons mis 7h30, Delta quant à lui en avait mis 7...
- Il serait dommage de contourner le Ross par la droite comme il me semble l'avoir lu quelque part: il y a là sans doute la 2e plus belle longueur de tout l'itinéraire, un 3b-3c court, très aérien et bien protégé.
- La partie neigeuse n'est pas à négliger, dimanche l'arête était bien cornichée, tandis que côté droit le toboggan est raide...
- La partie la plus désagréable est finalement la courte descente par la voie normale, où l'on serre les fesses en passant sous des séracs assez impressionnants et sur des crevasses pour l'instant encore facilement franchissables.
Quelques impressions cependant:
- Grand beau temps ce dimanche, cabane pleine à craquer, très bonnes conditions, et pourtant il y avait seulement une autre cordée sur l'arête. Enormément de monde en revanche sur la voie normale, ce qui vu de loin donne d'ailleurs un spectacle intéressant, comme si des dizaines et des dizaines de fourmis s'acharnaient à monter et descendre un gros tas de chantilly.
- Comme souligné dans les autres récits, l'arête est relativement longue. Nous avions lu qu'après le passage clé (25 m de 4, protégés par un friend, une barre de fer et un spit), il restait encore un bout de chemin. Et c'est vrai! Pour ceux qui utilisent le topo de S. Maire, sachez que l'horaire indiqué (4h du Lagginjoch au sommet) est comme souvent une vaste blague, ou du moins qu'il correspond à des gens qui maîtrisent leurs manips comme des guides, qui ne font pas de pause et qui passent les ressauts de 4 à corde tendue. Pour les alpinistes à la technique plus modeste, je précise que nous avons mis 7h30, Delta quant à lui en avait mis 7...
- Il serait dommage de contourner le Ross par la droite comme il me semble l'avoir lu quelque part: il y a là sans doute la 2e plus belle longueur de tout l'itinéraire, un 3b-3c court, très aérien et bien protégé.
- La partie neigeuse n'est pas à négliger, dimanche l'arête était bien cornichée, tandis que côté droit le toboggan est raide...
- La partie la plus désagréable est finalement la courte descente par la voie normale, où l'on serre les fesses en passant sous des séracs assez impressionnants et sur des crevasses pour l'instant encore facilement franchissables.
Tourengänger:
chabarrou

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