Tête à tête au sommet: Grosjean-Pegnat
|
||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
Quand on aime, on ne compte pas. Partant de ce principe, je repars à l'assaut des cimes qui entourent Solalex.
Afin d'accomplir l'objectif de longue haleine que je me suis fixé, à savoir gravir l'ensemble des sommets vaudois, j'ai prévu aujourd'hui de gravir deux têtes boudées à cause sans doute de l'austérité du terrain auquel le randonneur devra se confronter, ainsi que de la renommée des sommets qui leur font face.
Le trajet logique suit le chemin faisant le tour des Muverans, et conduisant à Anzeindaz. Comme ce dernier n'a plus de secrets pour moi, je pense à une variante qui me permet de contempler le Miroir d'Argentine dans toute sa splendeur. Après avoir traversé la rivière au niveau du plan des Agneaux, je retrouve une sente qui conduit les varappeurs au pied du Grand Miroir. Je la quitte pour m'engager dans un couloir dont le bas est encombré de neige. A cause de l'orientation Nord, le gazon est encore humide au début, ce qui m'oblige à redoubler d'attention. Peu à peu, l'herbe cède la place au rocher et on se retrouve devant une petite dalle à surmonter (II). Les cimes jouant à cache-cache avec les nuages, je fais une pause au niveau du coude du grand C que décrit le couloir. Après quelques tentatives, j'opte pour une vire assez visible sur la droite, qui je pense m'éloigne de l'itinéraire décrit. L'exposition s'accentue sans pour autant que la difficulté suive la même pente. Le rocher est sain et les prises fiables. C'est à quelques encablures seulement de la croix signalant la Haute Corde que je prends pied sur l'arête.
Pour la descente, on suit la voie normale qui rallie le col des Essets depuis lequel on traverse presque à plat jusqu'au pied de la Tête des Filasses et l'entrée de la combe conduisant au col de Brotset. A cause des névés persistants, le Pas de Cavagne se franchit avec prudence. Arrivé à la combe située au-dessus, on remonte dans un premier temps un pierrier très éprouvant qu'on abandonne assez vite pour un couloir situé à main gauche. Le terrain instable rend cette portion assez délicate (T6). En prenant soin de rester dans l'axe du couloir, on parvient à l'arête et au sommet, après un pas nécessitant une vigilance certaine.
Non sans avoir profité de la vue saisissante sur le Haut-de-Cry gravi il y a 3 semaines de cela, je fais demi-tour pour partir à l'assaut de l'arête SSW (PD). On passe par deux éminences et on contourne quelques petits ressauts par la droite. Au passage, j'aperçois sur la gauche une cheminée qui plonge dans la face SE, probablement celle qui fut gravie par Willy Renaud vers 1965. Les moustachus alpinistes en herbe pourront - qui sait - se frotter à cette belle descente à ski. Pour l'heure, j'arrive à Brotset comme une fleur, avant de traverser vers le col Pégnat en passant sous des formations géologiques qui méritent le coup d'oeil. Le but est désormais d'accéder à la Tête du même nom. Tout d'abord, pas de souci, on suit l'arête. Puis, quelques gendarmes s'érigent fièrement sur son fil, obligeant à basculer légèrement à gauche. Le dernier ressaut est redoutable (IV) et me contraint à faire un détour par une vire bien marquée toujours à gauche en descente avant d'apercevoir une cheminée qui débouche sur l'arête à travers un terrain toujours aussi friable.
Un cairn et une impression de solitude prégnante m'accompagnent.
Pour la descente, j'emprunte d'abord le même itinéraire avant de poursuivre par une vire à chamois, débouchant sur Les Tiepettes et Les Filasses grâce à de belles petites glissades.
Enfin, je rejoins Anzeindaz et Solalex, où le flux des touristes se fait de plus en plus sentir.
Afin d'accomplir l'objectif de longue haleine que je me suis fixé, à savoir gravir l'ensemble des sommets vaudois, j'ai prévu aujourd'hui de gravir deux têtes boudées à cause sans doute de l'austérité du terrain auquel le randonneur devra se confronter, ainsi que de la renommée des sommets qui leur font face.
Le trajet logique suit le chemin faisant le tour des Muverans, et conduisant à Anzeindaz. Comme ce dernier n'a plus de secrets pour moi, je pense à une variante qui me permet de contempler le Miroir d'Argentine dans toute sa splendeur. Après avoir traversé la rivière au niveau du plan des Agneaux, je retrouve une sente qui conduit les varappeurs au pied du Grand Miroir. Je la quitte pour m'engager dans un couloir dont le bas est encombré de neige. A cause de l'orientation Nord, le gazon est encore humide au début, ce qui m'oblige à redoubler d'attention. Peu à peu, l'herbe cède la place au rocher et on se retrouve devant une petite dalle à surmonter (II). Les cimes jouant à cache-cache avec les nuages, je fais une pause au niveau du coude du grand C que décrit le couloir. Après quelques tentatives, j'opte pour une vire assez visible sur la droite, qui je pense m'éloigne de l'itinéraire décrit. L'exposition s'accentue sans pour autant que la difficulté suive la même pente. Le rocher est sain et les prises fiables. C'est à quelques encablures seulement de la croix signalant la Haute Corde que je prends pied sur l'arête.
Pour la descente, on suit la voie normale qui rallie le col des Essets depuis lequel on traverse presque à plat jusqu'au pied de la Tête des Filasses et l'entrée de la combe conduisant au col de Brotset. A cause des névés persistants, le Pas de Cavagne se franchit avec prudence. Arrivé à la combe située au-dessus, on remonte dans un premier temps un pierrier très éprouvant qu'on abandonne assez vite pour un couloir situé à main gauche. Le terrain instable rend cette portion assez délicate (T6). En prenant soin de rester dans l'axe du couloir, on parvient à l'arête et au sommet, après un pas nécessitant une vigilance certaine.
Non sans avoir profité de la vue saisissante sur le Haut-de-Cry gravi il y a 3 semaines de cela, je fais demi-tour pour partir à l'assaut de l'arête SSW (PD). On passe par deux éminences et on contourne quelques petits ressauts par la droite. Au passage, j'aperçois sur la gauche une cheminée qui plonge dans la face SE, probablement celle qui fut gravie par Willy Renaud vers 1965. Les moustachus alpinistes en herbe pourront - qui sait - se frotter à cette belle descente à ski. Pour l'heure, j'arrive à Brotset comme une fleur, avant de traverser vers le col Pégnat en passant sous des formations géologiques qui méritent le coup d'oeil. Le but est désormais d'accéder à la Tête du même nom. Tout d'abord, pas de souci, on suit l'arête. Puis, quelques gendarmes s'érigent fièrement sur son fil, obligeant à basculer légèrement à gauche. Le dernier ressaut est redoutable (IV) et me contraint à faire un détour par une vire bien marquée toujours à gauche en descente avant d'apercevoir une cheminée qui débouche sur l'arête à travers un terrain toujours aussi friable.
Un cairn et une impression de solitude prégnante m'accompagnent.
Pour la descente, j'emprunte d'abord le même itinéraire avant de poursuivre par une vire à chamois, débouchant sur Les Tiepettes et Les Filasses grâce à de belles petites glissades.
Enfin, je rejoins Anzeindaz et Solalex, où le flux des touristes se fait de plus en plus sentir.
Tourengänger:
Hurluberlu

Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare (2)