Tour des Ruans 1er jour D'Emosson à Grenairon


Publiziert von drixdrey , 21. Juni 2010 um 21:51.

Region: Welt » Schweiz » Wallis » Unterwallis
Tour Datum:10 August 2009
Wandern Schwierigkeit: T3 - anspruchsvolles Bergwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-VS   F 
Zeitbedarf: 7:00
Strecke:Barrage d'Emosson - Cheval Blanc - Arête de Grenairon - Refuge de Grenairon

Lundi 10

Au réveil, il avait enfin arrêté de pleuvoir. Mais le ciel était encore menaçant. Après avoir plié le camp et préparé les sacs. Nous sommes partis pour le barrage d’Emosson où nous espérions pouvoir boire un café. Comme il n’était que sept heures et demie du matin, le restaurant était encore fermé. Nous avons, en étudiant la carte, compris qu’il nous fallait monter une bonne heure sur une route en tout-venant pour pouvoir espérer obtenir notre café. Mais à cause des travaux pour l'élargissement du barrage, la route était fermée. Nous avons du suivre un sentier qui montait très raide sur une espèce de colline et qui nous a fait monté bien plus haut que la cabane. Nous avons, bien sûr, du redescendre de l'autre côté pour l'atteindre. Il était presque 9 heures, lorsque nous sommes arrivés à la cabane du Vieux-Emosson. L'heure pour un bon café mais manque de chance, ici aussi, c'était fermé. La pluie ayant recommencée, nous avons fait une pause en se disant que les gardiens allaient bientôt arriver et de plus, nous avions leurs deux petits chats pour nous aider à passer le temps. Malgré cela, après plus d'une demie heure à attendre, nous nous sommes faits une raison et nous avons du faire une croix sur le café. Lorsque l’averse se fut enfin calmée, nous sommes partis pour le barrage du Vieux-Emosson et nous avons longé la rive droite du lac sur toute sa longueur dans un paysage lunaire avec des pierriers et des amoncellements de roches, de pierres et de falaises de toutes les couleurs. Le ciel se faisait toujours plus menaçant.... Nous sommes montés en direction des traces de dinosaures, impressionnantes empreintes sur des dalles quasi verticales. Puis continués toujours plus raide, en direction d’un col au pied du Cheval Blanc. Avec le vent et le brouillard qui arrivaient, le Cheval semblait infranchissable et indomptable. Toute la montée, malgré ces énormes pierriers, se fait sur un bon sentier jusqu’au col puis commence la partie blanc bleu blanc toujours sur une bonne trace mais avec des petits passages d’escalade, quelques chaînes ou bouts de câble. La météo s’était nettement détériorée. Entre temps, il a recommencé à pleuvoir et il soufflait de plus en plus fort. Le rocher devenait glissant et des rafales nous déséquilibraient mais nous sommes quand même arrivés au sommet dans une ambiance irréel, solitaire et désolée. C’était sûr qu’on n'allait pas rencontrer grand monde aujourd’hui !!! Néanmoins, le vent s’est soudain calmé et le brouillard nous a rapidement laissé entrevoir la suite du chemin avant de reprendre sa place. Nous avions déjà atteint le point le plus haut de notre tour : Le Cheval Blanc 2830m. Difficile de croire après une montée pareille qu'il y a quelques millions d'années, tout ça n'était qu'une plage avec un océan à proximité. Après une courte pause au cairn sommital, nous avons attaqué la descente. D'abord, en suivant une arête assez large puis en traversant d'anciennes combes glaciaires. Après une bonne heure dans les gros blocs, nous avons atteint des pâturages d'altitude et les abords du lac du Plan du Buet. Comme il avait arrêté de pleuvoir et que le vent était tombé, il était temps de faire une bonne pause et de manger quelque chose. Rassasiés, nous avons continué en remontant un vallon très sauvage jusqu'au col, départ de l'arête du Grenairon. Le brouillard se faisait toujours plus dense, la vue à maximum 10 mètres et en plus, il recommençait à pleuvoir. Puis le vent s'est mis à redoubler d'intensité et lorsque nous sommes parvenus au col, nous distinguions à peine les trois gros cairns qui donnaient la direction du départ de l'arête. Une arête assez large au début puis très vite très étroite, avec des passages exposés en contournant les gendarmes et des courts passages d'escalade avec quelques mains-courantes. Par beau temps, ce doit être une traversée exceptionnelle mais avec les conditions que nous avons eues, ça tenait de l'expédition. Il a plu "à la roille" pendant toute la descente avec en plus un brouillard à couper au couteau et un vent fort et glacial. Nous n'avions pas réservé le refuge et trempé comme on était, nous avons espéré pendant les deux heures de descente que le gardien soit sympa et nous trouve quand même une place pour dormir. Lorsque nous sommes arrivés au refuge, il y avait encore un peu de place pour le souper mais la cabane était relativement pleine. Lorsque nous avons touché notre dortoir, un dortoir pour 40 personnes, on a mis nos affaires à sécher mais comme tout était trempé, on a étalé un peu nos habits et on s’attendait à tout moment à ce que quelqu’un vienne nous dire quelque chose. En fait, on ne sait pas pourquoi, mais le gardien nous a eu “à la bonne” dès notre arrivée et après un succulent entrée, plat, dessert, il nous a offert les cafés et fait goûter les eaux de vie qu’il distille lui-même (Genépi, liqueur de sapin, de menthe, de verveine) puis en montant se coucher, on s’est rendu compte, que les autres se partageaient tous des petits dortoirs et que le plus grand était pour nous deux.

 


Tourengänger: drixdrey


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