Du Tessin au lac de Côme (Trek de 4 jours)


Publiziert von clash , 10. Mai 2019 um 01:10.

Region: Welt » Schweiz » Tessin » Bellinzonese
Tour Datum:25 Mai 2017
Wandern Schwierigkeit: T4 - Alpinwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-TI   Gruppo Camoghè   Gruppo Portola-San Jorio   CH-GR   I   Gruppo San Jorio-Monte Bar 
Zeitbedarf: 3 Tage
Aufstieg: 4300 m
Abstieg: 3665 m
Strecke:Roveredo - Breglia (I)
Zufahrt zum Ausgangspunkt:Car Postal Bellinzone - Roveredo (62.214)
Zufahrt zum Ankunftspunkt:Bus ASF Breglia - Menaggio (C13), puis Menaggio - Lugano (C12 ou Car Postal 90.631)
Unterkunftmöglichkeiten:Roveredo, Capanna Gesero, Carena, Vellano, Rifugio Sommafiume, Rifugio Menaggio, Breglia
Kartennummer:map.geo.admin.ch

Trek réalisé en autonomie (tente & vivres). Ceux qui veulent randonner léger trouveront toutefois des hébergements sur le parcours, à condition de modifier un peu les étapes.

A l'origine, le parcours devait se contenter de relier Croveggia (au-dessus de Bellinzone) au lac de Côme. Comme ce tracé semblait réalisable en deux jours et que nous en avions trois à disposition (plus un pour arriver sur place et revenir), nous avons ajouté une étape supplémentaire en début de trek en déplaçant le départ à Roveredo, dans la partie italienne du canton des Grisons. C'est ce qui explique le "crochet" par l'ouest le deuxième jour. Un itinéraire plus direct relierait directement le Corno di Gesero au Motto della Tappa par le haut (via la Cima di Cugn et le Mottone di Giumello), sans redescendre au fond du Valle Morobbia. Ce détour permet cependant de découvrir cette jolie vallée et de s'y baigner.

Etape 1: Roveredo (GR) - Prodlò par Mont de l'Er

  • Distance: 7.4 km
  • Altitude: 294 m - 1698 m
  • Dénivelé montant: 1400 m
  • Durée: environ 4h30

Le trek commence par la traversée de la bourgade de Roveredo, récemment libérée de l'autoroute qui la coupait en deux (le trafic passe désormais dans un tunnel). Arrivé au sud de la localité, au lieu-dit San Fedele, nous avons suivi un sentier non balisé mais bien marqué qui se dirige vers l'est-sud-est en direction de Mont de March, en évitant le détour par l'ouest que fait l'itinéraire balisé. Alors qu'il surplombe le raide Val Traversagna, le sentier s'oriente au sud et devient peu à peu plus étroit et moins bien marqué. Après avoir laissé à droite quelques sentes qui remontent vers Pian d'Arf, on rejoint le fond d'un vallon boisé (alt. env. 460 m) dans lequel on perd complètement la trace du sentier. Le terrain est toutefois assez clairsemé pour que la progression ne soit pas vraiment pénible (il faut, tout au plus, enjamber quelques troncs ici et là). Vers 520 m d'altitude, on retombe sur le chemin balisé, qui franchit un peu plus loin un torrent sur un petit pont, puis s'élève jusqu'à l'alpage de Mont de March.

A partir de là, l'itinéraire balisé pour le Corno di Gesero marque un net détour par l'est et chemine partiellement sur un chemin constitué de plusieurs épingles. Il est plus intéressant et (un peu) plus court de couper par Mont del Solch, Mont de Camedasca et Mont de l'Er, trois hameaux habités à la belle saison et reliés par des sentiers bien marqués (on trouve même d'anciens panneaux de balisage). Le sentier qui y conduit part du sommet de la clairière de Mont de March et s'élève assez raide dans la forêt. Une fois le premier chalet de Mont del Solch atteint, le laisser à droite et continuer plein sud  (la suite du sentier est un peu masquée par les travaux d'élargissement du chemin d'accès au chalet, que l'on traverse). Quelques centaines de mètres plus loin, on passe sous un second chalet dans lequel un sympatique couple de retraités nous a hêlés pour nous offrir de délicieuses bières fraiches sur leur belle terrasse! Une rencontre inattendue et très sympatique sur ce sentier où, à leur grand regret, ne passe pratiquement plus personne depuis que le balisage détourne les randonneurs plus à l'est.

Dès que les premiers chalets de Mont de Camedasca sont en vue, prendre immédiatement à gauche un sentier qui rejoint directement Mont de l'Er en coupant la route forestière. Là, la carte laisse penser qu'aucun chemin ne mène aux chalets qui sont dans la clairière au sud-est du hameau. Il n'en est rien, puisqu'à l'épingle que marque le sentier pour Mont de l'Er (46.21253, 9.13879), un bon sentier part vers le sud-est et entre dans cette clairière, dont les chalets sont tous des résidences secondaires habitées, en ce week-end de l'ascension du moins. Comme précédemment, il faut viser le haut de la clairière pour tomber sur la suite du sentier qui continue de s'élever dans la forêt, plein sud. A 1280 m, il vire franchement vers l'est et continue d'abord à plat puis en légère montée vers Mont de Frascoscela, où l'on retrouve l'itinéraire balisé. L'ascension dans la forêt se poursuit, cette fois vers le sud-ouest, jusqu'au replat de Prodlò et sa grande clairière, depuis laquelle la vue est belle est le bivouac idéal.

Etape 2: Prodlò - pied du Camoghè par le Corno di Gesero et le Valle Morobbia

  • Distance: 17.1 km + 3.6 km en car postal
  • Altitude: 1695 m - 2227 m - 570 m - 1535 m
  • Dénivelé montant: 1610 m
  • Dénivelé descendant: 1580 m
  • Durée: environ 8h30

Cette longue étape est marquée par une coupure à la mi-journée dans le Valle Morobbia, où il est possible de se ravitailler. Comme à notre habitude, nous quittons l'itinéraire balisé pour Cadolcia qui monte par Corno di Cadin pour préférer une variante non balisée vers le sud-ouest, par Alp di Cadin. Etroit, le sentier longe le flanc de montagne boisé, en descente d'abord, accidenté ensuite. On traverse un torrent à l'eau vive juste avant d'arriver sous la belle bergerie en pierre de Cadin. Ici, petite erreur de parcours: au lieu de prendre la sente qui s'élève à l'ouest de la bergerie jusqu'au col sans nom à 1846 m, nous partons à plat vers le nord-ouest sur un sentier qui grimpe, ensuite, en zig-zag dans la clairière à l'est de Cadolcia, jusqu'au bâtiment du point 1814 m. Il n'est pas indiqué sur la carte, mais nettement visible depuis l'Alp di Cadin... Une courte section de sentier à plat vers le sud nous ramène ensuite au col du point 1846 m.

L'un des trois sentiers d'accès au Corno di Gesero part de là et s'élève dans la belle combe évasée au sud-est de l'Alpe di Cadinello. Jusqu'à 1920 m, il est très peu marqué et disparait par endroits, mais la direction est facile à suivre et le terrain aussi. On retrouve un sentier net plus haut, au moment où il tourne vers l'ouest pour franchir la petite barre rocheuse (main courante, joli passage). On rejoint alors l'arête nord-ouest du Corno di Gersero, qu'il faut suivre jusqu'au sommet par des sentes assez peu marquées qui passent plus ou moins près du bord de la falaise (quelques pas de II si on reste bien au bord, mais on peut passer plus bas). Le sommet du Corno di Gesero est colonisé par trois antennes paraboliques et un petit bâtiment sur le toit duquel on peut grimper au moyen d'une échelle. La croix du sommet est à quelques mètres et un livre de passage s'y trouve. Nous sommes entourés par des écharpes de nuages entre lesquels s'ouvrent de beaux points de vue sur le Val Mesolcina.

Le sentier de descente, assez aérien par endroit, chemine d'abord le long de la crête sud-est puis la quitte pour traverser des gradins rocheux, évitant ainsi le sommet de la Cima delle Cicogne. Il marque un U complet pour rejoindre la longue arête ouest de celle-ci. Peu après Biscia, ne pas la quitter en suivant le balisage (qui fait un détour par la Capanna Gesero) mais rester sur l'étroit et très joli sentier qui continue à longer le sommet de la crête, jusqu'à qu'on dépasse le point 1875 m. On devine alors dans le pré qui s'ouvre à droite un vague chemin d'alpage que l'on rejoint pour descendre au col du point 1753 m (1745 m sur les anciennes cartes, avec un petit lac), croisement de plusieurs sentiers balisés.

Peu avant ce point, nous décidons de couper dans la jolie combe en sous-bois qui descend vers l'Alpe di Pisciarotondo est sommes surpris de tomber sur un bon sentier vers 1700 m (ce sentier est apparu depuis la mise à jour de la carte en 2018). On rejoint alors un autre sentier, à plat, qui part vers le sud. Environ 100 m avant qu'il ne tourne vers l'est, aviser à droite le départ peu visible d'un sentier qui descend le Dosso di Prada en zig-zags dans la forêt. Il est peu marqué et on le perd fréquemment jusqu'à qu'on rejoigne, au point 1274 m, un sentier complètement plat qui suit, en fait, un bisse qui ne figure pas sur les cartes topographiques. Lors de notre passage (mai 2017), il était éventré par d'importants travaux de tuyauterie. Le suivre vers l'ouest ne pose pas de problème jusqu'à l'altitude de 1100 m environ. Là, attention à ne pas se faire piéger, car contrairement à ce que la carte indique, le bisse (et donc le sentier) continue à longer la cote 1100m jusqu'à rejoindre l'itinéraire balisé qui descend par le Dosso di Carena (à 46.17038, 9.08987). Il ne faut pas rater l'embranchement du sentier qui, lui, descend directement sur Carena. A cause des terrassements en cours, il faut traverser une courte mais délicate pente d'éboulis pour le retrouver.

A Carena, joli petit village, nous nous arrêtons pour prendre un verre sur la charmante terrasse du Ristorante della Posta... avant de craquer finalement pour une assiette tessinoise de fromage et charcuterie locale, généreusement servie et à prix modique. Je recommande chaudement!

Moyennant un court tronçon le long de la route jusqu'au sud de Melirolo, on peut ensuite rejoindre le petit lac de barrage de Carmena par un sentier qui descend au fond du Val Morobbia. Toutefois, un compte-rendu sur Hikr semble indiquer (en 2013) que le propriétaire de la maison en 46.17082, 9.07369 aurait barré l'accès au sentier...! D'habitude, ce genre de "fermeture" de sentier attise ma curiosité. Mais là, n'ayant pas trop envie d'escalader des barrières et/ou de se frayer un chemin dans des fourrés avec nos sacs de trek XL, nous avons sagement opté pour un détour jusqu'à Vellano en prenant le car postal pour quelques arrêts. De l'est de ce village, un sentier gagne en quelques minutes le petit lac de barrage de Carmena, joli mais sans plus. La plus belle partie de la rivière Morobbia se cache, en fait, un peu plus un aval. On la rejoint en prenant un sentier qui débute sous le barrage. Juste après la première passerelle, sur la gauche, la rivière a creusé un superbe bassin tout juste invisible du sentier, dans lequel la baignade est fraiche (raisonnablement) et délicieuse! Attention, nous sommes en aval d'un petit barrage. Par conséquent, la trempette n'est pas autorisée et se fait aux risques et périls des baigneurs.

Juste après la traversée d'une deuxième passerelle, sur la gauche, un bout de sentier en cul-de-sac, assez escarpé, mène à un curieux aqueduc dans lequel passe l'eau qui quitte le lac de barrage avant d'être turbinée. Le détour est intéressant mais pas indispensable (photos notamment ici). De retour à la troisième passerelle, le sentier amorce alors le début la principale ascension de la journée. Courage, il reste encore près de 1000 m de dénivelé! Ca commence par monter raide dans la forêt jusqu'au hameau de Monti di Stagno. Là, pour se diriger vers le Camoghè, il faut quitter le sentier balisé et se diriger plein sud (trois variantes possibles). La montée est rude, mais on croise à deux reprises des fontaines perdues en plein milieu de la forêt qui ravitaillent au bon moment (en 46.15971, 9.05860 et 46.15635, 9.05591). Délicieuse eau fraiche.

A 1419 m, on atteint une épaule où la vue est belle est qui peut constituer un point de bivouac idéal. Nous avons toutefois poursuivi encore 3/4 d'heure jusqu'à la halte envisagée, en coupant dans le sous-bois peu avant Corte di Mezzo, à travers les chèvres, jusqu'à rejoindre le sentier principal du Camoghè au bord du torrent de Vedeggio. Au moment où il quitte le fond de la vallée et commence à grimper vers l'est, on peut rester au bord de la rivière et continuer cinq minutes vers le sud pour tomber sur une superbe clairière au pied des premières pentes du Camoghè, assez vaste pour que tout un régiment puisse y poser son camp! En se plaçant à l'est de cette petite plaine, on est même complètement invisible du sentier. Nous y passons une deuxième nuit excellente.

Etape 3: Camoghè - Monte Bregagno
  • Distance: 19.6 km
  • Altitude: 1535 m - 2227 m - 1970 m - 2107m
  • Dénivelé montant: 2220 m (approximatif)
  • Dénivelé descendant: 1533 m (approximatif)
  • Durée: environ 10h (approximatif)

La longueur aberrante de cette étape résulte d'une cascade d'erreurs. J'ai pour habitude d'estimer les temps de marche sur la base des données de map.geo.admin.ch, qui les calcule automatiquement quand on dessine un itinéraire (fonction dessiner/trait). Cet outil fonctionne bien pour les trajets aux montées et descentes continues, mais semble parfois sous-estimer les durées des parcours de crête. Ajoutez à ça l'extrême imprécision des cartes topographiques suisses dès qu'on franchit la frontière italienne (la dernière mise à jour des sentiers doit dater des années 70, et les pentes et falaises sont très approximatives), le fait que l'arête entre le Monte Segor et le Monte Bregagno est nettement plus technique qu'on pourrait le penser en regardant la carte (plusieurs passages de T4), et la présence de plusieurs névés délicats sur les traversées en face nord, et vous obtenez une étape qui nous a pris, longues pauses comprises, plus de 12 heures!

La journée commence par une montée de 700 m de dénivelé vers le sommet du Camoghè par un beau sentier étroit qui se faufile successivement sur les flancs nord et nord-ouest de la montagne. Au dessus de 2050 m, plusieurs névés ralentissent la progression, même si, en l'absence de regel nocture, la neige reste molle. Au sommet du Camoghè, un nuage tenace nous prive de vue. Rageant, car les ouvertures que l'on a depuis le sentier de montée laissent présager d'un panorama splendide!

Nous nous lançons dans la descente, plus facile et dépourvue de neige. Bien entendu, le nuage qui couvrait le sommet se dissipe à peu près au moment où nous atteignons la Bochetta di Revolte. Un très beau sentier de crête étroit et technique mène alors au Monte Segor, dont on peut éviter le sommet en prenant une sente sur la gauche qui longe son flanc nord-est. Nous voici à la frontière italienne. Débute alors un long pensum de plusieurs heures en direction du Lac de Côme, sur un sentier parfois excellent, parfois inexistant, qui chemine tantôt sur la crête, tantôt sur son flanc nord, tantôt sur son flanc sud. Le but du jeu? Déterminer si l'itinéraire le plus économique passe par le sommet de la prochaine montagne, ou la contourne par le flanc nord ou le flanc sud. Indice: ne vous fiez absolument pas aux sentiers qui figurent sur la carte topographique suisse au 1:25000, car leur tracé n'a qu'un rapport très, très lointain avec la réalité! Le balisage, lui, est erratique.

Des exemples? A la Cima Verta, il y a bien un sentier qui passe par le sommet, comme sur la carte, mais un meilleur sentier l'évite par le sud. Inutile d'en conclure pour autant qu'il faut toujours éviter les sommets et couper par les flancs nord ou sud, parce que c'est parfois le contraire, comme au Monte Tabòr. Selon la carte, la solution semble évidente: suivre le sentier quasiment à plat qui longe le flanc sud, faute de tracé qui passe par le sommet. Sur le terrain, pourtant, depuis la Bocchetta di Sebol (1979 m), le sentier se divise en deux branches, l'une qui part vers le sommet, l'autre dans le flanc sud. Cette dernière branche a beau être la seule qui figure sur la carte, elle devient de moins en moins marquée à mesure que l'on progresse vers l'est et disparait tout à fait au-delà du point 1990 m. On se retrouve alors en traversée dans un pré pentu et très accidenté... Bilan: là, il aurait été nettement plus court de passer par le sommet!

Problème supplémentaire: lorsque l'itinéraire coupe les sommets par leur flanc nord, on tombe sur de longs passages encore enneigés. La pente raide rend ces traversées assez délicates, notamment celle qui passe sous le Pizzo di Gino. Là aussi, d'ailleurs, il existe un sentier balisé qui transite par le sommet...

D'une manière générale, le cheminement est joli sans être exceptionnel, avec de nombreux passages assez techniques (T4 environ) qui rendent la progression assez lente. Il n'y a pas énormément d'endroits pour planter la tente sans s'écarter de la crête, si ce n'est peu après le Monte Marnotto. Notre objectif initial était de bivouaquer au nord de la chapelle de Sant'Amate, à l'endroit où la crête fait des replats. Finalement, au crépuscule, nous plantons crânement la tente pile au sommet du Monte Bregagno, récompensés par une vue plongeante splendide sur le Lac de Côme. Un gros troupeau de chèvres vient à notre rencontre depuis l'Alpe Palù et nous tient compagnie pendant que nous mangeons.

Etape 4: Monte Bregagno - Breglia
  • Distance: 7.3 km
  • Altitude: 2107 m - 749 m
  • Dénivelé montant: 50 m
  • Dénivelé descendant: 1400 m
  • Durée: 2h45
Au petit matin, nous sommes toujours seuls au sommet du Monte Bregagno et la vue sur le lac de Côme est un peu brumeuse. Nous descendons en direction de la petite chapelle de Sant'Amate en restant sur la crête pour profiter du paysage. L'objectif initial était de louer un set de via ferrata au refuge CAI de Menaggio pour découvrir celle du Monte Grona, mais ayant pris du retard sur le programme, nous ne nous arrêtons que brièvement à la cabane avant de poursuivre la descente vers le village de Breglia.

A cause du monte-charge de la cabane, qui vient d'être construit (ou rénové?), le sentier le plus direct qui descend sous sa ligne est barré par un panneau "piétons interdits". L'indication est malvenue, car le sentier est très agréable (en 2017) et facile à suivre, même s'il est vrai que, par endroits, le montre-charge (qui doit fonctionner une fois par semaine?) passe près du sol. Peu avant de passer sous la barre des 1200 m d'altitude, nous nous égarons par mégarde sur un bon sentier qui part sur la gauche (bien évidemment pas indiqué sur la carte topo suisse),  traverse le Val Pessina légèrement au-dessus du point 1113 m puis rejoint un chemin en cul-de-sac qui, lui, figure sur la carte. Nous nous retrouvons alors, bien malgré nous, sur l'itinéraire normal de la cabane de Menaggio, qui passe par Monti di Breglia, coupe les lacets d'une route d'alpage, puis finit par atteindre le très beau village en pierre de Breglia, qui mérite qu'on s'y attarde une heure.

Après un bref déjeuner sur une terrasse, nous nous plaçons au bord de la route à la sortie du village... car le dimanche, de bus il n'y a point! Le trafic est faible et après un quart d'heure, nous décidons d'abandonner l'autostop et nous résolvons à ajouter 550 m de descente supplémentaire aux 1400 déjà avalés de bon matin. A mi-chemin de Plesio, une voiture nous dépasse sans beaucoup ralentir. Cinq minutes plus tard, la voilà qui remonte et s'arrête à notre hauteur pour nous emmener jusqu'à Menaggio, où nous avons encore juste le temps de manger une pizza avant de grimper dans le bus qui nous ramène à Lugano.

L'objectif de cette petite sortie était de tester notre condition avant un trek de 5 jours en autononie dans l'Atlas, qui doit nous mener au sommet du Toubkal en partant de l'ouest (et non d'Imlil. Ce qui nous a permis de ne croiser aucun randonneur pendant les 4 premiers jours). Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces trois jours intensifs auront constitué un entrainement de choix.

Tourengänger: clash


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Kommentare (2)


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tsan hat gesagt: Bravo !
Gesendet am 10. Mai 2019 um 10:07
Héhé, jolie traversée dans un endroit que j'affectionne particulièrement ! Bien joué !

Bertrand hat gesagt:
Gesendet am 10. Mai 2019 um 16:13
Chouette récit ! Pas plus surpris que ça par vos errements, j'attend encore la 1ère carte fiable du coin...même sur la prétendument facile et balisée Via dei Monti Lariani je n'ai cessé de naviguer au GPS et de me paumer !


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