Niederbauen Chulm

Départ matinal sous un beau soleil du parking de Geissweg (793m), à l'entrée de Seelisberg. Beaucoup d'humidité est présente sur le sol, aussi ne sommes-nous pas étonnés quand des nuages commencent à se former sur le versant réchauffé par le soleil, faisant peu à peu disparaître le sommet du Niederbauen Chulm.

Un peu après être passés devant le téléphérique qui conduit à l'alpe Weid, nous prenons sur la droite le chemin qui y mène. Le sentier s'élève assez rapidement à travers la forêt, plus ou moins le long des câbles du téléphérique. On atteint finalement le restaurant de l'alpe (1291m) pour un café bienvenu, entre la brume sur notre droite et le ciel bleu à gauche. On repart après une longue pause en direction de Lauweli (1524m), la porte d'entrée de la difficulté technique de la journée.

On a dépassé la limite des arbres pour rentrer dans un monde minéral. Le couloir se dresse devant nous, court passage très vertical, avec des échelles et des zig-zags dans une pente très prononcée. Mais finalement peu de technicité ou de danger, surtout qu'on en sort en moins d'un quart d'heure. on débouche alors sur la crête du Niederbauen Chulm (1923m), et il nous faut à peine 10 minutes pour atteindre le sommet.

Comme il y a quand même beaucoup de monde, mais que la vue reste extrêmement limitée (tout le lac des 4 Cantons est sous une chappe de brume), nous cherchons une place au soleil dans la descente pour pique-niquer. Après la pause, nous dévalons la pente jusqu'à la Tritthütte (1605m), fermée pour cause de désalpe, puis suivons pendant quelques mètres la route principale en direction de Niederbauen - mais on prend juste avant l'arrivée du téléphérique sur la droite, pour attaquer la descente.

Et elle est très longue, et particulièrement traumatisante pour les articulations - pierres roulantes et glissantes, passages étroits avec de hautes marches, etc. On croise d'ailleurs un seul groupe, ce ne semble pas être motivant d'emprunter ce sentier, quasiment sous le téléphérique tout du long. On débouche enfin un peu en deça d'Emmetten, au niveau de la route principale que nous traversons simplement.

A partir d'ici, c'est surtout du kilomètrage : il y a bien un peu plus de 200m à monter, mais c'est sur un chemin forestier large et bien entretenu. A Oberschwand (912m), on rebascule dans le canton d'Uri pour une dernière descente, les genoux bien éprouvés, pour une arrivée au-dessus du parking.