Panoramawelt, Tannenpfad et Sonnenweg : en raquettes autour de Wirzweli


Publiziert von stephen , 23. Februar 2025 um 09:53.

Region: Welt » Schweiz » Nidwalden
Tour Datum:15 Februar 2025
Schneeshuhtouren Schwierigkeit: WT1 - Leichte Schneeschuhwanderung
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-NW   Stanserhornkette   CH-OW 
Zeitbedarf: 4:45
Aufstieg: 640 m
Abstieg: 640 m
Strecke:Wirzweli – Horn – Gross Ächerli – Wirzweli
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Wirzweli
Zufahrt zum Ankunftspunkt:cff logo Wirzweli

English version

Pour ceux qui habitent la Suisse centrale et qui cherchent des randonnées en raquettes faciles, sans trop de risque de se perdre ou de se trouver enseveli sous une avalanche, la petite station de montagne de Wirzweli est idéale. Il existe un réseau d’itinéraires balisés de différentes longueurs, et en les enchaînant, on peut faire des boucles de quatre ou cinq heures, sans jamais se trouver à plus d’une demi-heure du village ou d’une auberge montagnarde.

Depuis la gare de Dallenwil sur la ligne Lucerne-Engelberg, il faut marcher pendant une petite demi-heure pour rejoindre le départ de la télécabine qui monte à Wirzweli. Une navette gratuite permet d’éviter cette marche le long de la route, et il ne nous faut que 50 minutes environ depuis Lucerne pour être au début de notre circuit, raquettes aux pieds. Les prévisions météo pour ce samedi de la mi-février sont prometteuses et, après 20 centimètres de neige fraîche tombée la veille, les conditions sont excellentes.

Nous suivons d’abord l’itinéraire Panoramawelt, qui démarre juste à côté de la station supérieure de la télécabine, à une altitude de 1221 mètres. On entre tout de suite dans le vif du sujet : la montée de 250 mètres jusqu’à la crête qui domine le village au sud est la partie la plus physique du circuit. Une longue montée en diagonal traverse le versant raide de la montagne : il y a eu suffisamment de passage pour que la trace soit bien marquée, mais de part et d’autre, na neige vierge est encore intacte, mis à part quelques traces laissées par des skieurs de randonnée. Des volutes de brouillard apparaissent de nulle part, remontant depuis la vallée pour noyer les pentes inférieures des montagnes, sans toutefois arriver jusqu’à l’altitude où nous nous trouvons.

Nous atteignons la crête au Horn (1474 m), qui n’a pas grand-chose d’un sommet pointu malgré son nom. Il devrait y avoir une vue spectaculaire depuis ici, vers le Titlis et les autres montagnes qui l’entourent, mais la brume est remontée depuis la vallée sur le versant sud de la crête, masquant temporairement la vue. Au nord, le Stanserhorn dépasse de la nappe de brouillard, avec sa longue arête qui descend vers l’est. Nous poursuivons notre chemin le long de la crête en direction du sud-ouest, toujours en légère montée mais moins raide désormais. Le chemin entre en forêt, serpentant entre les arbres et passant près d’une falaise fendue, l’entaille étroite laissant apparaître la vallée qui se trouve derrière.

Quittant la forêt, nous nous trouvons devant un petit sommet conique, sur lequel se trouvent deux ou trois bancs. L’itinéraire balisé le contourne par le nord, mais on peut l’atteindre sans aucune difficulté en quelques minutes : une large trace indique d’ailleurs que presque tout le monde l’a fait. Curieusement, ce sommet (1614 m) n’a pas de nom sur la carte : pourtant, il s’agit du point culminant de la crête et c’est une éminence bien plus marquée que le Horn, c’est aussi le point culminant de cette randonnée. C’est l’endroit parfait pour la pause midi, et nous sommes loin d’être les seuls à l’avoir choisi. Sur le banc à côté du nôtre, un groupe de randonneurs fait chauffer de la raclette sur des fours portatifs, tout en trinquant avec du vin blanc et du Schnaps, alors que juste en dessous du sommet sur son versant sud, des parapentistes se préparent au décollage. La brume qui masquait la vue au Horn a disparu aussi vite qu’elle est venue, et nous bénéficions maintenant d’un panorama magnifique. Au sud, la vue est dominée par les Walenstöcke, avec la forme bien reconnaissable du Titlis à l’horizon, alors que vers l’est, la longue crête toute blanche du Haldigrat remonte jusqu’au Brisen pointu.

 Notre pique-nique de saucisson, viande séchée, fromage, mandarines et chocolat belge terminé, nous descendons vers le sud-ouest jusqu’au restaurant et à la station de télécabine de Gummenalp (1578 m), où le chemin Panoramaweltprend fin. Un peu plus loin nous enchaînons avec le deuxième itinéraire balisé, le Tannenpfadqui, comme son nom l’indique, se déroule essentiellement en forêt. Le début du chemin plaira à ceux qui aiment les descentes raides en raquettes : en effet, la lisière de la forêt s’atteint en descendant dans la neige poudreuse à travers un pâturage très raide sur une courte distance. Une fois en forêt, il y a nettement moins de neige ; celle qui est tombée hier n’a pas ajouté grand-chose à la vielle couche de neige durcie qui recouvrait déjà le sol. Le chemin devient étroit et un peu compliqué par endroits, avec des cailloux, des racines et des fils de clôture qui dépassent par endroits, en embuscade pour accrocher les dents des raquettes. Le soleil fait fondre la neige sur les branches au-dessus de nos têtes, faisant tomber des nuages de particules glacées qui virevoltent autour de nous. De temps en temps, la forêt cède sa place à de grandes clairières où la poudreuse est plus profonde, permettant de longues glissades vers l’aval : il faut juste faire attention de ne pas laisser l’avant d’une raquette s’enfoncer, ce qui donnerait inévitablement lieu à un plongeon dans la neige, sans conséquences graves mais très peu élégant !  

Le Tannenpfadest tout en descente, et lorsque nous arrivons à la jonction avec le Sonnenweg, le troisième des itinéraires balisés que nous avons suivi, nous sommes presque redescendus à notre altitude de départ… il va falloir remonter. En effet, le Sonnenwegremonte plutôt doucement à travers des pentes ensoleillées en direction du col d’Ächerli, point le plus bas de la crête qui relie l’Arvigrat au Stanserhorn, sur la frontière cantonale entre Nidwalden et Obwalden. Malgré son nom ensoleillé, à trois heures d’un après-midi de février, le soleil a disparu derrière l’Arvigrat, et la première partie de la montée se fait à l’ombre. Pour la première fois de la journée, nous ressentons un petit vent froid pendant un quart d’heure, jusqu’à ce que nous retrouvions le soleil juste en dessous de l’alpage de Loch (1410 m). Les vaches sont encore dans leurs quartiers d’hiver dans la vallée et l’étable est d’une propreté remarquable, nous avons l’impression qu’une armée de nettoyeurs vient de la récurer avant le début de la saison estivale, ça ne sent même pas la vache !  Nous continuons notre lente montée sur le flanc de la crête de Chienerenegg, alors que le soleil devenu bas dans le ciel créé de longues ombres devant les piquets de clôture qui serpentent dans la neige.

La montée se termine à Ächerli (1397 m). Nous continuons vers le nord le long de la limite cantonale pendant un moment, puis le chemin balisé vire abruptement à droite et plonge sans la pente en direction de la ferme de Seewli, puis tourne une deuxième fois à droite et effectue une longue traversée descendante jusqu’à Langboden (1302 m). Un peu plus bas, à Huismatt (1237 m), nous atteignons la limite du brouillard, au-dessus duquel nous avons pu profiter du soleil toute la journée. En quelques minutes, la visibilité est réduite à presque rien et la température chute en dessous de zéro. A 1200 mètres, au fond d’un vallon près d’un pont sur un torrent, l’itinéraire débouche sur une petite route, et nous retirons nos raquettes pour la première fois depuis le début du tour. Pendant les 20 minutes qu’il faut pour revenir à notre point de départ nous suivons cette route, qui n’a pas été déneigée et est inconfortablement verglacée par endroits. Juste avant la station de télécabine de Wirzweli, nous émergeons à nouveau du brouillard et terminons la randonnée sous le ciel bleu. La terrasse du restaurant est encore baignée par les derniers rayons du soleil, et nous y finissons notre journée avec thé et bière, emmitouflés dans les couvertures qui sont mises à disposition. Le soleil finit par disparaître derrière le col d’Ächerli et le froid hivernal s’installe, alors nous prenons la benne et redescendons dans la vallée, à la fin d’une belle journée où nous avons bénéficié de conditions absolument parfaites.
 

Tourengänger: stephen


Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden

Galerie


In einem neuen Fenster öffnen · Im gleichen Fenster öffnen

WT2
12 Nov 16
Un assaggio dell'inverno · asus74
WT2
22 Feb 25
Vorder Gummen · ᴅinu
WT2
T3
8 Nov 15
Arvigrat et Gräfimattstand · stephen
T2
26 Jun 11
Stanserhorn · haro63

Kommentar hinzufügen»