Castor 4223 m & Pollux 4092 m

Sortie réalisée à la journée avec Thibaud (tendance activiste) et Olivier (terminator Type 1).

Castor et Pollux, les jumeaux ! Deux jolis sommets coincés entre l'immense barre des Breithorn à l'Ouest et les Liskamm à l'Est.

Météo : Grand beau. Un peu de vent sur Castor. Rien à Pollux. Chaud sur le glacier di Verra.

Départ : Refuge des Guides d'Ayas 4h30 / Route
Après une petite heure de marche, nous atteignons le pied de la face Ouest de Castor.  Le Mont Blanc est déjà au soleil et les frontales au fond du sac. La journée s'annonce splendide. Vu du bas, ça a l'air bien raide mais une fois engagés dans la face, ça déroule dans un bon rythme. La rimaye passe tout à gauche et on atteint la crête finale. Quelle ligne magnifique. C'est du sérieux ! Concentration, faux-pas interdit, l'affaire est bien aérienne. Sommet Castor et il n'est pas encore 7h.


Grandiose !

Nous redescendons, vers le Zwillingsjoch et après une petite pause, nous attaquons le second objectif de la journée : la traversée SE/SW de Pollux.
Pour le coup, finie l'ambiance glaciaire. Ici, l'ascension se déroule tout en rocher et y a rien à y faire, je suis quand même moins à l'aise dans ce type de terrain. Dans le rouge au bout de 10 minutes, on ralentit la cadence... Le rocher est plutôt bon malgré quelques blocs instables. Sommet Pollux ! Il est 9h. et on profite de la vue. C'est chouette.



Nous attaquons la descente, et pour ma part, pas beaucoup plus serein dans les deux sections équipées de chaines métalliques. La suite est moins technique mais avec toujours des blocs qui bougent par moment.
Nous rejoignons le glacier (ouf !??). Les crevasses commencent à bien s'ouvrir, vigilance, il y a de gros gros trous. Quelle fournaise et nous ne sommes que le matin...toujours surpris qu'il puisse faire si chaud dans ces cuvettes.  
Retour au pied du Breithorn, où il y a encore plus de monde que la veille, traversée Plateau Rosa et arrivée en roue libre à Testa Grigia vers 12h30, au milieu des skieurs. Quelle transition !

Et ben !!! Si on m'avait dit cet hiver, lorsque je les contemplais depuis le Gornergrat avec mon pote Tof, que j'irais trainer dans les jumeaux quatre mois plus tard, je n'y aurais certainement pas cru. 
Une bien belle virée, avec tous les ingrédients qu'il faut : de bonnes conditions de neige, une météo au rendez-vous, une cordée homogène, sympa et motivée...Nickel !

Pur plaisir ! Merci pour tout les gars !