Senda Val Müstair avec quelques variantes
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English version
Cet itinéraire suit le versant nord du Val Müstair, depuis l’Ofenpass à son extrémité ouest jusqu’à Müstair, tout près de la frontière italienne. Nous avons fait quelques variantes par rapport au balisage Senda Val Müstair, notamment au début de la randonnée.
Après une nuit d’orages et de pluies intenses, c’est sous un ciel chargé de gros nuages que nous commençons cette randonnée à l’arrêt de bus en haut de l’Ofenpass (2149 m), en espérant que la météo s’améliorera au fil des heures. L’itinéraire de base part du col en direction de l’est, mais nous lui préférons la boucle plus longue qui rejoint la Fuorcla Funtana de S-Charl en passant par le vallon de Valbella, plus au nord.
Le démarrage est assez raide, contournant le massif du Munt de la Bescha par l’ouest. Le terrain est schisteux et le sentier est érodé par endroits, mais jamais difficile. Le paysage devient vite très sauvage : difficile d’imaginer que nous ne sommes qu’à deux kilomètres de la route principale de la vallée. Vers 2350 mètres, la montée initiale se termine sur un replat où les édelweiss sont nombreux. Au nord, le Val Müglia et le Vallatscha très sauvages remontent vers des cols à moitié perdus dans les nuages : cela donne très envie d’y aller, mais ces vallées se trouvent dans le Parc national et aucun sentier autorisé n’y pénètre.
Nous remontons le fond du Valbella, qui rétrécit dans un premier temps, puis s’ouvre à nouveau sur un grand plateau à 2500 mètres. Le soleil fait enfin son apparition pendant que nous faisons une pause pour manger des fruits secs. Devant nous, nous apercevons les installations de ski du Minschuns : le câble d’un téléski démonté pour l’été passe juste au-dessus du sentier alors que nous descendons vers le Fuorcla Funtana de S-Charl, col tout en douceur à 2392 mètres d’altitude.
La prochaine partie de l’itinéraire est un peu gâchée par les installations de ski : câbles, pylônes, pistes de 4x4 qui semblent avoir été creusées dans le flanc de la montagne sans trop penser à leur impact sur le paysage. Ce n’est pas la première fois que je l’écris ici : il y a peu de choses plus laides à la montagne qu’un domaine skiable en été. Nous rejoignons l’itinéraire de la Senda Val Müstair à Alp da Munt, puis suivons une piste à plat pendant un kilomètre, jusqu’à ce que nous laissions enfin le domaine skiable derrière. Les paysages sont malgré tout somptueux si on lève les yeux au-dessus du premier plan, pour regarder vers le Piz Terza et le Piz Starlex à l’ouest.
Nous nous arrêtons au-dessus de l’Alp Champatsch pour pique-niquer, mais il suffit que nous posions nos fesses dans l’herbe pour qu’il se mette à pleuvoir, nous obligeant à descendre vers Lü, jusqu’à ce que nous trouvions un banc à l’abri de la forêt. L’averse n’est que de courte durée et c’est sous un soleil devenu subitement chaud nous arrivons au joli petit village de Lü (1916 m), très bien situé sur un balcon ensoleillé au-dessus du Val Müstair.
Nous quittons Lü par un long faux-plat montant au-dessus de la vallée, souvent à la lisière de la forêt. Nous passons en dessous de l’Alpe Sot, puis au-dessus du hameau de Craistas, où le balisage Senda Val Müstair nous invite à descendre à droite, en direction de Valchava et Santa Maria. Comme il fait beau et que nous ne sommes pas pressés, nous décidons de rester en altitude et de poursuivre jusqu’à Müstair. Cela rajoute une centaine de mètres de dénivelée positive et négative au total de la journée, car depuis la bifurcation au-dessus de Craistas (1910 mètres environ), il faut remonter jusqu’à 2006 mètres avant d’attaquer la descente vers Müstair. Nous contournons le Vallatsch, puis plongeons vers la buvette de Terza, depuis laquelle il y a une belle vue plongeante sur Santa Maria. Sur le versant opposé, une grande zone déboisée semble marquer l’emplacement d’un important glissement de terrain.
Un peu en dessous de Terza, il faut à nouveau choisir entre Santa Maria et Müstair. Nous hésitons, puis décidons pour Müstair : après tout, si nous manquons le bus, nous pourrons toujours boire un verre dans l’un des cafés du village en attendant le suivant. C’est une très belle descente, qui passe d’abord dans un pâturage brouté par des chèvres (d’une espèce indigène et rare selon un panneau explicatif), avant de serpenter joliment à travers le versant escarpé, partiellement boisé et très fleuri. Nous arrivons à Müstair en même temps que le bus… que nous manquons exprès, l’appel de la bière fraîche étant plus forte que l’envie de rentrer vite ! La journée a été longue et nos cuisses vont nous le rappeler, mais la randonnée a été belle et idéale pour une journée où les sommets sont largement restés dans les nuages.
Cet itinéraire suit le versant nord du Val Müstair, depuis l’Ofenpass à son extrémité ouest jusqu’à Müstair, tout près de la frontière italienne. Nous avons fait quelques variantes par rapport au balisage Senda Val Müstair, notamment au début de la randonnée.
Après une nuit d’orages et de pluies intenses, c’est sous un ciel chargé de gros nuages que nous commençons cette randonnée à l’arrêt de bus en haut de l’Ofenpass (2149 m), en espérant que la météo s’améliorera au fil des heures. L’itinéraire de base part du col en direction de l’est, mais nous lui préférons la boucle plus longue qui rejoint la Fuorcla Funtana de S-Charl en passant par le vallon de Valbella, plus au nord.
Le démarrage est assez raide, contournant le massif du Munt de la Bescha par l’ouest. Le terrain est schisteux et le sentier est érodé par endroits, mais jamais difficile. Le paysage devient vite très sauvage : difficile d’imaginer que nous ne sommes qu’à deux kilomètres de la route principale de la vallée. Vers 2350 mètres, la montée initiale se termine sur un replat où les édelweiss sont nombreux. Au nord, le Val Müglia et le Vallatscha très sauvages remontent vers des cols à moitié perdus dans les nuages : cela donne très envie d’y aller, mais ces vallées se trouvent dans le Parc national et aucun sentier autorisé n’y pénètre.
Nous remontons le fond du Valbella, qui rétrécit dans un premier temps, puis s’ouvre à nouveau sur un grand plateau à 2500 mètres. Le soleil fait enfin son apparition pendant que nous faisons une pause pour manger des fruits secs. Devant nous, nous apercevons les installations de ski du Minschuns : le câble d’un téléski démonté pour l’été passe juste au-dessus du sentier alors que nous descendons vers le Fuorcla Funtana de S-Charl, col tout en douceur à 2392 mètres d’altitude.
La prochaine partie de l’itinéraire est un peu gâchée par les installations de ski : câbles, pylônes, pistes de 4x4 qui semblent avoir été creusées dans le flanc de la montagne sans trop penser à leur impact sur le paysage. Ce n’est pas la première fois que je l’écris ici : il y a peu de choses plus laides à la montagne qu’un domaine skiable en été. Nous rejoignons l’itinéraire de la Senda Val Müstair à Alp da Munt, puis suivons une piste à plat pendant un kilomètre, jusqu’à ce que nous laissions enfin le domaine skiable derrière. Les paysages sont malgré tout somptueux si on lève les yeux au-dessus du premier plan, pour regarder vers le Piz Terza et le Piz Starlex à l’ouest.
Nous nous arrêtons au-dessus de l’Alp Champatsch pour pique-niquer, mais il suffit que nous posions nos fesses dans l’herbe pour qu’il se mette à pleuvoir, nous obligeant à descendre vers Lü, jusqu’à ce que nous trouvions un banc à l’abri de la forêt. L’averse n’est que de courte durée et c’est sous un soleil devenu subitement chaud nous arrivons au joli petit village de Lü (1916 m), très bien situé sur un balcon ensoleillé au-dessus du Val Müstair.
Nous quittons Lü par un long faux-plat montant au-dessus de la vallée, souvent à la lisière de la forêt. Nous passons en dessous de l’Alpe Sot, puis au-dessus du hameau de Craistas, où le balisage Senda Val Müstair nous invite à descendre à droite, en direction de Valchava et Santa Maria. Comme il fait beau et que nous ne sommes pas pressés, nous décidons de rester en altitude et de poursuivre jusqu’à Müstair. Cela rajoute une centaine de mètres de dénivelée positive et négative au total de la journée, car depuis la bifurcation au-dessus de Craistas (1910 mètres environ), il faut remonter jusqu’à 2006 mètres avant d’attaquer la descente vers Müstair. Nous contournons le Vallatsch, puis plongeons vers la buvette de Terza, depuis laquelle il y a une belle vue plongeante sur Santa Maria. Sur le versant opposé, une grande zone déboisée semble marquer l’emplacement d’un important glissement de terrain.
Un peu en dessous de Terza, il faut à nouveau choisir entre Santa Maria et Müstair. Nous hésitons, puis décidons pour Müstair : après tout, si nous manquons le bus, nous pourrons toujours boire un verre dans l’un des cafés du village en attendant le suivant. C’est une très belle descente, qui passe d’abord dans un pâturage brouté par des chèvres (d’une espèce indigène et rare selon un panneau explicatif), avant de serpenter joliment à travers le versant escarpé, partiellement boisé et très fleuri. Nous arrivons à Müstair en même temps que le bus… que nous manquons exprès, l’appel de la bière fraîche étant plus forte que l’envie de rentrer vite ! La journée a été longue et nos cuisses vont nous le rappeler, mais la randonnée a été belle et idéale pour une journée où les sommets sont largement restés dans les nuages.
Tourengänger:
stephen

Communities: Randonneur
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