Grande Candelle de la calanque de Sugiton : arête de Cassis
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Très belle escalade en terrain d'aventure présentant une grande ampleur (12 longueurs, 1h30 d'approche et près de 2h de descente) et débouchant sur un des sommets majeurs des Calanques. Le cadre est exceptionnel juste au dessus de la mer...La plupart des relais sont équipés, on trouve des pitons dans les passages les plus difficiles où la pose des coinceurs est délicate. Topo détaillé ici
Après 2 jours de villégiature familiale dans les délices de St Paul de Vence, l'envie de se dépenser était de retour...nous n'avions plus été dans les Calanques depuis un mémorable marathon de rando de Marseille à Cassis (34km et 2000m de dénivelé sur la journée), et je n'y avais plus grimpé depuis mes jeunes années.
De toutes les grandes voies des Calanques, l'arête de Cassis est l'une des plus longues et des plus abordables (5c max, mais la plupart des longueurs sont dans le IV) - en tous cas avec un bon guide devant ! Nous avons eu la chance de la gravir avec Edy Boucher, légende vivante du massif, qui à 65 ans n'a rien perdu de son énergie communicative.
Très fort grimpeur dans ses jeunes années (Philipp-Flamm en face nord de la Civetta en moins de 5 heures, les connaisseurs apprécieront), il a grimpé avec dans les années 80 avec Patrick Bérhault, Jacky Godoffe, JP Bouvier - et connu personnellement de nombreux alpinistes légendaires tels que Gaston Rébuffat, Robert Paragot ou Georges Livanos. Bref on a passé la journée à l'écouter évoquer ses souvenirs et ses anecdotes avec nos héros de jeunesse. Je rêve déjà de revenir parcourir avec lui la voie Baou au Devenson, célèbre pour ses rappels d'accès terrifiants...En tous cas plus d'excuse d'être trop vieux quand on voit Edy (qui a 7 ans de plus de moi...), même si ses doigts le font aujourd'hui un peu souffrir - mais c'est la rançon du haut niveau semble-t-il. Bref un grand bonhomme, aujourd'hui formateur bénévole dans son club d'escalade marseillais.
Conditions : approche longue (1h30 sans trainer) mais assez simple (avec un bon topo...); il faut juste trouver le bon endroit ou quitter le sentier à gauche lors de la remontée de l'oeil de verre (en gros 5-10mn max après le passage chainé), mais on aperçoit alors bien le départ dans une zone de rocher blanc. Les relais sont équipés (ou sur arbre) et on trouve quand même régulièrement des pitons là ou ça grimpe mais ça reste du terrain d'aventure "montagne" avec un rocher à tester dans les 1ères longueurs et les parties faciles.
Le topo de camptocamp mis en lien est très précis, notre guide Edy a fini par se reposer dessus en ignorant ses notes de "local"...La dernière partie équipée est très belle. Quasiment aucune patine ce qui est surprenant dans une voie pareille ! Nous étions évidemment seuls dans la voie en ce lundi de rentrée, personne sur les sentiers non plus jusqu'au Col de la Candelle. Bref une ambiance de bout du monde au dessus de ce cirque de l'oeil de verre ouvert sur la mer. Par contre en descendant nous avons aperçu plusieurs cordées dans l'arête de Marseille, la grande classique du coin.
A la descente, le rappel le plus simple (juste 20m) se trouve en descendant sur la droite juste avant d'arriver au sommet de la Candelle. Le retour jusqu'à Luminy est quand même long sur un sentier pas toujours roulant, nous avons mis plus d'1h45 depuis la sortie de la voie sans avoir eu l'impression de trainer. Bah on avait 180 ans à nous trois, ceci explique peut-être cela...
Météo : grand beau tiède et sans vent avec une lumière de rêve.
Accès : il faut se garer sur le campus universitaire de Luminy devant l'école d'architecture, d'ou démarre la piste piétonne vers le col de Sugiton. Ayant dormi à Mougins la veille pour passer la soirée chez une copine, nous sommes partis à 4h30 du matin, confiants que notre GPS nous conduirait à bon port...résultat on s'est retrouvés enferrés à l'aube dans les bouchons et les travaux de Marseille, totalement désorientés, et se voyant déjà passer la journée dans la voiture plutôt que sur le rocher. Comme souvent bien plus de stress sur la route que dans la voie...faut dire qu'à force de tout faire en train en Suisse on a un peu perdu l'habitude de la conduite !
Hébergement : après avoir passé la nuit précédente à Mougins (à 2h15 de route), on a trouvé malin de passer la suivante à Moustiers Ste Marie (2h15 aussi, mais dans l'autre direction) afin de voler une dernière journée de rando dans le Verdon avant le retour au bureau. Vivement la retraite pour ne plus s'infliger ce genre de plan débile.
Horaire : départ Luminy 7h30, attaque 9h/9h15, sortie de la voie 14h15/14h45, retour Luminy 16h40.
Participants : Edy, Agnès & moi
Après 2 jours de villégiature familiale dans les délices de St Paul de Vence, l'envie de se dépenser était de retour...nous n'avions plus été dans les Calanques depuis un mémorable marathon de rando de Marseille à Cassis (34km et 2000m de dénivelé sur la journée), et je n'y avais plus grimpé depuis mes jeunes années.
De toutes les grandes voies des Calanques, l'arête de Cassis est l'une des plus longues et des plus abordables (5c max, mais la plupart des longueurs sont dans le IV) - en tous cas avec un bon guide devant ! Nous avons eu la chance de la gravir avec Edy Boucher, légende vivante du massif, qui à 65 ans n'a rien perdu de son énergie communicative.
Très fort grimpeur dans ses jeunes années (Philipp-Flamm en face nord de la Civetta en moins de 5 heures, les connaisseurs apprécieront), il a grimpé avec dans les années 80 avec Patrick Bérhault, Jacky Godoffe, JP Bouvier - et connu personnellement de nombreux alpinistes légendaires tels que Gaston Rébuffat, Robert Paragot ou Georges Livanos. Bref on a passé la journée à l'écouter évoquer ses souvenirs et ses anecdotes avec nos héros de jeunesse. Je rêve déjà de revenir parcourir avec lui la voie Baou au Devenson, célèbre pour ses rappels d'accès terrifiants...En tous cas plus d'excuse d'être trop vieux quand on voit Edy (qui a 7 ans de plus de moi...), même si ses doigts le font aujourd'hui un peu souffrir - mais c'est la rançon du haut niveau semble-t-il. Bref un grand bonhomme, aujourd'hui formateur bénévole dans son club d'escalade marseillais.
Conditions : approche longue (1h30 sans trainer) mais assez simple (avec un bon topo...); il faut juste trouver le bon endroit ou quitter le sentier à gauche lors de la remontée de l'oeil de verre (en gros 5-10mn max après le passage chainé), mais on aperçoit alors bien le départ dans une zone de rocher blanc. Les relais sont équipés (ou sur arbre) et on trouve quand même régulièrement des pitons là ou ça grimpe mais ça reste du terrain d'aventure "montagne" avec un rocher à tester dans les 1ères longueurs et les parties faciles.
Le topo de camptocamp mis en lien est très précis, notre guide Edy a fini par se reposer dessus en ignorant ses notes de "local"...La dernière partie équipée est très belle. Quasiment aucune patine ce qui est surprenant dans une voie pareille ! Nous étions évidemment seuls dans la voie en ce lundi de rentrée, personne sur les sentiers non plus jusqu'au Col de la Candelle. Bref une ambiance de bout du monde au dessus de ce cirque de l'oeil de verre ouvert sur la mer. Par contre en descendant nous avons aperçu plusieurs cordées dans l'arête de Marseille, la grande classique du coin.
A la descente, le rappel le plus simple (juste 20m) se trouve en descendant sur la droite juste avant d'arriver au sommet de la Candelle. Le retour jusqu'à Luminy est quand même long sur un sentier pas toujours roulant, nous avons mis plus d'1h45 depuis la sortie de la voie sans avoir eu l'impression de trainer. Bah on avait 180 ans à nous trois, ceci explique peut-être cela...
Météo : grand beau tiède et sans vent avec une lumière de rêve.
Accès : il faut se garer sur le campus universitaire de Luminy devant l'école d'architecture, d'ou démarre la piste piétonne vers le col de Sugiton. Ayant dormi à Mougins la veille pour passer la soirée chez une copine, nous sommes partis à 4h30 du matin, confiants que notre GPS nous conduirait à bon port...résultat on s'est retrouvés enferrés à l'aube dans les bouchons et les travaux de Marseille, totalement désorientés, et se voyant déjà passer la journée dans la voiture plutôt que sur le rocher. Comme souvent bien plus de stress sur la route que dans la voie...faut dire qu'à force de tout faire en train en Suisse on a un peu perdu l'habitude de la conduite !
Hébergement : après avoir passé la nuit précédente à Mougins (à 2h15 de route), on a trouvé malin de passer la suivante à Moustiers Ste Marie (2h15 aussi, mais dans l'autre direction) afin de voler une dernière journée de rando dans le Verdon avant le retour au bureau. Vivement la retraite pour ne plus s'infliger ce genre de plan débile.
Horaire : départ Luminy 7h30, attaque 9h/9h15, sortie de la voie 14h15/14h45, retour Luminy 16h40.
Participants : Edy, Agnès & moi
Tourengänger:
Bertrand

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